« Je terminerai ma campagne sur le terrain » : La porte-parole du gouvernement français réagit à son agression
- Quatre personnes, dont trois mineurs, ont été placées en garde à vue après l’agression de Prisca Thévenot et de son équipe.
![« Je terminerai ma campagne sur le terrain » : La porte-parole du gouvernement français réagit à son agression](https://cdnuploads.aa.com.tr/uploads/Contents/2024/07/04/thumbs_b_c_26ecd0d5f507caff22ed3614c6dd60e6.jpg?v=133947)
Provence-Alpes-Cote d Azur
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
La porte-parole du gouvernement français, Prisca Thévenot, a réagi jeudi matin en promettant qu’elle terminera sa « campagne sur le terrain », malgré l’agression dont elle a été victime, avec ses équipes, mercredi soir, alors qu’ils collaient des affiches électorales.
« Suite à l’agression que j’ai subie hier avec Virginie et notre équipe de campagne, je tiens à remercier les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers. Merci également à tous pour vos soutiens. La violence n’est jamais la réponse », a-t-elle déclaré dans une publication sur le réseau social X.
L’agression, dévoilée dans la soirée par Gabriel Attal, a conduit à l’interpellation de quatre personnes, dont trois mineurs, tous placées en garde à vue à Meudon, dans les Hauts-de-Seine où Prisca Thévenot est candidate pour les législatives.
« La violence et les intimidations n’ont pas leur place dans notre démocratie. Elles n’ont pas leur place dans notre République. Je dis ma pleine solidarité à la candidate, à ses équipes. Rejetons le climat de violence et de haine qui s’installe. J’appelle au sursaut, maintenant », a réagi le chef du gouvernement.
Une enquête a, par ailleurs, été ouverte par le parquet de Nanterre pour des faits de « violences commises en réunion avec arme, et de violences sur un élu public en réunion et avec arme ».
Pour l’heure, il n’a pas été précisé si la porte-parole du gouvernement a été ciblée en raison de ses fonctions au sein de l’Exécutif.