AA / Moscou

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky refuse d'engager des pourparlers de paix avec la Russie par peur d'être tué, a déclaré sur Telegram, samedi, l'ancien président russe Dmitri Medvedev.

La réticence de l'Occident à accuser la Russie d'être derrière le missile qui a atterri en Pologne cette semaine, est "un symptôme" de sa lassitude à l'égard du gouvernement ukrainien, et en particulier de Zelensky, qui "ne cesse d'aggraver la situation, de se plaindre et de demander plus d'argent et plus d'armes", a déclaré Medvedev, actuellement vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie.

Le missile qui a touché la Pologne et tué deux personnes, près de la frontière ukrainienne, était probablement ukrainien, lancé pour parer à une attaque russe, mais les dirigeants occidentaux estiment que les attaques de la Russie sont finalement responsables de l'incident.

Les États-Unis, l'Union européenne et l'OTAN ne veulent pas d'une "rupture définitive" avec la Russie, qui risquerait de déclencher la troisième guerre mondiale, a déclaré Medvedev, assurant que c'est dans cette optique qu'ils ont commencé à presser Zelensky d'engager des pourparlers de paix avec la Russie.

Or, selon Medvedev, le président ukrainien ne veut pas de négociations parce que c'est dangereux pour lui.

L'ancien président russe affirme que, si Zelensky reconnaissait les territoires contrôlés par Moscou comme des territoires russes, les militaires de son camp et les "nationalistes" iraient jusqu'à le tuer.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj