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Des partisans du président sud-coréen destitué manifestent contre la décision de la cour

- La Cour suprême a privé Yoon Suk Yeol de ses pouvoirs, jugeant qu'il avait violé la Constitution en déclarant la loi martiale en décembre

Islam Uddin  | 05.04.2025 - Mıse À Jour : 06.04.2025
Des partisans du président sud-coréen destitué manifestent contre la décision de la cour

Istanbul

AA/Istanbul/Islam Uddin

Des partisans de l'ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol se sont rassemblés samedi pour protester contre la décision de la Cour constitutionnelle qui l'a destitué de ses fonctions, demandant son retour immédiat, rapporte l'agence de presse Yonhap.

Malgré la pluie, des milliers de manifestants ont investi le centre de Séoul, dans le quartier de Gwanghwamun, un jour après que la Cour constitutionnelle a privé Yoon de ses pouvoirs, estimant qu'il avait violé la Constitution en déclarant la loi martiale en décembre.

Les manifestants ont scandé des slogans tels que "La destitution est une fraude et invalide" et "Dissoudre la Cour constitutionnelle", tout en critiquant les juges impliqués dans le procès en destitution.

Les huit juges ont estimé que la déclaration de la loi martiale par Yoon "ne répondait pas aux exigences légales d'une crise nationale".

Yoon a été destitué par le parlement le 14 décembre après avoir déclaré la loi martiale dans la nuit du 3 décembre, ce qui a déclenché une crise politique dans le pays.

Le président a déployé des troupes autour du parlement pour empêcher les législateurs de tenir une session spéciale afin d'annuler sa décision.

Cependant, les législateurs ont réussi à entrer dans le bâtiment du parlement, où ils ont adopté une motion et forcé Yoon à annuler son ordre dans les premières heures du 4 décembre.

Plus tard, plusieurs membres du Parti du pouvoir populaire de Yoon ont rejoint l'opposition pour destituer le président, élu en 2022.

En janvier, Yoon a été arrêté et inculpé pour abus de pouvoir et insurrection, devenant le premier président sud-coréen en exercice à être placé en détention.

Sous le coup d'une interdiction de voyager, il a toutefois été libéré par la justice le mois dernier.

Le verdict, entré en vigueur immédiatement, impose la tenue d'une élection présidentielle anticipée dans un délai de 60 jours pour désigner son successeur.

Yoon devrait quitter la résidence présidentielle à l’issue du week-end.

Traduit de l'anglais par Sanaa Amir


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