Politique, Monde

Faits marquants de l'actualité internationale

Ekip  | 27.03.2025 - Mıse À Jour : 28.03.2025
Faits marquants de l'actualité internationale

Tunisia

AA / Tunis / Fatma Ben Amor

*Moyen -Orient

- ONU : « 142 000 personnes déplacées à Gaza en une semaine », sur fond d'aggravation de la crise humanitaire

L'ONU a rapporté, mercredi, qu'au moins 142 000 personnes ont été déplacées dans la Bande de Gaza en une semaine, alors que les bombardements israéliens et les ordres de déplacement se multiplient.

Citant le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré lors d'une conférence de presse que « les bombardements incessants et les ordres de déplacement quotidiens, associés au blocus permanent de l'entrée des marchandises à Gaza et au refus systématique des opérations humanitaires à l'intérieur de l'enclave, ont un impact dévastateur sur l'ensemble de la population, qui compte plus de deux millions de personnes ».

Mettant en garde contre le fait qu' « à Gaza, tout vient à manquer - les vivres, le temps et la vie », Dujarric a noté que l'espace de survie des civils « se rétrécit au fur et à mesure que de nouveaux ordres de déplacement israéliens sont émis chaque jour ».


- Erdogan : Face au silence des puissances occidentales, Israël poursuit sa politique de génocide

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a réaffirmé mercredi le soutien de la Türkiye au peuple palestinien, qualifiant de « génocide » la politique du gouvernement israélien à Gaza.

« La Türkiye apportera tout le soutien nécessaire au peuple palestinien frère », a martelé Erdogan lors d’un discours prononcé à l'occasion d’un événement organisé à Ankara, la capitale turque.

Il a accusé Israël de poursuivre « sa politique de génocide » malgré la période de Ramadan.

« Face au silence des puissances occidentales, le gouvernement israélien, qui devient chaque jour plus arrogant et plus voyou, poursuit sa politique de génocide même pendant le Ramadan », a-t-il lancé.

Le chef de l’État turc a également promis une action résolue pour mettre fin aux violences dans la bande de Gaza.


*Guerre en Ukraine

- Macron évoque un possible contingent militaire européen en Ukraine pour garantir la paix

Le Président français Emmanuel Macron a affirmé que « la France restera résolument aux côtés de l’Ukraine », à l’issue d’une rencontre à l’Élysée avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Lors d'une déclaration conjointe avec le Président ukrainien, le chef d'État français a rappelé que cette réunion bilatérale vise à préparer le sommet international du lendemain, destiné à renforcer le soutien européen à Kiev et à poser les bases d’un futur accord de paix avec la Russie. Emmanuel Macron a précisé que « nous sommes dans une phase décisive du conflit » et que l’Ukraine « mène un combat qui dépasse ses seules frontières ».

Interrogé sur la possibilité d’un déploiement de soldats étrangers en Ukraine, Macron a évoqué l’hypothèse de forces européennes pouvant « tenir des positions dans la zone de paix en territoire ukrainien ». Il a précisé qu’il ne s’agirait pas de troupes combattantes, mais de forces dissuasives présentes « en deuxième ligne », dans le cadre d’un futur accord de cessez-le-feu. Le Président français a insisté sur le fait que « sur la ligne de front, ce ne seront pas de troupes européennes qui seront déployées » sur la base du volontariat de chaque pays.


- "La meilleure garantie de sécurité pour notre pays, c'est l'OTAN" (Volodymyr Zelensky)

"La meilleure garantie de sécurité pour notre pays, c'est l'OTAN", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

S'exprimant dans une interview diffusée mercredi soir sur France 2, le président ukrainien a souligné que cette question d'adhésion à l'OTAN "dépend des Etats-Unis" expliquant que "la position prorusse de la Hongrie va s'effondrer. Le problème, [c'est si] les Etats-Unis ne sont pas prêts à franchir ce pas, (…) de prendre l'Ukraine au sein de l'OTAN".

Interrogé sur le rôle que doivent jouer les pays européens pour empêcher le rapprochement des Etats-Unis de Vladimir Poutine, Zelensky a souligné : "Il faut que les leaders européens parlent avec Donald Trump, que le cercle autour de Donald Trump soit le plus large possible, plus large qu'aujourd'hui".

S'agissant de l'inquiétude de plusieurs pays d'Europe de l'Est d'être les prochaines cibles d'une offensive russe, le président ukrainien a déclaré : "Je connais les risques pour les pays européens qui ont fait partie de l'Union soviétique. (...) Nous savons ce que veut Vladimir Poutine. (...) Peut-être, malheureusement, que tous les partenaires n'en sont pas conscients".


- La Russie rejette toute cession du contrôle de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia à l'Ukraine

La Russie a rejeté, mardi, l’idée de transférer le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP) à l'Ukraine ou à tout autre pays, qualifiant cela d'« impossible ».

Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a insisté sur le fait que la centrale est une « installation nucléaire russe », soulignant que le transfert de l’installation ou de son contrôle à l’Ukraine ou à tout autre pays est « impossible ».

« Tous les employés de la centrale sont des citoyens de la Fédération de Russie. Leurs vies ne peuvent pas être mises en jeu, surtout compte tenu des atrocités commises par les Ukrainiens et qu'ils continuent de commettre sur le territoire de notre pays », a-t-il précisé.

Le communiqué a également rejeté la possibilité d’une exploitation conjointe de la centrale, y compris avec la participation d’organisations internationales, qualifiant cette idée de « sans précédent dans la pratique mondiale ».


*OTAN

Quatre soldats américains tués en Lituanie

Quatre soldats américains, portés disparus lors d’un exercice d’entraînement près de la ville de Pabradė, en Lituanie, à proximité de la frontière avec le Belarus, ont été tués, a annoncé mercredi le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte.

En visite officielle à Varsovie, Rutte a partagé cette information avec les journalistes, précisant avoir appris la nouvelle en cours de conférence de presse.

"Alors que je vous parle, la nouvelle vient de tomber : quatre soldats américains ont été tués dans un incident survenu en Lituanie", a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’avait pas de détails sur les circonstances de l’événement.

Plus tôt dans la journée, le Commandement des États-Unis pour l’Europe et l’Afrique avait signalé la disparition des quatre militaires lors d’un entraînement tactique dans la même zone. Une opération de recherche conjointe avec les forces de sécurité lituaniennes avait été lancée avant la confirmation de leur décès.

Les causes de cet incident demeurent inconnues pour l’heure, et une enquête devrait être ouverte pour faire la lumière sur ce drame survenu dans une région sensible proche des frontières orientales de l’OTAN.


*Corée du Sud

Le leader de l'opposition acquitté, voie ouverte pour sa candidature présidentielle

Un tribunal sud-coréen a acquitté mercredi le leader de l'opposition Lee Jae-myung dans une affaire dite de « mensonge », ouvrant ainsi la voie à une possible candidature à la prochaine élection présidentielle.

Lee, leader du Parti démocratique, avait été condamné à un an de prison avec sursis pour avoir prétendument proféré de fausses déclarations lors de sa campagne présidentielle de 2022, en violation des lois électorales sud-coréennes.

Suite à l'annulation de cette condamnation par la Haute Cour de Séoul, Lee a dénoncé le caractère politique de l'affaire, qualifiant la procédure de gaspillage d’énergie et de ressources publiques.

En vertu du droit sud-coréen, les politiciens reconnus coupables de violations des lois électorales sont interdits de candidature pendant cinq ans.

Lee est considéré comme un candidat potentiel de premier plan si la destitution du président suspendu Yoon Suk Yeol est confirmée par la Cour constitutionnelle.


*France

- LFI lance une pétition pour « convoquer une Assemblée constituante » afin de passer à la VIe République

La France insoumise (LFI) a lancé une pétition sur le site de l'Assemblée nationale, afin de "convoquer une Assemblée constituante" en vue d'instaurer une VIe République. Cette initiative, intégrée dans les débats de l'hémicycle, s'inscrit dans un contexte de tensions politiques accrues.

Intitulée "Pour la 6e République - Pour la convocation d'une Assemblée Constituante", la pétition a été lancée le 25 mars 2025 à l'initiative des députés insoumis Pierre-Yves Cadalen (Finistère) et Mathilde Panot (Val-de-Marne).

Cette pétition fait suite à la proposition de résolution déposée le mardi 21 janvier 2025 par la France Insoumise, visant à la convocation d’une Assemblée constituante chargée de rédiger la Constitution de la Sixième République.

Dans le texte accompagnant la pétition, les initiateurs dénoncent "le non-respect des élections législatives de juillet 2024 par Emmanuel Macron", qu'ils considèrent comme une "crise politique majeure".


- Une trentaine de nouvelles plaintes déposées par d’anciens élèves de Notre-Dame de Garaison

Une trentaine de nouvelles plaintes a été déposée ce mercredi au tribunal de Tarbes pour des accusations de violences d’échelles et physiques survenues au sein de l’établissement privé catholique Notre-Dame de Garaison, selon une information confirmée par la presse française.

Ces nouvelles plaintes interviennent en supplément des trois plaintes déjà déposées début mars par d’anciens élèves du groupe scolaire.

Les témoignages de victimes ont été compilés par le collectif de victimes de Notre-Dame de Garaison, qui s’est constitué dans le sillage du scandale Bétharram à la fin de l’hiver.

Auditionné le 20 mars dernier, devant la commission d’enquête parlementaire sur les violences faites aux enfants en milieu scolaire, le collectif avait fait état de de violences et de viols perpétrés notamment par des prêtres.

Cette nouvelle salve de plaintes est déposée alors que 152 plaintes visent le groupe scolaire catholique Notre-Dame de Bétharram, situé à proximité de Pau dans le Béarn.


*Soudan

Khartoum est "libre" après l’expulsion des RSF

Le président du Conseil souverain du Soudan, Abdel Fattah al-Burhani, est arrivé au palais présidentiel mercredi soir et a déclaré, "Khartoum est libre" après l'expulsion des Forces de soutien rapide (FSR), les paramilitaires.

« C'est fini… Khartoum est libre », a déclaré al-Burhani, également commandant de l'armée, depuis le palais présidentiel entouré de dizaines de soldats, selon les médias locaux.

Plus tôt mercredi, la plateforme officielle du gouvernement de l'État a déclaré sur Facebook que Khartoum était débarrassée des FSR.

L'armée a annoncé vendredi qu'elle avait repris le contrôle du palais présidentiel, tandis que les FSR ont minimisé cette perte, insistant sur le fait qu'elle ne signifiait pas une défaite.

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