« Ce sont nos enfants » lance Aymeric Caron dans l'hémicycle, dénonçant le « sadisme » d'Israël
- Pour le député français Caron, les complices d’Israël sont nombreux car « la vie d’un enfant palestinien a moins de valeur » pour eux « que les autres enfants dans le monde »

Ile-de-France
AA/Paris
Lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi, des députés de La France Insoumise (LFI) ont déployé des affiches montrant des photos d’enfants palestiniens tués dans le cadre du conflit à Gaza, dénonçant les actions de l’armée israélienne.
Le député LFI Aymeric Caron a pris la parole pour condamner ce qu’il a qualifié de « génocide en cours » à Gaza, affirmant que l’enclave se transformait en « camp de concentration ».
« Le niveau de barbarie déployé par l’armée israélienne est tel qu’on doit énoncer des à peu près pour décrire le bilan du génocide », a-t-il martelé, avançant le chiffre de 20 mille enfants tués, et assurant que « Jamais dans l’histoire récente, des enfants n’ont été massacrés en si grand nombre avec un tel sadisme ».
L’élu a rappelé que tous les jours des enfants palestiniens sont « brûlés, écrasés, démembrés, décapités, abattus d’une balle dans la tête, amputés sans anesthésie et emprisonnés ».
S’adressant à l’hémicycle, il a affirmé que de nombreux complices y étaient présents.
« Les complices sont ceux qui se rentent en Israël pour soutenir le gouvernement fasciste de Netanyahu et encourager son armée » a-t-il lancé, regrettant que des ministres de cet « État voyou » soient reçus à Paris.
Pour le député Caron, les complices d’Israël sont nombreux car « la vie d’un enfant palestinien a moins de valeur » pour eux « que les autres enfants dans le monde ».
« Mais pour nous, ce sont nos enfants », a-t-il tonné, tête haute et mains tremblantes, faisant ressortir son émotion.
Au même moment, il brandi une affiche représentant Bisan al-Hindi, une enfant tuée le mois dernier dans un bombardement israélien dans son sommeil, lançant à l’assemblée : « Regardez ce visage. Ce sont les visages de notre mauvaise conscience. »
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a coupé le micro du député, rappelant que le déploiement d’affiches était interdit par le règlement et annonçant qu’elle saisirait le Bureau de l’Assemblée.
Cet événement intervient dans un contexte de tensions croissantes autour du conflit israélo-palestinien, alors que les opérations militaires israéliennes à Gaza continuent de susciter des débats en France et à l’international.
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.