AA/ New York / Mohamed Tarek

L’émissaire des Nations Unies pour la Syrie, Staffan De Mistura, a appelé, dimanche, le Conseil de sécurité, à préparer une feuille de route pour mettre en œuvre les termes de l’accord conclu entre Moscou et Washington le 9 septembre courant, et à déclarer une trêve de 48 heures pour permettre aux aides humanitaire de parvenir à l’est d’Alep.

De Mistura a déclaré, lors d'une réunion d’urgence du Conseil de sécurité au sujet de la situation à Alep : « des gens y meurent en grand nombre, le souhait du gouvernement syrien de remporter une victoire militaire imminente est une illusion impossible à réaliser en Syrie, y compris à Alep ».

«Toutes les parties sont responsables de l’application de l’accord sur le cessez-le-feu en Syrie », a-t-il noté, mettant en garde contre le discrédit de la communauté internationale et du Conseil de sécurité, auprès des protagonistes du conflit.

« J’appelle le Conseil de sécurité à exhorter les parties prenantes à s’engager pour une trêve de 48 heures pour permettre l’accès humanitaire à l’est d’Alep (…) le bombardement aérien observé à Alep cible les installations médicales, la station de distribution de l’eau », a-t-il affirmé.

Staffan De Mistura a invité le Conseil de sécurité à se mobiliser, soulignant que s’il démissionnait de son poste en tant qu’émissaire de l’ONU, cela indiquerait que la communauté internationale et les Nations Unies auraient échoué à parvenir à une solution.