Monde

Faits marquants de l'actualité internationale

Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures.

Ekip  | 15.10.2024 - Mıse À Jour : 16.10.2024
Faits marquants de l'actualité internationale

Tunisia

AA / Tunis / Salim Boussaïd

  • Moyen-Orient

Le Liban porte plainte contre Israël au Conseil de sécurité de l'ONU

La Mission permanente du Liban auprès des Nations unies a déposé lundi trois plaintes contre Israël à l'ONU et au Conseil de sécurité, concernant ses attaques répétées contre la Force intérimaire de maintien de la paix (Finul) et les répercussions de son agression contre le pays sur le secteur de l’éducation.

"Sur instructions du ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, la Mission permanente du Liban auprès des Nations unies à New York a déposé la même plainte à la fois auprès du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et au Conseil de sécurité de l’ONU, en réponse aux attaques israéliennes répétées visant les positions de la Finul dans le sud du Liban", a annoncé l’agence de presse officielle libanaise.

La Mission a considéré que "les attaques israéliennes contre la Finul constituent un précédent dangereux et une violation flagrante du droit international, et confirment les tentatives répétées et continues d’Israël de saper la mission de la Finul et la violation par Israël de la légitimité internationale", selon l’agence.


  • Suède

Le prix Nobel de l'Economie 2024 décerné à Daron Acemoglu, Simon Johnson et James Robinson

Le prix Nobel d'économie 2024 a été attribué à Daron Acemoglu, Simon Johnson et James Robinson pour leurs travaux sur la conception des institutions et leur impact sur la prospérité.

Les lauréats du prix Nobel de l'économie ont été annoncés lundi lors d'une conférence de presse organisée à l'Académie royale des sciences de Suède.

Dans le communiqué, il a été annoncé que le prix Nobel de l'économie 2024 a été attribué au professeur turc Daron Acemoglu et aux professeurs britanniques Simon Johnson et James Robinson pour leurs études sur la conception des institutions et leurs effets sur la prospérité.


  • Russie

Un chercheur français condamné à trois ans de prison

La justice russe a condamné ce lundi 14 octobre le chercheur français Laurent Vinatier à trois ans de prison pour ne pas s’être déclaré en tant qu’« agent de l’étranger ». Arrêté en juin, il avait été accusé de collecter des informations sur des activités militaires, en lien avec la sécurité nationale russe.

Selon l'information rapportée par Le Monde, lors du procès qui s'est tenu à Moscou, la juge a confirmé la peine de prison, après avoir « déclaré M. Vinatier coupable » de ne pas s’être conformé aux obligations imposées par la loi russe aux agents de l’étranger. Selon le quotidien français, le chercheur était employé par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse spécialisée dans la médiation des conflits.

Les avocats de Laurent Vinatier ont jugé le verdict « sévère » et annoncé leur intention de faire appel, tout en rappelant que leur client avait « pleinement avoué sa culpabilité ». Le tribunal n’a toutefois pas suivi leur demande de substituer une amende à la peine de prison, malgré les aveux du chercheur.


  • France

Le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique rencontrent Emmanuel et Brigitte Macron à l’Élysée

Le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique sont arrivés en France ce lundi avant d’être accueillis à l’Élysée par le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte.

Depuis la Gare du Nord, ils se sont directement dirigés vers l’Arc de Triomphe pour une cérémonie protocolaire d’accueil de cette visite d’Etat au terme de laquelle ils ont déposé des gerbes de fleurs et rallumé la flamme du soldat inconnu.

Le couple royal s’est ensuite dirigé vers le palais présidentiel où ils ont pu s’entretenir en privé avec Emmanuel et Brigitte Macron.

Un dîner se tient en leur honneur à l’Élysée ce lundi soir en présence de nombreuses personnalités et de ministres des deux pays.


Le collectif EuroPalestine saisit la CPI contre Emmanuel Macron, Stéphane Séjourné et Gabriel Attal

Le collectif EuroPalestine a annoncé lundi saisir la Cour pénale internationale contre le président français Emmanuel Macron, son ancien Premier ministre Gabriel Attal et son ancien ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, pour, entre autres, complicité de crimes de guerre à Gaza.

"Nous avons porté plainte auprès de la CPI (...) ça s'appelle une information transmise qui apporte tous les éléments de preuve que M. Macron, président de la République, l'ancien ministre des Affaires étrangères, M. Stéphane Séjourné, et l'ex-Premier ministre, M. Gabriel Attal se sont rendus complices de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de crime de génocide à Gaza, en apportant un soutien militaire, un soutien diplomatique, économique, moral, inconditionnel depuis le début des bombardements sur Gaza le 8 octobre", a déclaré la co-fondatrice et dirigeante d'EuroPalestine, Olivia Zemor, dans une vidéo partagée sur X. Une annonce également confirmée par le collectif sur sa page officielle.

"Ces dirigeants ont enfreint les obligations, leurs obligations par rapport au Statut de Rome dont la France est partie, par rapport aussi à la Convention contre le génocide de 48 qu'ils ont signée", ajoute la présidente d'EuroPalestine.


Automobile électrique : Macron alerte sur les "surcapacités" chinoises

Le président français a alerté sur les risques posés par les "surcapacités" de production chinoises lors de sa visite au Mondial de l'Auto à Paris, ce lundi 14 octobre. Emmanuel Macron a affirmé que la Chine "veut déverser" ces excédents sur le marché européen.

Le chef d'État français a exprimé sa préoccupation en passant devant le stand du constructeur chinois Xpeng. Selon lui, les excès de production en Chine constituent une menace pour la compétitivité des constructeurs européens, qui pourraient voir leur marché envahi par des véhicules chinois à bas prix. Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de protéger l’industrie automobile européenne face à cette concurrence croissante.

En parallèle de cette mise en garde, le locataire de l'Élysée a réaffirmé son soutien au secteur automobile français, en particulier aux véhicules électriques. Face aux dirigeants de Stellantis et Renault, Macron a encouragé les constructeurs à intensifier leurs efforts dans la production de voitures électriques. Il a fixé l'objectif ambitieux de produire deux millions de véhicules électriques en France d’ici à 2030, tout en rappelant que l’innovation et la réindustrialisation restent des priorités pour le pays. "La France doit continuer à réindustrialiser, à innover, à inciter à la création d’emplois, c’est ça la priorité du pays", a-t-il souligné.


  • Royaume-Uni

Le gouvernement britannique rejette les appels à des restrictions supplémentaires sur les ventes d'armes à Israël

Le gouvernement britannique a de nouveau rejeté les appels à imposer des restrictions supplémentaires sur les ventes d'armes à Israël, en particulier la suspension de la fourniture de pièces pour les avions de combat F-35, qui sont utilisés par l'armée israélienne contre les Palestiniens.

Lors d'une session parlementaire lundi, le député indépendant Shockat Adam a demandé au secrétaire d'État à la Défense John Healey si le Royaume-Uni envisageait de suspendre le programme F-35.

« Des bombes de 2 000 livres (907 kg) sont larguées sur des civils innocents, à la fois à Gaza et au Liban, provoquant les scènes horribles et inimaginables que nous avons vues ce week-end, de nouveau-nés tués et de jeunes enfants brûlés vifs. Ces bombes sont larguées par des avions de combat F-35. Nous fournissons des pièces aux avions de combat F-35. Quand allons-nous arrêter de faire cela et adhérer aux conventions internationales ? », a demandé Adam.


  • Algérie-Inde

Tebboune et Murmu conviennent de renforcer la coopération « dans les domaines économiques et d’investissement »

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue indienne, Droupadi Murmu, en visite depuis dimanche dernier en Algérie, ont affiché « la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans les domaines économiques et d’investissement ». Animant, ce lundi, un point de presse à l’issue de leurs entretiens, les deux présidents se sont félicités également des relations entre Alger et New Delhi « basée sur le respect mutuel ».

Intervenant en premier, Abdelmadjid Tebboune a mis d’abord en avant la nature des relations « historiques entre l’Algérie et l’Inde », soulignant que « les deux parties sont convenues de promouvoir les domaines d’investissement et les échanges commerciaux entre les deux pays».

« L’Algérie et l’Inde entretiennent des relations historiques fondées sur la solidarité, l’amitié et le respect mutuel », a-t-il précisé, soulignant que la visite de la présidente indienne était « la première du genre en Algérie ».

Revenant sur ses échanges avec son homologue, Abdelmadjid Tebboune a expliqué « qu’ils avaient eu des entretiens intenses », au cours desquels ils ont évoqué « la coopération bilatérale et les perspectives de son développement, ainsi que les questions régionales et internationales d'actualité ».


  • Inde

New Delhi rappelle son ambassadeur du Canada sur fond de tensions autour de l'enquête sur le meurtre d'un militant sikh

L'Inde a décidé lundi de rappeler son ambassadeur à Ottawa, à la suite de la détérioration des relations bilatérales provoquée par l'enquête sur le meurtre de Hardeep Singh Nijjar, un militant sikh.

Cette décision a été prise à la suite de la décision du Canada de citer l'ambassadeur indien Sanjay Kumar Verma et d'autres diplomates comme "personnes d'intérêt" dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Hardeep Singh Nijjar, survenu l'année dernière en Colombie-Britannique.

L'Inde a rejeté ces accusations et convoqué le chargé d'affaires canadien au ministère des Affaires étrangères à New Delhi.

Le ministère a rejeté ce qu'il a qualifié de "ciblage sans fondement" des diplomates et fonctionnaires indiens au Canada, ce qui est "totalement inacceptable".


  • Kenya

Un premier décès provoqué par le Mpox

Le Kenya a enregistré son premier décès dû au Mpox. Le pays est confronté à une épidémie régionale qui a touché plusieurs pays d'Afrique de l'Est.

Patrick Amoth, directeur général de la santé du Kenya, a annoncé à la presse que la personne décédée souffrait de complications préexistantes, ce qui a contribué à la gravité de la maladie.

Le ministère de la Santé a jusqu'à présent confirmé un total de 13 cas dans le pays, alors que le premier cas a été annoncé en juillet. Les cas sont répartis dans 10 régions, dont la capitale Nairobi, la ville de Mombasa et le comté de Nakuru.

"Huit d'entre eux se sont rétablis et sont rentrés chez eux ; quatre sont toujours hospitalisés", a déclaré Patrick Amoth.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.