AA / Tunis / Salim Boussaïd

• Assassinat d'Ismaïl Haniyeh

Le mouvement Hamas annonce que son leader Ismail Haniyeh a été tué lors d'un raid aérien à Téhéran

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé tôt mercredi que le leader de son bureau politique, Ismail Haniyeh, a été tué lors d'une frappe aérienne israélienne visant sa résidence à Téhéran, la capitale de l'Iran.

« Le Hamas pleure la perte de notre grand dirigeant Ismail Haniyeh, le Moudjahid, qui a été tué lors d'un raid sioniste traître sur sa résidence à Téhéran après avoir participé à la cérémonie d'intronisation du nouveau président iranien », a déclaré le groupe dans un communiqué sur Telegram.

La télévision d'État iranienne a confirmé la mort de Haniyeh et a précisé qu'une enquête sur l'assassinat était en cours, ajoutant que les résultats seront bientôt annoncés.

Le Moyen-Orient secoué par deux assassinats de hautes personnalités en 12 heures

Depuis la soirée du mardi jusqu'à mercredi matin, le Moyen-Orient a été le théâtre de deux assassinats : celui du haut commandant du Hezbollah, Fuad Shukr, par une frappe israélienne sur une banlieue sud de Beyrouth et celui du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, dans la capitale iranienne, Téhéran.

Le groupe de résistance palestinien Hamas a annoncé, ce mercredi matin, que Haniyeh avait été tué dans une frappe aérienne israélienne visant sa résidence à Téhéran.

"Le Hamas pleure avec notre grand peuple palestinien, les nations arabes et islamiques et tous les peuples libres du monde, le martyr, le moudjahid Ismail Haniyeh, le chef du mouvement, qui a été tué dans un raid sioniste perfide contre sa résidence à Téhéran, après avoir participé à la cérémonie d'investiture du nouveau président iranien", a déclaré le mouvement palestinien dans un communiqué sur Telegram.

Le Hamas condamne l'attaque d'Israël contre un immeuble à Beyrouth

Le mouvement Hamas a condamné l'attaque israélienne contre le quartier général du Hezbollah dans le sud de Beyrouth, la qualifiant de "dangereuse escalade".

Dans une déclaration écrite mardi, le Hamas insisté sur la brutalité des méthodes israéliennes.

"Nous condamnons fermement l'attaque sioniste brutale contre le Liban et le peuple libanais frère, qui a visé le quartier général du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, faisant de nombreux martyrs et blessés parmi les citoyens innocents", a-t-il été souligné.

Qualifiant l'attaque d'"escalade dangereuse", le Hamas a assuré que les occupants nazis sionistes porteraient l'entière responsabilité des répercussions de cet incident.

Condamnations palestiniennes de l'assassinat d’Ismail Haniyeh

Le président palestinien Mahmoud Abbas a condamné, mercredi, l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh.

L'agence de presse officielle palestinienne "Wafa" a rapporté que Abbas a "fermement condamné l'assassinat du chef du mouvement Hamas, le grand leader Ismail Haniyeh" le qualifiant d’"acte lâche" et de "développement dangereux".

Abbas a appelé le peuple palestinien et ses forces à s'unir, à être patient et à rester ferme face à l'occupation israélienne.

De son côté, le Secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Sheikh, a déclaré : « Nous condamnons fermement l'assassinat du chef du bureau politique, le leader national Ismail Haniyeh ».

Il a ajouté dans une déclaration dont Anadolu a eu copie : "Nous considérons qu'il s'agit d'un acte lâche, qui nous appelle à plus de fermeté et de persévérance face à l'occupation, et à la nécessité de parvenir à l'unité des forces et des factions palestiniennes".

La Türkiye condamne l'assassinat de Haniyeh

Le ministère des Affaires étrangères turc a exprimé sa condamnation, en des termes les plus forts, suite à l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, dans la capitale iranienne, Téhéran.

"Nous condamnons l'assassinat ignoble du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran", a déclaré le ministère dans un communiqué.

"Nous adressons nos condoléances au peuple palestinien qui déplore des centaines de milliers de martyrs comme Haniyeh afin de vivre en paix dans leur propre patrie, dans leur propre État."

Le communiqué souligne que le gouvernement de Benyamin Netanyahu en Israël ne montre, une fois de plus, aucune intention d'atteindre la paix :

"Cette attaque vise également à étendre la guerre de Gaza à une échelle régionale. Si la communauté internationale ne prend pas des mesures pour arrêter Israël, notre région sera confrontée à des conflits beaucoup plus graves. La Türkiye continuera de soutenir la cause légitime du peuple palestinien."

La Russie condamne l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'elle qualifie de "meurtre politique inacceptable"

La Russie a condamné ce mercredi l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'elle a qualifié de "meurtre politique inacceptable" qui exacerbera les tensions régionales.

"Tout cela est très mauvais. C'est un meurtre politique absolument inacceptable, et cela conduira à une nouvelle escalade des tensions", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, à l'agence de presse officielle russe RIA Novosti.

Ce qui s'est passé aura un impact négatif significatif sur les négociations de Doha, a averti Bogdanov.

La Maison Blanche a pris connaissance de la mort du leader politique du Hamas, Ismail Haniyeh

La chaîne d'information internationale CNN, basée aux Etats-Unis, a déclaré, mercredi, que la Maison Blanche avait connaissance des informations faisant état de l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh.

« La Maison Blanche a pris connaissance des informations selon lesquelles le leader politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a été tué en Iran », a déclaré un porte-parole, qui s'est toutefois refusé à tout autre commentaire dans l'immédiat, a rapporté CNN.

• Liban
  

Une femme et deux enfants tués dans l’attaque israélienne sur Beyrouth

Le ministère libanais de la Santé a annoncé mardi soir qu'une femme et deux enfants ont été tués et 74 blessés lors de l'attaque israélienne contre la banlieue sud de la capitale, Beyrouth.

Le ministère a indiqué, dans un communiqué dont une copie a été reçue par Anadolu, que "le bilan encore provisoire de l'agression israélienne contre la banlieue sud de Beyrouth s'élève à trois morts dont une femme et deux enfants"

"Le nombre de blessés lors de l'agression a atteint 74", précise le ministère ajoutant que "65 d'entre eux sont sortis de l'hôpital, tandis que 9 doivent encore être hospitalisés, dont 5 sont dans un état critique".

Le ministère indique, en outre, que les recherches "se poursuivent pour retrouver les personnes disparues sous les décombres".

L'attaque israélienne à Beyrouth fait au moins un mort et de nombreux blessés

Une violente explosion s'est produite dans le quartier de Dahiye à Beyrouth, la capitale du Liban.

Selon les informations fournies par le correspondant d’Anadolu depuis la zone, l'attaque a été menée contre plusieurs bâtiments situés dans des rues animées de Dahiyeh.

Une énorme fumée s'est élevée en raison de l'explosion.

Une grande panique s'est emparée de la population dans la zone de l'attaque.

• Iran
  

Prestation de serment du président Masoud Pezeshkian

Lors d'une cérémonie organisée au Parlement, Masoud Pezeshkian a prêté serment en tant que nouveau président de l'Iran, en présence de hauts responsables politiques et de dignitaires étrangers.

La cérémonie de prestation de serment faisait suite à l'approbation officielle du nouveau président par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, dimanche, conformément à l'article 110 de la Constitution iranienne.

Le vétéran réformateur et chirurgien cardiovasculaire, âgé de 69 ans, a battu son rival conservateur et ancien chef de l'organe de sécurité, Saeed Jalili, lors du second tour de l'élection présidentielle, le 5 juillet.

Après avoir prêté serment devant le président du Parlement, Mohammad Baqer Qalibaf, Pezeshkian a prononcé un discours dans lequel il a exposé ses priorités en matière de politique interne et étrangère.

• Türkiye /Arménie
  

Volonté de poursuivre le processus de normalisation "sans conditions"

Les délégations turque et arménienne ont "réaffirmé" mardi leur volonté de poursuivre le processus de normalisation entre leurs pays "sans aucune condition préalable".

"Ils ont réaffirmé leur accord pour poursuivre le processus de normalisation sans aucune condition préalable afin d'atteindre l'objectif ultime d'une normalisation complète entre leurs pays respectifs", a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

Serdar Kilic, représentant spécial de la Türkiye pour le processus de normalisation entre les deux pays, et Ruben Rubinyan, vice-président du parlement arménien, ont tenu leur cinquième réunion au poste frontière Alican-Margara.

"Ils ont reconfirmé les accords conclus lors de leurs réunions précédentes", peut-on également lire.

• France / Algérie

Nouvelle crise entre Alger et Paris : l’Algérie rappelle son ambassadeur en France « avec effet immédiat »

Le Gouvernement algérien a décidé, ce mardi, de retirer son ambassadeur à Paris « avec effet immédiat » en guise de contestation contre la reconnaissance par « la France du plan marocain d’autonomie du Sahara Occidental et la souveraineté marocaine sur ce territoire ».

« Le Gouvernement algérien a décidé le retrait de son ambassadeur auprès de la République française avec effet immédiat. La représentation diplomatique algérienne en France est désormais du ressort d'un chargé d'affaires », a indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Dans une lettre adressée mardi au Roi du Maroc, Mohammed VI, le président français, Emmanuel Macron, a affirmé qu’il « considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».

• Mali
  

Des militaires maliens et des combattants Wagner tués en nombre à Tinzaoutene

L'état-major général des armées du Mali a reconnu, lundi, dans un communiqué lu à la télévision nationale avoir perdu un nombre important des soldats dans les combats contre une "coalition des terroristes" de la sous-région.

Le communiqué intervient à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux d'images de corps de militaires maliens et de leurs partenaires russes tués par le Cadre stratégique pour la défense du peuple de l'Azawad (CSP-DPA), sans préciser le nombre exact des soldats tués.

Cependant, l'état-major général des armées explique "qu'après le premier combat entamé jeudi, une nuit orageuse marquée par des tempêtes de sable dans la zone ont permis à la coalition terroriste de se réorganiser et recevoir des renforts de tous les groupes armés terroristes de la sous-région".

• Ukraine

Zelensky : Kiev a augmenté le nombre de gardes-frontières dans les régions voisines de la Russie et de la Biélorussie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré, mardi, que son pays avait augmenté le nombre de gardes-frontières dans les régions limitrophes de la Russie et de la Biélorussie.

« Nous disposons d'une protection solide en termes de personnel et de lignes de défense. Nous avons également augmenté le nombre de gardes-frontières dans toutes les régions limitrophes de la Russie et de la Biélorussie. Et nous continuons à les renforcer », a déclaré Zelensky lors d'une visite dans la région de Volhynie, dans le nord-ouest du pays, selon un communiqué de la présidence.

Le communiqué indique que Zelensky s'est entretenu avec les autorités locales de Volhynie, ainsi qu'avec les autorités des régions de Jytomyr, Rivne, Kiev et Tchernihiv sur la situation actuelle en matière de sécurité et sur la sécurité des frontières, et qu'il a également inspecté les travaux en cours dans la région du nord-ouest.

Un communiqué ultérieur indique que le président Zelensky a également rencontré des représentants de compagnies nationales, au cours desquelles une attention particulière a été accordée aux questions d'énergie et de sécurité dans la région de Volhynie.

• États-Unis
  

Près de 150 000 hectares de forêts partent en fumée en Californie

Les feux de forêt dans l'État américain de Californie ont ravagé près de 150 000 hectares, causant l'évacuation de milliers d'habitants, selon les médias locaux, ce mardi.

Les départs de flammes, qui ont commencé le 24 juillet, près de la ville de Chico dans le nord de la Californie, brûlent toujours, selon la chaîne américaine d’information CNN.

“Le Park Fire“, qui sévit à l'est de Chico, est devenu “le 6ᵉ plus grand feu de forêt de l'histoire de la Californie, brûlant près de 150 000 hectares“, a déclaré CNN citant le Département des forêts et de la protection contre les incendies de Californie (Cal Fire).

“Cela s'est produit en seulement six jours. La région où se trouvent les comtés de Butte et Tehama en Californie, a connu au fil du temps quatre des dix plus grands incendies connus dans l'histoire“, a déclaré le commandant des pompiers de Californie, Billy See, lors d'une conférence de presse tenue dans la journée du lundi.

Au soir du lundi, les flammes étaient maîtrisées à hauteur de 12 % et avaient détruit 111 structures et endommagé 6 autres dans les deux comtés touchés, a ajouté le quotidien américain The Sacramento Bee.

• Venezuela

Le Venezuela décide de retirer ses diplomates de 7 pays d’Amérique latine

Le Venezuela a annoncé le retrait de son personnel diplomatique de 7 pays d'Amérique latine, exigeant que ces pays prennent une mesure similaire pour retirer leurs diplomates de Caracas, et ce, en signe de protestation du gouvernement contre l’ingérence dans ses affaires intérieures.

Un communiqué du gouvernement vénézuélien a indiqué ce mardi que les pays concernés par la décision sont l'Argentine, le Chili, le Costa Rica, le Panama, le Pérou, la République dominicaine et l'Uruguay.

Le communiqué indique que ces pays "ont fait des déclarations considérées comme une ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela".

D’après la même source, le Venezuela a également procédé au retrait de tout son personnel diplomatique de ces pays d’Amérique latine.