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Faits marquants de l'actualité internationale

Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures

Ekip  | 26.06.2024 - Mıse À Jour : 26.06.2024
Faits marquants de l'actualité internationale

France

AA / Tunis / Fatma Ben Amor

*Moyen-Orient

- Le Hamas renouvelle son rejet de plans israéliens : L’avenir de Gaza est décidé par les Palestiniens

Le mouvement de Résistance palestinienne Hamas a affirmé, mardi soir, son rejet des projets israéliens concernant le sort de la bande de Gaza après la guerre et a souligné que l'avenir de l'enclave sera décidé par le peuple palestinien.

Cela fait suite à une déclaration du conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, faite mardi et dans laquelle il affirmait qu’une alternative au régime du Hamas à Gaza émergerait d’ici quelques jours.

Dans un communiqué, le Hamas a critiqué le discours de Hanegbi sur l'après guerre dans la bande de Gaza et l’avenir politique du peuple palestinien, ainsi que son annonce de projets dont son gouvernement discute avec l’administration américaine et autres parties.


- Gaza : Un rapport indique que 96 % de la population de l’enclave risque des niveaux de faim extrêmes

La dernière évaluation de la sécurité alimentaire à Gaza a révélé que 96 % de la population risque “des niveaux de faim extrêmes“, alors que près d'un demi-million de personnes se trouvent dans des conditions catastrophiques.

Dans ses derniers chiffres, le rapport de l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC) indique que 96 % de la population est confrontée à des niveaux de faim extrêmes dans la bande de Gaza, où au moins 37 626 Palestiniens ont été tués par les attaques israéliennes incessantes depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023.

Le rapport a révélé qu'environ 2,13 millions de personnes dans la bande de Gaza ont risqué des niveaux élevés d'insécurité alimentaire aiguë classée en phase 3 ou supérieure de l'IPC (situation de crise ou pire) entre le 1ᵉʳ mai et le 15 juin, dont près de 343 000 personnes qui ont connu une insécurité alimentaire catastrophique (phase 5 de l’IPC).


*France

- Législatives : Immigration, retraites et pouvoir d’achat au cœur du grand débat entre Bardella, Attal et Bompard

Gabriel Attal, pour la majorité présidentielle, Jordan Bardella pour le Rassemblement national (RN) et Manuel Bompard pour le Nouveau Front Populaire (NFP), ont débattu de leurs programmes respectifs, à l’occasion d’un grand débat diffusé ce mardi soir en direct par TF1.

À cinq jours du premier tour du scrutin législatif, les représentants des trois principaux blocs candidats ont fait le tour des principales préoccupations des Français, dont le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration et l’économie.

Le débat s’est davantage tendu au moment d’aborder la question de l’immigration, alors que le RN souhaite interdire l’accès à des postes stratégiques aux binationaux.

« Le message que vous faites passer, c'est que quand on est binational, on est demi-national, on ne serait pas des vrais Français », lui a lancé Gabriel Attal.

Ce débat intervenait alors que le RN est toujours en tête des sondages et pourrait remporter jusqu’à 280 sièges au Palais Bourbon. Le NFP arriverait en seconde position avec une projection allant jusqu’à 210 sièges dans le meilleur des cas.


- Risque de "guerre civile" : Les propos de Macron créent la polémique

Le président français, Emmanuel Macron, a crée la polémique après avoir affirmé dans un podcast diffusé lundi, à quelques jours des législatives, que les programmes des "deux extrêmes" mènent "à la guerre civile".

Macron faisait allusion aux programmes du Rassemblement national (RN) et de La France insoumise (LFI). Selon lui, le RN "renvoie les gens à une religion ou à une origine", tandis que LFI propose "une forme de communautarisme".

Ces propos n'ont pas manqué de susciter critiques et indignation aussi bien à droite qu'à gauche, et même dans le camp présidentiel.

Alors que le président du RN, Jordan Bardella, a déclaré qu'"un président de la République ne devrait pas dire cela", le chef de file des insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a accusé Emmanuel Macron d'être "toujours là pour mettre le feu". "La guerre civile pour l’instant c’est lui qui l’a déclenchée en Nouvelle-Calédonie", a asséné Mélenchon.


- Nouvelle-Calédonie : la maison coloniale Lacourt incendiée puis rasée

La maison coloniale Lacourt, en Nouvelle-Calédonie, dont la construction remonterait à la deuxième moitié du XIXe siècle, a été incendiée ensuite rasée mardi matin, selon un reportage publié en ligne par le site "la1ere.francetvinfo", média de référence dans cet archipel français d'Outre-mer situé dans la pacifique sud.

"La maison coloniale Lacourt de Fonwahry est partie en fumée cette nuit", a affirmé le journal en ligne, avant d'ajouter que "ce qu'il restait de la maison Lacourt a été rasé par les services techniques de la mairie, pour éviter que les matériaux servent à dresser un nouveau barrage".

La maison est située dans la commune de Bourail, à environ 160 km de la capitale Nouméa.

"C'est un point de bascule", selon un riverain cité par "la1ere", dans la mesure où "cette maison avait résisté à tout : aux crues, aux cyclones, et aux mobilisations qui, historiquement, se déroulent ici".

La destruction de cette maison n'est pas isolée. Le média français évoque dans son reportage, une nouvelle nuit "de terreur" à Bourail, après les violences qui ont éclaté dimanche et lundi à Nouméa et dans d'autres villes de l'archipel.


- La préfecture de l'Essonne ordonne la fermeture définitive d'un établissement scolaire musulman

La préfecture de l'Essonne (Île-de-France) a ordonné, par un arrêté daté du 18 juin courant, la fermeture définitive d'un établissement scolaire privé musulman de Corbeil-Essonnes, indique un communiqué de la préfecture relayé par les médias français.

Les enseignements dispensés par le groupe scolaire "La lumière du savoir" "ne permettaient toujours pas aux élèves un apprentissage conforme au regard des exigences du socle commun" de connaissances, de compétences et de culture, précise-t-on dans le communiqué.

"Les exigences du socle commun sont, de fait, parfaitement respectées", s'est défendu, dans un communiqué, le conseil d'administration de l'établissement qui propose un enseignement bilingue français-arabe de la maternelle au lycée.


*Ukraine - UE

L'Ukraine entame officiellement les négociations d'adhésion à l'Union européenne

L'Ukraine a entamé mardi des négociations officielles pour adhérer à l'Union européenne (UE).

La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, qui assure la présidence de la session actuelle de l'UE, a ouvert la conférence intergouvernementale constituant la première étape des négociations d'adhésion.

"C’est un moment historique pour nous tous et un tournant dans nos relations", a-t-elle déclaré, réitérant la condamnation de la guerre russe en Ukraine par l’Union européenne.

Et d'ajouter : "L'Union européenne renouvelle son ferme soutien à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine à l'intérieur des frontières internationalement reconnues ainsi qu'à son droit naturel à la légitime défense contre l'agression russe. L'UE demeure déterminée à s'engager en faveur de la sécurité de l'Ukraine, aux côtés des partenaires du bloc".


*Ukraine - Russie

Une médiation émiratie entre la Russie et l'Ukraine débouche sur l'échange de 180 prisonniers

Les Émirats arabes unis (EAU) ont annoncé, mardi soir, le succès de la médiation entre la Russie et l’Ukraine concernant l’échange de 180 prisonniers.

C'est ce qu'a indiqué le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, alors que la guerre russo-ukrainienne se poursuit depuis février 2022.

Le ministère émirati des Affaires étrangères a déclaré dans son communiqué que "les efforts de médiation menés par les Émirats arabes unis entre la Russie et l'Ukraine ont conduit à l'achèvement d'un processus d'échange de prisonniers à la suite de la guerre qui fait rage depuis 2022".

L'accord prévoit l'échange de "180 prisonniers des deux côtés".

La nouvelle médiation émiratie est "la cinquième du genre depuis le début de cette année", selon le même communiqué.


*Russie

- La Russie bloque l’accès aux sites internet de 81 médias européens sur son territoire

Moscou a annoncé, mardi, bloquer l’accès sur le territoire russe aux sites Internet de 81 médias européens.

La diplomatie russe a indiqué par voie de communiqué, repris par Le Monde qu’ ‘’en réponse à la décision prise par le Conseil de l’UE le 17 mai d’interdire toute activité de diffusion à quatre médias russes [RIA Novosti, Izvestia, Rossiskaïa Gazeta, et le site Voice of Europe], qui entre en vigueur aujourd’hui, le 25 juin, des restrictions réciproques sont imposées sur l’accès depuis le territoire de la Fédération de Russie aux ressources de diffusion d’un certain nombre de médias des États membres de l’Union européenne et d’opérateurs médiatiques de l’UE qui diffusent systématiquement des informations inexactes sur le déroulement de l’opération militaire spéciale".

En France, sont concernés par la décision de Moscou, Le Monde, Libération, La Croix, L’Express, Radio France, l’Agence France-Presse, les chaînes LCI, CNews et Arte.

Parmi les autres médias de l’UE figurent les allemands Der Spiegel, Die Zeit, Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’espagnol El País, les italiens La Stampa, La Repubblica, ainsi que les médias paneuropéens Politico et EUobserver.


- La CPI émet des mandats d'arrêt contre le chef d’état-major russe et l'ancien ministre de la Défense

La Cour pénale internationale (CPI) a émis mardi des mandats d'arrêt contre l'ancien ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef d'état-major Valeri Guerassimov.

La CPI a déclaré dans un communiqué publié sur son site internet que la décision a été prise après une enquête sur des crimes internationaux présumés commis en Ukraine entre le 10 octobre 2022 au moins et le 9 mars 2023 au moins.

Choïgou et Guerassimov sont accusés d'avoir ordonné des attaques contre des infrastructures civiles ayant entraîné des dommages accidentels excessifs, ainsi que d'avoir commis des crimes contre l'humanité et des actes inhumains, selon le communiqué.


*WikiLeaks

Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange libéré après avoir plaidé coupable pour espionnage

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a plaidé coupable à une accusation de crime, mettant fin à une impasse juridique de plusieurs années avec les États-Unis, a annoncé mardi le département américain de la Justice.

Accusé d'avoir obtenu et publié des documents militaires et diplomatiques classifiés en 2010, Assange a comparu devant un tribunal sur le territoire insulaire américain de Saipan, dans les îles Mariannes, un territoire du Commonwealth américain, situé dans l'océan Pacifique occidental, à proximité de l’Australie, pays natal d’Assange.

"Lors de la procédure d'aujourd'hui (mardi), Assange a admis son rôle dans le complot visant à violer la loi sur l'espionnage et a été condamné à une peine de 62 mois purgés en détention provisoire dans une prison britannique à la suite d'accusations américaines", a déclaré le ministère dans un communiqué.

Après l’imposition de la peine, Assange a été libéré après une bataille juridique de plusieurs années et est parti pour l’Australie. Il était détenu au Royaume-Uni sur la base des accusations portées par les États-Unis au cours des 62 derniers mois, alors qu'il contestait son extradition.


*Türkiye - Tunisie

Le ministre turc du Commerce, Omer Bolat, rencontre son homologue tunisienne, Kalthoum Ben Rejeb

Le ministre turc du Commerce Omer Bolat a tenu mardi à Tunis une rencontre avec les ministres tunisienne de l'Énergie, de l'Industrie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, et le ministre tunisien du Commerce et du Développement des exportations, Kalthoum Ben Rejeb.

Omer Bolat est venu en Tunisie pour participer à la deuxième édition du Forum économique et d'investissement Türkiye-Tunisie.

Selon un communiqué du ministère turc du Commerce, Omer Bolat a tenu des "réunions bilatérales très productives" avec les ministres tunisiens au cours desquelles de nombreux éléments ont été convenus sur l'augmentation du volume des échanges commerciaux entre les deux pays et l'approfondissement de la coopération dans les secteurs stratégiques.

Des projets conjoints et des investissements dans les secteurs de l'énergie, de l'industrie et des mines ont été discutés en vue du renforcement des relations économiques entre la Türkiye et la Tunisie, selon la même source.


*Tunisie

Rached Ghannouchi condamné à un an de prison et à une amende

La Cour d'appel de Tunis a condamné le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, à un an de prison et à une amende dans l'affaire de l’“apologie du terrorisme“.

La radio locale Mosaïque FM (privée) a déclaré que “la Cour d’appel de Tunis a statué lundi soir, approuvant une décision préjudicielle, condamnant Rached Ghannouchi, chef du mouvement Ennahdha, à un an d’emprisonnement et à une amende de mille dinars (333 dollars)“.

Le tribunal "a également décidé que Ghannouchi serait soumis à un contrôle administratif (déclaration quotidienne à la police) pour une durée de trois ans à compter de la date de fin de sa peine de prison", a ajouté la même source.

À la mi-mai, le même tribunal avait décidé une peine de 3 ans de réclusion contre Ghannouchi dans l’affaire du financement étranger (lobbying).


*Niger

- Le Niger envisage d'exporter son pétrole brut par le Tchad

Le gouvernement nigérien a annoncé son intention de recourir au pipeline du Tchad pour l'exportation de son pétrole brut sur le marché international.

"Le Conseil des ministres a entendu une communication de son Excellence Monsieur le Premier ministre sur l'utilisation du système de transport des hydrocarbures par le pipeline du Tchad", a rapporté un communiqué publié à l'issue d'un conseil des ministres tenu lundi et diffusé à la télévision publique.

Évoquant "des excellentes relations de bon voisinage et de fraternité " entre le Niger et le Tchad, la même source a ajouté qu'un comité a été mis en place pour réaliser les travaux devant conduire à l'acheminement du pétrole brut nigérien par le pipeline tchadien.

Depuis le mois d'avril dernier, le Niger a commencé à exporter son pétrole brut par le Bénin à travers un pipeline de plus de deux mille kilomètres reliant le site pétrolier d'Agadem et le port béninois de Sèmé-Kpodji. Mais le 6 juin courant, le Niger a arrêté l'envoi de son pétrole au Bénin, en guise de protestation contre l'arrestation, la veille par la police béninoise, de ses cinq représentants qui assistaient au chargement du pétrole brut sur un navire au port de Sèmé-Kpodji.


- Vingt militaires et un civil tués dans une attaque près de la frontière du Burkina Faso

Vingt (20) militaires et un (01) civil ont été tués, mardi, dans une attaque menée par des hommes armés contre un détachement de l'armée nigérienne près de la frontière du Burkina Faso, a annoncé le ministère nigérien de la Défense dans un communiqué.

"Ce jour mardi 25 juin 2024, un détachement des forces de défense et de sécurité, en contrôle de zone, a fait l'objet d'une attaque par une coalition des groupes armés terroristes aux abords du village de Tassia, sud Bandjio, dans la zone de Téra", a rapporté le communiqué diffusé à la télévision publique.

La même source a précisé que le bilan provisoire est de "21 martyrs, dont 1 civil" et "plusieurs dizaines de terroristes neutralisés".

Dans un autre communiqué publié quelques minutes plus tard, le ministère de la Défense a annoncé un deuil national de trois jours à partir du mercredi 26 juin.


*Alliance des États du Sahel

Le président malien salue les partenariats "sincères" avec la Türkiye, la Russie et la Chine

Le président malien le colonel Assimi Goïta a salué mardi, dans la capitale burkinabè Ouagadougou, les partenariats "sincères" entre les pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) et les pays comme la Türkiye, la Russie et la Chine.

En fin de séjour au Burkina Faso, le président malien a déclaré lors d'un point de presse, que la création de l'Alliance des États du Sahel (AES) a permis au Burkina Faso, au Mali et au Niger "de sortir des partenariats de façade et non efficaces pour nous orienter vers des partenaires sincères tels que la Russie, la Chine, la Türkiye".

"Ces nouveaux partenariats ont permis aux trois pays de bien s’équiper et de mener avec efficacité les opérations contre les groupes armés terroristes", a soutenu Goïta devant la presse.


*Kenya

Dix manifestants tués par la police dans la prise d'assaut du Parlement

Au moins 10 personnes ont été tuées mardi lorsque la police a ouvert le feu sur des centaines de manifestants qui ont pris d'assaut l'enceinte du Parlement à Nairobi, la capitale du Kenya.

"Des dizaines de personnes ont été blessées et le nombre de morts va probablement s'alourdir car beaucoup d'entre eux ont été grièvement blessés", a déclaré un volontaire de la Croix-Rouge qui s'est exprimé sur l'incident sous couvert d'anonymat.

« La situation est désastreuse et nous avons du mal à fournir une assistance médicale adéquate», a-t-il ajouté.

S’opposant au projet de budget 2024-25 qui prévoit l’instauration de nouvelles taxes, les manifestants ont pénétré de force dans l'enceinte du Parlement, entraînant des scènes chaotiques et des pillages massifs.


*RDC - Tchad

La RDC et le Tchad signent trois accords

La République démocratique du Congo (RDC) et le Tchad ont conclu mardi trois accords au terme d’une visite d’Etat du Président congolais Félix Tshisekedi.

Les deux pays ont signé l’accord-cadre de coopération globale, l’accord d’exemption de visa réciproque pour les citoyens de chaque pays et l’accord pour des consultations diplomatiques régulières.

Avant cette cérémonie qui s’est déroulée au palais présidentiel tchadien, les deux dirigeants ont eu une rencontre en tête-à-tête de plus de deux heures, selon la présidence congolaise.

Le Président Félix Tshisekedi a invité son homologue Mahamat Idriss Deby à effectuer une visite officielle en République Démocratique du Congo. La grande commission mixte RDC-Tchad devrait se reunir à Kinshasa avant la visite prévue.


*Burundi

Des soldats condamnés à de longues peines de prison pour avoir refusé de combattre les rebelles en RDC

Un tribunal militaire du Burundi a condamné mardi des dizaines de soldats gouvernementaux à de longues peines de prison pour avoir refusé de combattre des groupes rebelles dans la République démocratique du Congo (RDC) voisine, selon les médias locaux.

Les soldats ont été arrêtés et détenus dans des prisons distinctes au début de l'année après avoir refusé de combattre les rebelles congolais du M23.

En mai, ils ont été transférés à la prison de Rutana, dans le sud-est du Burundi. Le tribunal de Rutana a tenu le procès entre le 18 et le 22 juin.

Ils ont été accusés de désobéissance aux ordres militaires.

Le Burundi a envoyé des troupes dans l'est du Congo en août 2022 après la décision de la Communauté de l'Afrique de l'Est de déployer une mission conjointe contre les groupes armés.

Après le refus de Kinshasa de renouveler le mandat de la force régionale après décembre 2023, les soldats burundais sont restés en RDC en vertu d'un accord bilatéral.


*Chine

Le bilan des victimes des inondations s’alourdit à 60 morts

Le bilan des victimes des fortes pluies et des inondations qui ont frappé la Chine a augmenté à 60 morts au moins, selon ce qui a été rapporté ce mardi par les médias officiels.

Des fortes pluies se sont abattues sur plusieurs régions du sud du pays depuis la semaine dernière, provoquant des inondations et des glissements de terrain.

Le bilan fait état de 5 autres personnes déclarées mortes dans la province du Hunan, après la découverte d'un corps par les sauveteurs.

Le Centre météorologique national a émis une alerte rouge contre des pluies torrentielles pour les trois prochains jours dans huit provinces et municipalités chinoises, dont les provinces de l'Anhui et du Hunan.

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