
France
AA / Tunis / Majdi Ismail
Le ministre français des Outre-mer Manuel Valls a annoncé ce vendredi que l’État français va mobiliser un fonds de 200 millions d’euros pour les collectivités territoriales de l’île de La Réunion, sinistrée après le passage du cyclone Garance il y a une semaine, rapporte Le Figaro.
Ce fonds de secours est destiné à ‘’la remise en état des équipements publics, pour permettre de rétablir les services de proximité’’, et notamment ‘’les écoles’’, a expliqué le ministre sur une chaîne de télévision locale.
Il servira aussi pour ‘’les biens non assurés, pour acquérir des matériels de développement et de sécurisation, pour les biens de première nécessité’’.
L’île de 900 000 habitants a été touchée le 28 février dernier par le passage du cyclone Garance, qui a provoqué de nombreux dégâts, notamment dans l’est et le nord, faisant cinq morts et six blessés dont trois grièvement, selon un dernier bilan.
Manuel Valls, arrivé jeudi sur l’île, a débuté sa visite par la commune de Saint-Benoît, la plus sinistrée, où il est allé à la rencontre des habitants et des commerçants. Selon le ministre ‘’il y a encore beaucoup de travail à faire, notamment pour l’électricité et l’eau’’.
Les derniers chiffres de la préfecture de La Réunion, indiquent que 20 000 clients sont toujours privés d’électricité et 7 220 habitants totalement privés d’eau.
Le ministre français des Outre-mer a également annoncé des ‘’avances pour les agriculteurs afin d’éviter les trous dans la trésorerie’’.
Patrice Latron, le préfet de La Réunion, a indiqué que Garance a fait deux fois plus de dégâts sur les exploitations agricoles que le cyclone Belal, un an plus tôt. ‘’Belal, c’était 50 millions de dégâts. Là, on va s’approcher des 100 millions d’euros’’, a déclaré le préfet.
Le ministre des Outre-mer est venu ‘’constater les dégâts, s’imprégner des images et annoncer tous les dispositifs à mettre en œuvre pour la reconstruction’’. Manuel Valls a notamment annoncé que ‘’les dispositifs de catastrophe naturelle et de calamité agricole’’ seraient ‘’rapidement mis en œuvre pour débloquer les assurances et les aides de l’État’’, selon Le Figaro.