AA / Paris / Ümit Dönmez

Par voie de communiqué, le Quai d’Orsay a souligné qu'il est en contact avec les autorités libanaises ainsi que les partenaires de la France dans la région, en vue de prévenir toute instabilité potentielle ou flambée de violence. "Des messages sont passés à toutes les parties" pour inciter à la retenue, insiste le ministère.

La priorité reste de garantir la sécurité des civils, y compris celle des ressortissants français présents au Liban, un enjeu particulièrement important dans un contexte tendu au sein de la région, selon le Quai d'Orsay.

Ce dernier a réaffirmé son engagement à protéger ses citoyens, tout en appelant à la coopération internationale pour éviter une détérioration de la situation.

L'armée israélienne a officiellement annoncé ce samedi avoir mené avec "succès" l'assassinat du secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, par des frappes aériennes contre la banlieue sud de Beyrouth, vendredi soir.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Avichai Adraee, a déclaré dans un post sur son compte X que l'armée a tué Nasrallah hier (vendredi), ainsi que le chef du front sud du parti, Ali Karki, et un certain nombre d'autres dirigeants de l'organisation.

"Des avions de l'armée de l'air, sous la direction précise de l'Autorité du renseignement militaire, ont attaqué le quartier général central du Hezbollah situé sous un immeuble résidentiel dans la banlieue sud", a ajouté le porte-parole.

L’armée a affirmé que le bombardement avait été mené "alors que les dirigeants du Hezbollah étaient présents à l’intérieur du quartier général et qu’ils coordonnaient des activités terroristes contre les citoyens israéliens", a-t-il déclaré.

Pour rappel, Israël poursuit ses attaques contre le Hezbollah. Depuis la reprise du conflit, 726 personnes ont été tuées au Liban, dont des femmes et des enfants, et plus de 2 100 ont été blessées.

Le Hezbollah et Israël sont engagés dans une guerre transfrontalière depuis le début de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, qui a fait plus de 41 500 victimes, dont la majorité est principalement composée de femmes et d’enfants, à la suite de l’attaque transfrontalière menée par le Hamas le 7 octobre 2023.

La communauté internationale a mis en garde contre les frappes ciblant le territoire du Liban, dans la mesure où il y a un risque d’escalade du conflit de Gaza vers un conflit régional.