Monde

Faits marquants de l'actualité internationale

Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures

Ekip  | 16.04.2025 - Mıse À Jour : 17.04.2025
Faits marquants de l'actualité internationale

Tunisia

AA / Tunis / Salim Boussaïd

  • Gaza

Le bilan des victimes du génocide israélien s'alourdit à 51 000 morts

Le ministère de la Santé de la Bande de Gaza a annoncé, mardi, que le bilan des victimes du génocide israélien, depuis octobre 2023, est passé à « 51 000 martyrs et 116 343 blessés ».

Dans son bulletin statistique quotidien sur le nombre de morts et de blessés dus au génocide israélien, le ministère a déclaré : « 17 martyrs et 69 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de la Bande de Gaza au cours des dernières 24 heures ».

Il a ajouté que « le nombre de morts et de blessés depuis le 18 mars 2025 (date de la reprise de la guerre génocidaire) s'élève à 1 630 martyrs et 4 302 blessés ».

Selon le ministère, le bilan des victimes de la guerre israélienne, depuis le 7 octobre 2023, a atteint « 51 000 martyrs et 116 343 blessés ».

Et de souligner qu' « un certain nombre de victimes sont toujours sous les décombres et dans les rues, sans que les ambulances et les équipes de la défense civile ne puissent les atteindre ».


Macron à Netanyahu : "Le cessez-le-feu est la seule façon d’assurer la libération des otages"​​​​​​​

Emmanuel Macron a de nouveau exhorté Israël à accepter un cessez-le-feu à Gaza, estimant que seule une telle trêve permettrait d'obtenir la libération des otages toujours détenus par le Hamas. Dans un message publié mardi sur X (anciennement Twitter), à l’issue d’un nouvel échange téléphonique avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, le Président français a livré les grandes lignes de sa position diplomatique.

"Je viens de m’entretenir avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou", écrit Emmanuel Macron. Le Président rappelle avoir "redit le soutien de la France à la sécurité d’Israël et de son peuple", précisant que "la libération de tous les otages a toujours été une priorité absolue, tout comme la démilitarisation du Hamas".

Mais c’est sur les conditions de cette libération que le chef de l’État a été le plus explicite. "J’ai exprimé très clairement ma position : le cessez-le-feu est la seule façon d’assurer la libération des otages toujours retenus par le Hamas", souligne Emmanuel Macron, liant ainsi pour la première fois de manière aussi directe la fin des combats et la libération des captifs.

Le Président français insiste également sur l’urgence humanitaire à Gaza. "L’ouverture de tous les points de passage de l’aide humanitaire est une nécessité vitale pour les populations civiles de Gaza", affirme-t-il, avant d’évoquer sa visite récente à El-Arish, en Égypte. "Je l’ai vu à El-Arish, cette aide est bloquée de l’autre côté de la frontière. Elle doit parvenir aux civils le plus vite possible", insiste-t-il.


  • Liban

Le président libanais, Joseph Aoun, veut faire de 2025 ‘’l'année du monopole de l'Etat sur les armes’’

Le président libanais Joseph Aoun a déclaré, mardi, qu’il œuvrait à faire de 2025 ‘’l'année du monopole de l'Etat [libanais] sur les armes.’’

Dans un entretien accordé au quotidien qatari al-Arabi al-Jadeed, en marge de sa visite officielle au Qatar, Joseph Aoun est longuement revenu sur le processus de désarmement du Hezbollah.

‘’La décision de donner à l’État le monopole des armes a été prise. Reste à déterminer les modalités d’exécution, que je conçois comme un dialogue bilatéral entre la présidence de la République et le Hezbollah’’, a expliqué l’ancien commandant en chef de l’armée libanaise, cité par le quotidien libanais L'Orient-Le Jour.

‘’À ceux qui me critiquent parce que je veux retirer les armes du Hezbollah par le dialogue : que feraient-ils à ma place ?’’, a-t-il interrogé, assurant : ‘’J'œuvre à faire de 2025 l’année de la monopolisation des armes par l’État.’’

Et d’ajouter : ‘’L'armée libanaise opère dans le sud du Liban et dans la vallée de la Bekaa (est) pour mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu. L'armée a fermé des tunnels et confisqué et détruit des dépôts d’armes et de munitions du Hezbollah sans aucune obstruction ou objection de la part de ce parti’’.


  • Israël

9 500 universitaires, enseignants et médecins exigent la libération des otages et la fin de la guerre à Gaza

Plus de 9 500 universitaires, enseignants et professionnels de la santé israéliens, ainsi qu’environ 1 000 parents, ont signé lundi des pétitions appelant le gouvernement de Tel-Aviv à garantir la libération des otages retenus dans la bande de Gaza, même si cela devait entraîner la fin de la guerre dans l’enclave.

Selon le journal Haaretz, environ 3 500 universitaires ont signé une pétition soutenant une précédente lettre des réservistes de l’Armée de l’air israélienne, demandant le retour des otages et la fin des hostilités.

"Nous, membres du personnel académique dans les établissements d'enseignement supérieur, nous nous joignons à l'appel des soldats de l'Armée de l'air et demandons le retour immédiat des otages, même si cela nécessite d'arrêter la guerre sur-le-champ", indique la pétition.

Les universitaires ont soutenu que "la guerre sert principalement des intérêts politiques et personnels. Sa continuation entraînera la mort des otages, des soldats et des civils innocents, et épuisera les forces de réserve."


  • Türkiye

Erdogan : La Türkiye soutient la Syrie contre les tentatives de bloquer la paix et la stabilité

La Türkiye s'opposera à toute tentative d'empêcher la Syrie d'atteindre une paix durable et la stabilité, a averti le président turc mardi, réaffirmant son soutien continu au gouvernement syrien.

« Quiconque tente d'empêcher la Syrie d'atteindre une paix durable et la stabilité, je le dis clairement, nous le trouverons face à nous aux côtés du gouvernement syrien », a déclaré Recep Tayyip Erdogan après une réunion du Cabinet dans la capitale Ankara.

« Tout comme nous n'avons pas permis à la Syrie d'être divisée par un corridor terroriste, nous ne permettrons pas que ce pays soit divisé par d'autres corridors non plus », a averti Erdogan.

« Il n'est pas question de revenir à la période précédant le 8 décembre en Syrie. Avec la révolution du 8 décembre, une nouvelle ère a commencé dans le pays. Au lieu de tester les limites de la patience de la Türkiye en Syrie, certains acteurs devraient apprécier l'amitié de la Türkiye, agir comme un État et non comme un groupe (terroriste) », a-t-il ajouté.

Le dirigeant turc a également réaffirmé que la Türkiye continuera à privilégier la justice, la paix et la diplomatie à un moment où les tensions augmentent et de nouvelles crises surgissent constamment.


234 suspects arrêtés dans le cadre de la lutte internationale contre le trafic de stupéfiants

Le ministre turc de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a fait savoir que 234 membres de haut niveau d'organisations criminelles, dont 9 à l'étranger, ont été arrêtés dans le cadre de l'opération "Orkinos-Bulut" menée simultanément contre des organisations criminelles internationales.

Lors d'une conférence de presse tenue mardi au ministère de l'intérieur, Yerlikaya a déclaré qu'une très vaste opération avait été menée dans la matinée contre les principaux membres d'organisations criminelles qui se livraient au trafic de stupéfiants au niveau national et international et tentaient de blanchir le produit de ce crime.

Le ministre a précisé que l'opération a été menée simultanément dans 20 provinces dont Istanbul, sous la coordination de la direction générale de la sécurité et du département de lutte contre la criminalité liée aux stupéfiants, du département Interpol-Europol, de la direction de la sécurité d'Istanbul, de l'Organisation européenne de police Europol et des forces de police des Pays-Bas, de l'Allemagne, de l'Espagne et de la Belgique.

Yerlikaya a ajouté que des informations et des documents ont été échangés avec les services de police de France, du Royaume-Uni, d'Australie, des États-Unis, de Grèce, de Serbie, d'Azerbaïdjan, du Kosovo, de Bulgarie, de Macédoine du Nord, du Brésil et d'Iran au cours de l'opération.



  • Royaume-Uni

Ouverture d'une enquête pour « crime de haine islamophobe » après la profanation de 85 tombes musulmanes

La police britannique a ouvert une enquête, mardi, sur ce qui est considéré comme un crime de haine islamophobe après la profanation de 85 tombes, dont beaucoup appartenaient à des bébés et à de jeunes enfants, dans la section musulmane du cimetière de Carpenders Park Lawn, à Watford.

La police du Hertfordshire a déclaré que les actes de vandalisme, découverts par une famille en deuil lors d'une visite du site, ont profondément choqué et bouleversé la communauté musulmane locale.

Des patrouilles supplémentaires sont effectuées dans la zone et la police lance un appel à témoins ou à toute personne ayant des informations à communiquer.

L'inspecteur Will Rogers-Overy a confirmé que des officiers supérieurs travaillaient avec les dirigeants de la communauté pour apporter un soutien aux familles affectées.

« Dans les jours à venir, nous allons renforcer le dialogue avec la communauté musulmane, qui a été particulièrement touchée par cet horrible crime », a-t-il déclaré.


  • France

Attaques coordonnées contre des prisons : Le Parquet national antiterroriste se saisit de l’enquête

​​​​​​​Le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi mardi de l’enquête ouverte après plusieurs attaques contre des prisons françaises, marquées par des tirs à l’arme automatique et des incendies de véhicules.

Cité par Le Monde, le PNAT a annoncé avoir confié les investigations à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, précisant que les qualifications exactes seront « communiquées ultérieurement ». Ces actes viseraient à intimider les services pénitentiaires dans un contexte de lutte renforcée contre les réseaux de narcotrafic.

La prison de Toulon-La Farlède, notamment, a été ciblée par des tirs dans la nuit du 14 au 15 avril. Le syndicat FO-Justice rapporte « quinze impacts sur la porte d’entrée » de l’établissement. À Villepinte, trois véhicules ont été incendiés, dont deux appartenant à des agents. Des bidons d’hydrocarbures ont été découverts sur les lieux, appuyant la thèse d’attaques préméditées. D’autres établissements à Nanterre, Valence, Marseille, Réau ou encore à l’École nationale d’administration pénitentiaire d’Agen ont également été touchés.

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a dénoncé sur X une « tentative d’intimidation » contre la République. Il affirme que les mesures prises contre le narcobanditisme « dérangent profondément les réseaux criminels ». Darmanin s’est rendu dans l’après-midi à Toulon pour « soutenir les agents concernés ».


Budget : "L'heure est décisive", estime François Bayrou (conférence de presse)

Le Premier ministre français, François Bayrou, a affirmé, ce mardi en conférence de presse à l'occasion du lancement du "Comité d'alerte sur le Budget", que l'heure était "décisive".

"Il est des rendez-vous cruciaux dans l'agenda politique du gouvernement, il est des heures décisives et celle-ci en est une", a déclaré Bayrou, promettant de "parler le langage de la vérité". "Notre conviction est que seule une prise de conscience de nos concitoyens, seule la confrontation les yeux ouverts avec la vérité de notre situation peut soutenir une action déterminée", a-t-il noté lors de cette conférence de presse sur les finances publiques au cours de laquelle il a donné les grandes orientations du budget 2026 et de la politique du gouvernement dans les semaines à venir.

Pour François Bayrou, la France "ne produit pas assez" pour financer les services publics. "[Nous n'avons] pas assez de moyens pour les services publics ou la vie du foyer. Y a-t-il une explication certaine sur la situation de cette relation ? Notre réponse est oui [...] Nous n'avons pas assez de ressources parce que notre pays ne produit pas assez", a-t-il estimé.

Il a affirmé que la France est "le pays du monde qui dépense le plus d’argent public, 57% de notre produit intérieur contre 50% de recettes", notant toutefois que le pays "est loin d'être au sommet du classement des pays de l'OCDE pour le niveau de vie".


  • France / Maroc

Paris et Rabat veulent œuvrer conjointement en Afrique via une feuille de route

La France et le Maroc ont exprimé leur volonté d’œuvrer conjointement en Afrique, au travers d’une feuille de route commune, a annoncé le Quai d'Orsay dans un communiqué rendu public mardi sur son site officiel.

Ledit communiqué a été émis à l'occasion de la visite à Paris du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lundi en fin de journée, où il a été reçu par son homologue français Jean-Noël Barrot.

"Les deux ministres ont échangé sur les questions régionales et internationales, en particulier les relations euro-méditerranéennes, la situation au Proche-Orient et sur le continent africain. Ils ont réaffirmé leur volonté de mettre la coopération franco-marocaine au service du règlement des crises régionales et de la défense de l’ordre juridique international", peut-on lire dans le communiqué.

"Ils ont exprimé, en particulier, leur volonté d’œuvrer conjointement en Afrique, au travers d’une feuille de route commune", a ajouté la même source.


  • France / Algérie

La France rappelle son ambassadeur en Algérie « pour consultations » et expulse « 12 agents algériens »

La France a décidé de rappeler son ambassadeur en Algérie « pour consultations » et d'expulser « 12 agents algériens » de son territoire, a annoncé mardi le ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, Jean-Noël Barrot, dans un publication sur le réseau social X.

Ce dernier assure agir « en réponse » à la « décision injustifiée et incompréhensible » des autorités algériennes, de procéder à l’expulsion de 12 fonctionnaires français du territoire algérien.

« Les autorités algériennes ont choisi l’escalade: nous répliquons comme annoncé (…). Le dialogue, toujours, mais pas à sens unique » a-t-il déclaré pour justifier la décision du Quai d’Orsay.

Dans le même temps, l’Elysée a publié un communiqué de presse dans lequel il est indiqué que « la France prend note avec consternation de la décision des autorités algériennes d’expulser 12 agents diplomatiques ».

La présidence estime que « cette décision méconnait les règles élémentaires des procédures judiciaires » et accuse l’Algérie de prendre « la responsabilité d’une dégradation brutale (des) relations bilatérales » entre les deux pays.



  • Algérie / Chine

4,5 milliards de dollars d'investissement chinois en Algérie

Les entreprises chinoises s’engagent à réaliser des investissements directs en Algérie d’une valeur de 4,5 milliards de dollars. Selon le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, les Chinois ont enregistré, jusqu’au mois de mars dernier, 42 projets, dont la plupart sont des investissements directs dans le secteur industriel.

« L’agence a enregistré 42 projets d’investissement chinois au niveau du guichet unique des grands projets et des investissements étrangers depuis la création de l’agence en novembre 2022 jusqu’en mars dernier, pour un montant total dépassant 614 milliards de DA, soit 4,5 milliards de dollars », a fait savoir ce responsable à l’ouverture, ce mardi à Alger, des travaux du forum d’affaires algéro-chinois.

Ces projets, a-t-il expliqué, « sont répartis entre investissements directs (22 projets) et projets en partenariat entre des entreprises chinoises et des opérateurs algériens (20 projets) ». « La plupart dans le secteur industriel, ce qui témoigne de l’intérêt croissant des opérateurs chinois pour l’investissement direct en Algérie », s’est félicité le responsable algérien.

Selon lui, plusieurs investisseurs chinois ont exprimé leur volonté de lancer des projets d’investissement dans divers domaines, que l’agence examine en coordination avec les secteurs concernés.


  • Soudan

L’armée reprend trois zones et un camp aux FSR à l’ouest d’Omdourman

L’armée soudanaise a annoncé, ce mardi, avoir avancé à l’ouest d’Omdourman, reprenant ainsi le contrôle de trois zones et d’un camp stratégiques jusque-là occupés par les Forces de soutien rapide (FSR).

Dans un communiqué, elle affirme poursuivre ses succès militaires dans la région, déclarant : « Nos forces ont aujourd’hui écrasé et détruit la milice des FSR ».

En effet, les localités d’Al-Safwa, d’Al-Hilla Al-Jadida, le village d’Al-Safirah ainsi que le camp de Konan sont désormais sous son contrôle. Par ailleurs, l’armée indique que les dernières poches de résistance sont en cours de nettoyage afin d’éliminer toute présence des FSR.

En outre, le communiqué précise que plusieurs véhicules de combat appartenant aux FSR ont été détruits, des dizaines de combattants tués et que les troupes poursuivent actuellement les éléments en fuite.


  • Tunisie

Manifestation après les funérailles de deux élèves tués dans l'effondrement d’un mur de leur lycée

Des centaines de Tunisiens ont manifesté, mardi, après les funérailles de deux élèves tués dans l'effondrement d’un mur de leur lycée à Mazouna, une ville du gouvernorat de Sidi Bouzid (centre).

Trois élèves âgés de 18 à 19 ans ont péri dans cet incident qui a suscité une vive émotion dans le pays. Un élève a été enterré lundi et les deux autres mardi.

Des pneus ont été brûlés et des slogans de colère ont été scandés par des centaines de jeunes dans les rues de Mazouna en réaction à cette tragédie, selon des témoins oculaires et des vidéos partagées par des activistes sur les réseaux sociaux.

Lundi, un correspondant de radio Mosaïque (privée) à Sidi Bouzid avait indiqué que trois élèves étaient morts après l'effondrement d'une partie du mur du lycée de Mazouna.

Il a ajouté que le mur avait été construit dans les années 1980 et qu'il menaçait de s’effondrer.

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