AA / London / Burak Bir

Le président roumain Klaus Iohannis a annoncé, lundi, sa démission sous la pression des groupes d'opposition qui souhaitaient son éviction.

"Afin d'épargner à la Roumanie et aux citoyens roumains cette crise, cette évolution inutile et négative, je démissionne du poste de président de la Roumanie", a-t-il déclaré dans un discours télévisé, ajoutant qu'il quitterait ses fonctions mercredi.

Cette décision intervient après le dépôt par l'opposition d’une motion au Parlement visant à le destituer.

"C'est une décision inutile, car dans quelques mois, je quitterai mes fonctions. C'est une décision infondée, car je n'ai jamais violé la Constitution. C'est une décision préjudiciable", a déclaré Iohannis, 65 ans, lors de son discours.

En décembre dernier, la Cour constitutionnelle roumaine a annulé le second tour de l’élection présidentielle prévu le 8 décembre.

Le candidat d'extrême droite, Calin Georgescu, avait remporté le premier tour le 24 novembre, suscitant des accusations d'ingérence russe et conduisant finalement à l'annulation de l'élection par la Cour constitutionnelle.

Le premier tour du nouveau scrutin aura lieu le 4 mai. Si aucun candidat n'obtient plus de 50 % des voix, un second tour aura lieu le 18 mai.

Le deuxième et dernier mandat de Iohannis a expiré le 21 décembre, mais il devait rester en poste jusqu’à ce qu’un successeur soit élu.