AA / Tunis / Fatma Ben Amor

*Türkiye

Plusieurs séismes, dont le plus puissant de magnitude 6,2, secouent la région d'Istanbul

Plusieurs tremblements de terre se sont produits ce mercredi à Istanbul, dans le nord-ouest de la Türkiye.

Selon les informations publiées sur le site de la Présidence de la gestion des catastrophes et des urgences (AFAD), une secousse d'une magnitude de 6,2 a été enregistrée, dont l'épicentre se situe dans la mer de Marmara, dans le district de Silivri, à Istanbul.

Il a été déterminé que le tremblement de terre, qui a été ressenti dans les provinces environnantes ainsi qu'à Istanbul, s'est produit à une profondeur de 6,92 kilomètres.

Selon l'AFAD, deux autres secousses de magnitude 4,4 et 4,9 ont été enregistrées, à 12h51 et à 13h02, heure locale.

Le tremblement de terre de magnitude 4,4 a été ressenti dans les provinces environnantes ainsi qu'à Istanbul, s'est produit à une profondeur de 7 kilomètres, avec pour épicentre le district de Buyukçekmece.

La secousse de force 4,9 s'est produite à une profondeur de 7,02 kilomètres, avec également pour épicentre le district de Buyukçekmece.

*Bande de Gaza

Le bilan des victimes de la guerre génocidaire israélienne s’alourdit à 51 305 morts

Au moins 39 Palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes sur la Bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, portant le bilan des victimes de la guerre génocidaire menée par Israël depuis octobre 2023 à 51 305 morts, a déclaré le ministère de la Santé, mercredi.

Selon un communiqué du ministère, 105 blessés supplémentaires ont également été transférés dans des hôpitaux, ce qui porte à 117 096 le bilan des blessés de l'attaque israélienne.

« De nombreuses victimes sont toujours coincées sous les décombres, et jonchent encore les routes, les sauveteurs étant dans l’incapacité de les atteindre », a ajouté le ministère.

L'armée israélienne a repris son offensive meurtrière sur la Bande de Gaza le 18 mars et a depuis tué 1 928 personnes et blessé plus de 5 000 autres, faisant voler en éclats l’accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entré en vigueur en janvier.

*Guerre en Ukraine

Russie : La réunion sur l’Ukraine à Londres annulée faute d’accord entre les États-Unis, l’Europe et Kiev

Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a déclaré mercredi que les responsables des États-Unis, de l’Europe et de l’Ukraine n’avaient pas pu se réunir à Londres faute d’accord sur des questions clés.

« À notre connaissance, ils ne sont pas encore parvenus à surmonter leurs divergences sur plusieurs points, c’est pourquoi la réunion n’a pas eu lieu », a indiqué Peskov lors d’un point de presse à Moscou.

Les pourparlers entre les chefs de la diplomatie des États-Unis, de l’Ukraine et de l’Europe sur la fin de la guerre en Ukraine ont été annulés mercredi, le secrétaire d’État américain Marco Rubio ayant déclaré qu’il ne pouvait pas s’y rendre.

Les discussions ont été rétrogradées et se sont poursuivies à un niveau inférieur.

Peskov a précisé que si la Russie maintenait des contacts avec les États-Unis concernant un règlement potentiel du conflit, elle n’a actuellement aucun dialogue avec l’Europe ni avec l’Ukraine.

*Inde - Pakistan

L’Inde suspend le traité de partage des eaux avec le Pakistan sur fond de tensions au Cachemire

L’Inde a suspendu mercredi un traité de partage des eaux vieux de plusieurs décennies avec le Pakistan, au lendemain d’une attaque armée contre des touristes dans la région du Cachemire administrée par l’Inde, ayant coûté la vie à au moins 26 personnes.

Dans une série de mesures diplomatiques fortes, New Delhi a également déclaré persona non grata les conseillers militaires, navals et aériens de la Haute Commission pakistanaise, leur ordonnant de quitter le territoire indien sous une semaine.

Simultanément, l’Inde a décidé de fermer le poste-frontière de Wagah avec le Pakistan et d’imposer des restrictions de visas aux citoyens pakistanais dans le cadre de la coopération régionale de la SAARC.

L'attaque, attribuée à des assaillants non identifiés, a contraint le Premier ministre indien Narendra Modi à écourter sa visite officielle en Arabie saoudite.

Ces décisions ont été prises lors d’une réunion d’urgence du Comité de sécurité du Cabinet, présidée par Modi à New Delhi.

*Jordanie

La Jordanie suspend toutes les activités des Frères musulmans

La Jordanie a suspendu mercredi le groupe des Frères musulmans et procédé à la confiscation de ses actifs et bureaux dans le royaume.

« Toutes les activités du soi-disant Frères musulmans sont interdites et considérées comme une entité illégale », a déclaré le ministre de l'Intérieur, Mazin al-Farrayeh, lors d'une conférence de presse à Amman.

Il a précisé que la promotion de l'idéologie des Frères musulmans est désormais illégale et qu'elle entraîne des responsabilités juridiques.

La suspension inclut la fermeture des bureaux du groupe à travers la Jordanie.

« Toute activité du groupe, quelle qu'elle soit, est considérée comme une violation de la loi et sera sanctionnée par des conséquences légales », a averti le ministre.

Il a ajouté que les actions continues des Frères musulmans « exposent la société à des risques et menacent la vie des citoyens ».

*Espagne

Crise au sein du gouvernement après un achat de munitions israéliennes

La décision de l'Espagne de poursuivre l'achat de 15,3 millions de cartouches auprès d'une entreprise israélienne a déclenché une crise au sein du gouvernement de coalition de gauche du pays.

Malgré les affirmations du gouvernement selon lesquelles le commerce militaire avec Israël avait été suspendu depuis le début de la guerre à Gaza, le média espagnol Cadena Ser a rapporté, mercredi, que la Guardia Civil espagnole avait acheté ces cartouches pour 6,6 millions d'euros (environ 7,53 millions de dollars).

Le contrat d'achat de munitions avait déjà fait la une des journaux en octobre dernier, et les responsables gouvernementaux avaient assuré qu'il serait annulé.

Le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande Marlaska, membre du Parti socialiste, aurait cherché à arrêter l'achat, mais le ministère public a conseillé que son annulation pourrait entraîner des pénalités importantes, ce qui a poussé le ministère à poursuivre l'acquisition.

*France - Madagascar

La France et Madagascar signent 6 accords de coopération

Six accords de coopération ont été signés entre le gouvernement malgache et le gouvernement français, à l'occasion de la visite d’Etat du Président français Emmanuel Macron à Madagascar, mercredi.

La cérémonie de signature s’est tenue au Palais d’Etat d’Iavoloha à Antananarivo après une rencontre en tête à tête du président Andry Rajoelina et son homologue français Emmanuel Macron qui y ont assisté.

Au cours d’une déclaration conjointe à la presse, le Président Rajoelina a rappelé les trois priorités de l’Etat malgache qui ont été abordées au cours de son entretien avec Macron et qui, selon lui, nécessitent un partenariat stratégique avec la France.

Les questions liées à la dette ainsi que les îles éparses ont également été abordées.

"Madagascar et la France se sont résolus à travailler ensemble et trouver une solution sur la question", a déclaré le Président malgache tout en annonçant la tenue prochaine de la 2ème session de la Commission mixte sur les îles éparses le 30 juin prochain à Paris, après une première réunion en novembre 2019 à Antananarivo.

*RDC

Accord de principe sur une trêve à l’issue des négociations de Doha entre le M23 et le Gouvernement

Les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) et la rébellion de l’Alliance Fleuve Congo/Mouvement du 23 Mars (AFC/M23) qui contrôle plusieurs villes dans l’est congolais ont annoncé, mercredi, dans une déclaration conjointe, leur engagement à œuvrer pour l’instauration d’un cessez-le-feu effectif, à l’issue de pourparlers de paix facilités par le Qatar.

Dans un communiqué conjoint diffusé, mercredi soir, à la télévision nationale, le gouvernement congolais et le M23 ont annoncé avoir tenu des discussions « franches et constructives » à Doha, débouchant sur une résolution commune d’œuvrer « à la conclusion d’une trêve en vue d’un cessez-le-feu effectif ».

Les deux parties se sont engagées à une « cessation immédiate des hostilités » et ont rejeté « tout discours de haine et d’intimidation », selon ce texte relayé également par l’agence de presse gouvernementale.

Plus tôt dans la journée du mercredi, les deux parties ont annoncé l’échec des négociations entamées depuis près de trois semaines sous l’égide du Qatar.

*Bénin

Porto-Novo confirme la mort de 54 soldats lors des attaques du 17 avril et rejette les allégations de bilan gonflé

Le gouvernement béninois a confirmé, mercredi, le décès de 54 soldats le 17 avril dans des attaques coordonnées menées par des groupes armés dans les régions du nord du pays.

C'est ce qui ressort d'une déclaration du porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, rapportée par La Nouvelle Tribune.

Selon un communiqué officiel, le bilan des morts dans les rangs des Forces de défense et de sécurité (FDS) lors des attaques ne se chiffrait pas en centaines, comme le prétendait certaines informations partagées sur les réseaux sociaux.

Les attaques ont visé des positions de l'armée dans la zone du "triple point" entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, ainsi qu'au niveau des chutes de Koudou.

Houngbédji a déclaré que huit soldats ont été tués au niveau des chutes de Koudou et 46 au niveau du "triple point".

Il a souligné que "cela ne diminue en rien la gravité de ce qui s'est passé".