Faits marquants de l'actualité internationale
Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures.
Tunisia
AA / Tunis / Fatma Ben Amor
*Moyen-Orient
- Près de 200 missiles ont été tirés vers Israël par l’Iran pour "venger" Nasrallah et Haniyeh
Près de 200 missiles ont été tirés vers Israël par l’Iran, a annoncé mardi soir, Tel Aviv.
De leur côté, les Gardiens de la révolution iraniens ont indiqué, dans un communiqué, avoir frappé des "cibles" en Israël avec des "dizaines" de missiles, pour venger Hassan Nasrallah - le secrétaire général du Hezbollah libanais - et Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas.
La riposte iranienne intervient au lendemain des déclarations du président iranien, Massoud Pezeshkian, selon lesquelles Américains et Européens avaient promis à Téhéran un cessez-le-feu dans la bande de Gaza s'il s’abstenait de riposter à l'assassinat par Israël d'Ismail Haniyeh (fin juillet), mais qu'ils n'avaient pas tenu cette promesse, selon des médias d'État iraniens.
La radio de l’armée israélienne a rapporté que "l’Iran a tiré au moins 200 missiles provoquant le déclenchement des sirènes d’alerte dans tout le territoire d’Israël".
- Maison Blanche : Biden demande à l'armée américaine d'intercepter les missiles iraniens visant Israël
Le président américain, Joe Biden, a ordonné à l'armée américaine d'intercepter les missiles balistiques iraniens ciblant Israël, a fait savoir la Maison Blanche.
Dans un communiqué de la Maison Blanche publié mardi, il a été indiqué que le président Biden et la vice-présidente Kamala Harris "surveillent l'attaque iranienne contre Israël depuis la salle de crise de la Maison Blanche".
Par ailleurs, Biden et Harris reçoivent régulièrement des mises à jour de leur équipe de sécurité nationale concernant les développements liés aux dernières attaques, a indiqué la même source.
Enfin, Biden a demandé à l'armée américaine d'aider Israël à se défendre contre les attaques iraniennes et d'intercepter les missiles balistiques visant Israël.
- Fusillade à Tel-Aviv : Au moins six morts et neuf blessés
Au moins six personnes ont été tuées et neuf autres blessées mardi à Tel-Aviv dans une attaque à l'arme automatique perpétrée par deux assaillants, qui ont été "neutralisés", a annoncé la police israélienne après avoir fait état initialement de quatre morts et sept blessés.
Selon des images de caméras de surveillance reprises par la télévision israélienne, les deux tireurs ont ouvert le feu en descendant d'un tramway à l'arrêt de Sdérot-Yéroushalaïm, dans le quartier de Jaffa.
Les deux assaillants ‘’ont été neutralisés sur place’’, a ajouté la police dans un communiqué.
Le service de secours israélien, Magen David Adom (MDA) a déployé ses équipes sur place. Les blessés, dont certains dans un état critique, ont été évacués vers les hôpitaux Wolfson à Holon et Ichilov à Tel Aviv, selon la chaîne i24News, basée en Israël.
- Le Hezbollah dément les allégations israéliennes d'une invasion au sud du Liban
Le groupe libanais Hezbollah a démenti ce mardi les allégations israéliennes concernant une invasion au sud du Liban et d'affrontements directs avec ses combattants.
« Les allégations israéliennes d'invasion du Liban sont des mensonges », a déclaré le porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif, dans un communiqué.
« Il n'y a pas eu d'affrontements directs entre les combattants du Hezbollah et les forces d'occupation israéliennes », a-t-il ajouté.
L'armée israélienne a déclaré tôt ce mardi avoir lancé des opérations terrestres « limitées et ciblées » dans le sud du Liban.
- L'armée israélienne dit avoir éliminé, Mohammad Jaafar Kassir, un haut commandant du Hezbollah
L’armée israélienne a annoncé, mardi soir, avoir "éliminé Mohammad Jaafar Kassir, le commandant de l'unité chargée du transfert d'armements de l'Iran vers le Hezbollah, lors d’une frappe sur la capitale libanaise, Beyrouth".
Dans un communiqué publié sur X, l'armée a déclaré avoir "éliminé ce mardi dans une frappe sur Beyrouth, Mohammad Jaafar Kassir, commandant de l'unité 4400, qui est responsable du transfert des moyens de combat de l'Iran et de ses mandataires vers le Hezbollah au Liban".
Mohammad Jaafar Kassir était ‘’l’un des hauts commandants du Hezbollah et l’une des parties les plus actives de l’axe ‘’Iran-Hezbollah-Syrie’’, indique le communiqué militaire israélien, soulignant qu’’’il était proche du régime iranien’’.
*OTAN
Mark Rutte succède officiellement à Jens Stoltenberg à la tête de l'OTAN
L'ancien Premier ministre néerlandais Mark Rutte a officiellement pris ses fonctions de secrétaire général de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) ce mardi, en remplacement du Norvégien Jens Stoltenberg qui a dirigé l'alliance atlantique durant une décennie.
S'exprimant lors de la cérémonie de passation, Mark Rutte a déclaré qu'il allait travailler sur trois priorités en tant que secrétaire général, la première étant de maintenir la force de l'OTAN et de garantir que les défenses des alliés demeurent efficaces et crédibles contre toutes les menaces.
"La deuxième priorité est d'intensifier notre soutien à l'Ukraine et de la rapprocher toujours plus de l'OTAN, car il ne peut y avoir de sécurité durable en Europe sans une Ukraine forte et indépendante", a-t-il affirmé.
*Japon
Shigeru Ishiba élu Premier ministre
Shigeru Ishiba, le nouveau chef du Parti libéral démocrate (PLD) au pouvoir au Japon, a été élu Premier ministre du pays lors d'une session extraordinaire tenue à la Chambre des représentants.
L'élection a été organisée pour les membres du Parlement au cours d'une session tenue à la Chambre des représentants, l'aile inférieure du Parlement japonais.
Ishiba devient ainsi le 102e premier ministre du Japon, avec 291 votes en faveur de son parti, le PLD, et de son partenaire, le Komeito, au sein de la Chambre des représentants, qui compte 465 sièges.
Shigeru Ishiba, 67 ans, succède à Fumio Kishida, qui a démissionné tôt mardi, en même temps que son cabinet.
*France
Économie, sécurité, immigration et politique internationale: ce qu’il faut retenir du discours de politique générale de Barnier
Le Premier ministre français, Michel Barnier, s’est adressé mardi, aux députés depuis l’Hémicycle, prononçant son discours de politique générale, axé sur plusieurs priorités, dont la sécurité, l’immigration, l’économie, ou encore la situation géopolitique internationale.
Dès le début de sa prise de parole très attendue, le chef du gouvernement a fait savoir qu’il se fixait « deux exigences: la réduction de (la) double dette budgétaire et écologique » du pays.
Il a notamment expliqué que la volonté de son gouvernement est de « ramener le déficit » de la France « à 5% en 2025 » et de « revenir sous le plafond de 3% en 2029 ».
Ce discours de politique générale était particulièrement scruté et permet désormais de connaître les dossiers prioritaires du nouveau gouvernement français.
Le Premier ministre, qui ne dispose d’aucune majorité au sein de l’Hémicycle, n’a pas souhaité se soumettre aux votes des députés.
*France - Algérie
Le ministre français de l'Intérieur n'exclut pas la renégociation de l'Accord de 1968
Le nouveau ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, n'a pas exclu la renégociation de l'Accord de 1968 signé entre la France et l'Algérie, qu'il a qualifié de "déséquilibré".
Lors d'une interview accordée dimanche à LCI, Bruno Retailleau a été interrogé par Darius Rochebin sur une éventuelle renégociation de cet accord. "Je n'ai aucun tabou... aucun tabou ... bien entendu", a-t-il répondu.
Interviewé de son bureau, place Beauvau, Retailleau a enchaîné : "L'Accord de décembre 68 est un accord déséquilibré, très avantageux pour l'Algérie, très désavantageux pour la France. On doit avoir le courage de le mettre sur la table".
"Je ne parle pas d'affrontement, je pense que c'est une question de réciprocité. C'est la même chose d'ailleurs en matière de migration. La migration, il y a une partie d'hospitalité quand on vient légalement, on accueille, mais la contrepartie de cette hospitalité, c'est la réciprocité et ça doit s'appliquer pour tout", a-t-il encore indiqué, ajoutant que les gens qui viennent en France "doivent respecter la loi".
*Tunisie
- Le candidat à la présidentielle, Ayachi Zammel, condamné à 12 ans de prison
Le candidat à la présidentielle prévue dimanche 6 octobre en Tunisie, Ayachi Zammel, a été condamné à 12 ans de prison par la justice tunisienne dans quatre affaires liées aux falsifications de parrainages nécessaires pour prétendre à la magistrature suprême.
‘’Le tribunal de première instance de Tunis 2 a condamné Ayachi Zammel à 12 ans de prison dans quatre affaires liées aux falsifications de parrainages, trois ans pour chaque dossier’’ a déclaré Faouzi Jaballah, membre du comité de défense, à Anadolu.
Il a ajouté que Siwar Bargaoui, secrétaire générale du mouvement Azimoun dirigé par Zammel, a également écopé de 12 ans de prison dans la même affaire.
‘’Ayachi Zammel et Siwar Bargaoui ont été interdits de voter selon le même verdict, mais ce jugement peut faire l’objet d’un appel’’, a déclaré Maître Jaballah.
- Quatre-vingt-dix professeurs de droit dénoncent une violation des principes de l’Etat de droit
Quelque 90 professeurs de droit et de sciences politiques tunisiens ont dénoncé dans une déclaration commune ce qu’ils ont qualifié de "flagrante violation des principes de l’Etat de droit", sur fond d’amendement de la loi électorale par l’Assemblée nationale, le 27 septembre dernier.
L’information a été rapportée lundi par l’agence Tunis Afrique presse (TAP / Officielle), sans divulguer les noms des signataires.
Selon ces spécialistes du droit, "l'adoption par le Parlement de l'amendement du Code électoral une semaine avant l’élection présidentielle constitue une violation flagrante des principes sur lesquels repose l'État de droit".
"Les normes internationales pour des élections équitables interdisent de modifier les règles électorales durant l'année du scrutin", ont-ils considéré.
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