Etats-Unis : Itamar Ben-Gvir affirme que les Républicains soutiennent le bombardement des entrepôts d'aide à Gaza
- Le ministre israélien de la Sécurité nationale (extrême droite) a été invité, mardi soir, à un dîner dans la résidence du président Trump à Mar-a-Lago en Floride, auquel ont assisté des membres du parti républicain

Ankara
AA / Ankara / Ahmed Asmar
Le ministre israélien de la Sécurité nationale (extrême droite), Itamar Ben-Gvir, a affirmé, mercredi, que les républicains américains soutiennent son appel au bombardement des entrepôts de nourriture d'aide dans la Bande de Gaza.
Le ministre extrémiste a participé, mardi soir, à un dîner dans la station balnéaire Mar-a-Lago du président américain Donald Trump en Floride, auquel assistaient des membres du parti républicain et des hommes d'affaires.
Il a affirmé dans un communiqué que les hauts responsables républicains présents à Mar-a-Lago soutenaient « sa position claire sur la manière d'agir à Gaza, et que les entrepôts de nourriture et d'aide devaient être bombardés ».
C'est le moyen « d'exercer une pression militaire et politique (sur le Hamas) pour que nos otages soient ramenés sains et saufs à la maison », a-t-il affirmé.
Le Parti républicain n'a pas commenté dans l'immédiat l'affirmation de Ben-Gvir.
Ce dernier est arrivé aux États-Unis lundi, pour sa première visite officielle à Washington depuis qu'il a rejoint le gouvernement de Benyamin Netanyahu en 2022.
Israël estime actuellement que 24 des 59 captifs restants à Gaza sont encore en vie. Par ailleurs, plus de 9 500 Palestiniens croupissent dans les prisons israéliennes, et de nombreux rapports font état de tortures, de privations de nourriture et de négligences médicales ayant entraîné la mort de détenus.
Le 2 mars, Israël a fermé les points de passage vers la Bande de Gaza, empêchant les produits de première nécessité d'entrer dans l'enclave, malgré les nombreux rapports faisant état de la famine qui sévit dans ce territoire dévasté par la guerre.
L'armée israélienne a repris sa guerre génocidaire contre Gaza le 18 mars, rompant ainsi l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers conclu le 19 janvier.
Depuis octobre 2023, Israël a tué près de 51 300 Palestiniens dans l'enclave, pour la plupart des femmes et des enfants.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre de Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.
Israël est également poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre qu'il mène contre l'enclave palestinienne.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj