AA / Ankara / Tuncay Çakmak

Le Président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé que "défendre la cause palestinienne, c'est défendre l'Humanité, la paix et la justice".

Le Chef de l’État turc a pris la parole, vendredi, lors de la réunion du Groupe des Parlements qui soutiennent la Palestine », organisée à Istanbul.

Erdogan a d’abord voulu remercier l’ensembles des présidents de parlements présents pour cet évènement organisé par le président de la Grande Assemblée Nationale de Türkiye, Numan Kurtulmus.

Ont participé les présidents des parlements du Qatar, des Émirats arabes Unis, du Pakistan, de la Malaisie, d’Indonésie, du Sénégal, de la Jordanie, du Bahreïn, ainsi que des vice-présidents des parlements de l’Algérie, de l’Azerbaïdjan et de l’Egypte.

Don son discours, le président turc a tout particulièrement voulu souligner l’inaction et le silence de nombreux pays occidentaux face aux massacres et au génocide israéliens contre les Palestiniens à Gaza.

Il a, en ce sens, dénoncé l’ordre mondial qui ne sait se tenir du côté des innocents et des opprimés.

"Un ordre mondial qui ne soutient pas les opprimés est condamné à être l'instrument des oppresseurs", a-t-il dit.

Il a très fermement dénoncé le silence des pays occidentaux notamment face aux crimes du gouvernement israélien.

"Ceux qui parlent de liberté, de droit et de liberté de la presse depuis des années jouent les trois singes depuis 18 mois face à la politique de massacre d'Israël", a-t-il lancé.

Erdogan a fustigé l’absence de mesures concrètes et de sanctions contre Israël.

"Ces pays occidentaux, qui dégainent l'arme de l'embargo au moindre incident, où sont-ils quand il s'agit d'Israël ?", a-t-il interrogé.

En plus de se taire et de ne pas agir, certains s’empressent d’accuser de terrorisme ceux qui résistent contre les agissements d’Israël, a-t-il par ailleurs dénoncé.

"Ceux qui se taisent pendant que les Palestiniens sont tués tentent de normaliser le génocide en qualifiant la résistance de la population de Gaza de terrorisme", a-t-il dit, saluant le courage et la détermination à défendre sa liberté de la population palestinienne.

Le président turc a par ailleurs souligné l’inaction des organisations de défense des droits de l’homme, notamment de celles qui prétendent lutter pour la liberté de la presse.

"212 journalistes qui transmettaient au monde les faits [à Gaza] ont été tués. Récemment, ils ont tué une journaliste et les dix membres de sa famille", a-t-il rappelé.

Et de poursuivre : "Des journalistes sont tués, les organisations internationales de presse ne font qu'observer. Des enfants sont tués, les défenseurs des droits de l'homme regardent".

Recep Tayyip Erdogan a encore voulu attirer l’attention sur la tyrannie du gouvernement israélien, qui n’hésite pas à user de toutes les armes possibles pour massacrer encore plus de Palestiniens.

"Quand elle n'y arrive pas par les bombes, l'administration israélienne essaie d'éliminer les innocents par la famine, la soif et le manque de médicaments", a-t-il insisté.

Et de rappeler encore une fois : "Dans un état de folie, le gouvernement israélien massacre nos frères et sœurs palestiniens, sans distinguer enfants, femmes, bébés ou personnes âgées"

Face à cette cruauté, Erdogan a appelé la communauté internationale et les peuples du monde entier à soutenir les Palestiniens opprimés.

Il a, ainsi, invité la population israélienne à se dresser contre les agissements de son gouvernement.

"J'appelle non seulement les gens de conscience, mais aussi le peuple d'Israël à prendre des mesures contre la catastrophe à laquelle leurs dirigeants les conduisent", a-t-il. Lancé.

Pour conclure, le Chef de l’État turc a répété l’engagement de la Türkiye en faveur de la cause palestinienne.

"La cause palestinienne, c'est le combat pour la dignité d'un peuple qui a subi toutes sortes de cruautés, de barbaries et de massacres pendant près d'un siècle".

Et de terminer : "Défendre la cause palestinienne, ce n'est pas seulement défendre un peuple opprimé, c'est défendre l'Humanité, la paix et la justice".