Cercueils à la tour Eiffel : Un lien direct établi avec l’affaire "des mains rouges"
- Selon une note de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne, relayée par Le Monde
France
AA / Tunis / Fatma Ben Amor
Les trois hommes qui ont déposé de faux cercueils devant la Tour Eiffel à Paris accompagnés d’une banderole sur laquelle était inscrite "Soldats français de l'Ukraine" étaient en lien avec un membre présumé du commando qui avait dégradé le « Mur des Justes » mi-mai dernier, a rapporté le quotidien Le Monde.
"Le contenu du téléphone d’un des suspects et les déclarations en garde à vue des trois hommes ont permis aux enquêteurs d’identifier qu’ils étaient en contact avec un homme déjà suspecté d’avoir participé à une autre opération présumée d’ingérence : la dégradation, avec des pochoirs de mains rouges, du Mur des Justes du Mémorial de la Shoah à Paris, dans la nuit du 13 au 14 mai", indique Le Monde, citant une note de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP).
Cet homme, Georgi F., est un ressortissant bulgare de 34 ans, précise la même source.
Pour rappel, cinq cercueils ont été découverts, samedi, devant la Tour Eiffel à Paris, accompagnés d’une banderole sur laquelle était inscrite "Soldats français de l'Ukraine". Trois personnes nées en Bulgarie, en Allemagne et en Ukraine, ont été arrêtées et placées en garde à vue pour des faits de "violence avec préméditation".
L’enquête a été confiée à la sûreté territoriale de Paris, et les autorités s’interrogent déjà sur l’éventualité d’une ingérence étrangère, selon France Info.