Cinq pays occidentaux appellent, dans une déclaration commune, à un cessez-le-feu à Gaza
- Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie ont également appelé l’Iran à "mettre fin à ses menaces d’une offensive militaire contre Israël".
Washington DC
AA / Ankara
Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie ont appelé, dans une déclaration commune, à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
La déclaration commune, relayée lundi par des médias officiels des pays concernés, a appelé à "apaiser les tensions au Moyen-Orient et à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza".
Le texte souligne le soutien à l’appel du président américain Joe Biden, du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et de l’émir du Qatar Cheikh Tamim à reprendre les négociations cette semaine pour finaliser l’accord de cessez-le-feu.
"Nous soulignons qu’il n’y a plus de temps à perdre et que toutes les parties doivent assumer leurs responsabilités", indique encore le communiqué.
Les cinq pays notent qu’il continueraient à apporter leur soutien à Israël afin de "se défendre contre l’Iran".
"Nous appelons l’Iran à mettre fin à ses menaces d’une offensive militaire contre Israël", ont-ils écrit, estimant qu'une telle offensive "aurait de graves conséquences pour la sécurité régionale".
A noter que l’administration américaine, qui appelle à un cessez-le-feu à Gaza, a approuvé la semaine dernière une aide militaire de 3,5 milliards de dollars à Israël.
Israël poursuit, depuis octobre dernier, son offensive meurtrière sur la bande de Gaza, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.
Près de 40 000 Palestiniens ont depuis été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 92 000 autres blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Plus de dix mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d’un blocus paralysant empêchant l'accès à la nourriture, à l’eau potable et aux médicaments.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice, qui lui a ordonné de cesser immédiatement son opération militaire dans la ville de Rafah, dans le sud du pays, où plus d’un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre.