Faits marquants de l'actualité internationale

AA / Tunis / Salim Boussaïd

• Gaza
  

Le bilan des victimes de la guerre génocidaire israélienne grimpe à 51 157 morts

Au moins 92 Palestiniens ont été tués par les attaques israéliennes contre la bande de Gaza au cours des dernières 48 heures, portant le bilan des victimes de la guerre génocidaire israélienne, depuis le 7 octobre 2023, à 51 157 morts, a déclaré le ministère de la Santé de l'enclave, samedi.

Selon un communiqué du ministère, 219 autres blessés ont été transférés dans des hôpitaux, ce qui porte le nombre de blessés par les attaques israéliennes à 116 724.

’’Plusieurs victimes sont toujours ensevelies sous les décombres et jonchent les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile n'ayant pas parvenu à les atteindre’’, est-il rapporté.

L'armée israélienne a repris ses attaques contre la bande de Gaza le 18 mars. Depuis lors, elle a tué 1 783 personnes et en a blessé près de 4 683 autres, en dépit d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entré en vigueur en janvier dernier.

• Iran / Nucléaire

Deuxième round de pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis sur le nucléaire à Rome

Les pourparlers indirects entre Iraniens et Américains sur le programme nucléaire de Téhéran, ont débuté samedi à Rome sous la médiation du sultanat d'Oman, selon la télévision d'Etat iranienne. Les précédentes discussions, à Mascate, avaient aussi été menées via une médiation omanaise.

Ces discussions interviennent une semaine après de premiers échanges qualifiés de ‘’constructifs’’ par Washington et Téhéran. Elles sont pilotés par le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et l'envoyé américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.

Il s'agit de la deuxième réunion à ce niveau depuis le retrait américain, en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l'accord international sur le nucléaire iranien.

Ces négociations indirectes, se tiennent à la résidence de l'ambassadeur d’Oman à Rome, a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, à la télévision d'Etat iranienne.

• Russie / Ukraine

La Russie et l’Ukraine échangent des centaines de prisonniers

Moscou et Kiev ont échangé samedi 246 prisonniers de guerre chacun, soit le plus important échange depuis le début du conflit il y a plus de trois ans, a annoncé le ministère russe de la Défense.

Selon un communiqué du ministère, les militaires russes reçoivent actuellement un soutien psychologique et des soins médicaux en Biélorussie, avant d’être transférés en Russie pour y poursuivre leur traitement et leur réhabilitation.

Le ministère a également indiqué qu’en signe de bonne volonté, les deux parties ont échangé des soldats gravement blessés : 31 Ukrainiens contre 15 militaires russes.

Poutine décrète un cessez-le-feu unilatéral de 30 heures pour Pâques

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé samedi un cessez-le-feu unilatéral de 30 heures dans le cadre du conflit en Ukraine.

Lors d’une réunion au Kremlin avec le chef d’état-major général russe, Valery Gerasimov, Poutine a indiqué que ce cessez-le-feu débuterait samedi à 18h, heure de Moscou, et prendrait fin dimanche à minuit.

« Pour des raisons humanitaires, la partie russe déclare aujourd’hui un cessez-le-feu pour Pâques… J’ordonne l’arrêt de toutes les opérations militaires pendant cette période », a-t-il déclaré.

Le Président a souligné qu’il attendait une participation de la partie adverse à cette initiative, précisant que le succès ou l’échec de cette trêve démontrerait la volonté et la capacité de l’Ukraine à rechercher une résolution pacifique du conflit.

• France
  

En 2024, l’islamophobie s’ancre dans les institutions françaises, alerte le CCIE

Le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE) a documenté 1037 faits islamophobes en 2024, exclusivement reconnus comme tels après analyse juridique.

Ce chiffre marque une augmentation de 25 % par rapport à 2023, où 828 cas avaient été recensés. Par voie de communiqué, le CCIE précise que ces actes incluent principalement des discriminations (59 %), des propos haineux (17 %), des diffamations (11 %), des injures (7 %) et des violences physiques (6 %).

Ces signalements proviennent très majoritairement de France : « Comme les années précédentes, la grande majorité des sollicitations concernent une situation qui a lieu en France », souligne le rapport.

À Paris, des centaines de manifestants contre le "génocide à Gaza"

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi après-midi à Paris, répondant à l’appel de collectifs propalestiniens pour dénoncer ce qu’ils qualifient de "génocide" dans la bande de Gaza.

Par voie de deux communiqués diffusés sur le site EuroPalestine, les organisateurs avaient appelé à une mobilisation urgente ce 19 avril, face à la dégradation dramatique de la situation humanitaire à Gaza. La manifestation, qui s’est tenue près de la gare de l'Est, a rassemblé un public hétéroclite, parmi lequel de nombreuses familles, des militants associatifs, des étudiants, ainsi que des représentants de collectifs antiracistes et pacifistes.

"Stop au génocide !", "Liberté pour la Palestine !", "Macron complice !" scandaient les manifestants, agitant des drapeaux palestiniens et brandissant des pancartes dénonçant l’inaction des puissances occidentales. Plusieurs prises de parole ont ponctué le rassemblement, dénonçant la politique israélienne, le blocus de Gaza, mais aussi les ventes d’armes françaises à Israël.

• Tunisie
  

Des peines de prison allant de 13 à 66 ans contre les accusés dans le procès du complot contre la sûreté de l’Etat

Des peines de prison allant de 13 à 66 ans ont été prononcées en Tunisie par la 5e chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis à l’encontre de 40 accusés à l'issue d'un procès pour complot contre la sûreté de l’État, ont annoncé ce samedi plusieurs médias locaux.

Dans une déclaration à la l’agence publique TAP, le substitut du procureur de la République près le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a indiqué que les charges retenues contre les accusés - dont des figures politiques, des avocats, des militants, des journalistes, des dirigeants de médias, d’anciens hauts responsables sécuritaires - portent notamment sur :

*Complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État,

*Constitution et appartenance à une entente terroriste en lien avec des actes terroristes,

*Attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement ou d’inciter les habitants à s’entretuer les uns contre les autres à l’aide d’armes,

*Provocation de troubles, meurtres et pillages sur le territoire tunisien en relation avec des crimes terroristes,

*Atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement.

• Bénin
  

8 militaires tués dans deux attaques simultanées

Huit militaires béninois ont été tués dans deux attaques terroristes simultanées perpétrée jeudi dans le nord du Bénin près de la frontière avec le Niger et le Burkina Faso, ont rapporté des médias locaux.

L’attaque a eu lieu jeudi au niveau du Point triple et dans la zone des chutes de Koudou, au parc W à environ 700 kilomètres au nord de Cotonou, rapporte 24 h au Bénin.

« Le bilan fait état de onze (11) terroristes tués, huit (08) soldats béninois tombés et une dizaine de blessés », a ajouté la même source, précisant que « 13 blessés ont été secourus par hélicoptère ».

• Burkina Faso
  

Un cas confirmé de la maladie à virus Zika

Un cas confirmé de la maladie à virus Zika a été enregistré début avril dans le district sanitaire de Ziniaré, dans la région du Plateau central du Burkina Faso, a annoncé le ministère burkinabè de la Santé dans une note datée du 15 avril 2025 et adressée aux structures sanitaires.

Le système de surveillance épidémiologique a reçu la notification par le laboratoire national de référence des fièvres hémorragiques virales (LNR-FHV) d'un cas confirmé de maladie à virus Zika le 8 avril 2025,15 AVR 20S, a précisé la note soulignant que la maladie à virus Zika constitue une maladie prioritaire sous surveillance au Burkina Faso.

"Le risque de transmission demeure grand au regard des données entomologiques indiquant la forte présence des moustiques de type Aedes vecteurs impliqués dans la transmission de ces fièvres hémorragiques et la situation sanitaires sous-régionale indiquant la circulation de Zika", a prévenu le Secrétaire général du ministère de la Santé Joël Arthur Kiendrébéogo.