Tunisia
AA / Tunis / Salim Boussaïd
- Gaza
Un caméraman d’Al Jazeera et deux membres de la Défense civile tués dans un bombardement israélien
Trois Palestiniens, à savoir, le caméraman de la chaîne qatarie "Al-Jazeera" Ahmed al-Louh et deux membres de la Défense civile, ont été tués dimanche dans un bombardement israélien ayant visé le camp de Nuseirat, dans le centre de la Bande de Gaza.
Al-Jazeera a annoncé que son caméraman, Ahmed al-Louh, "est tombé en martyr alors qu’il couvrait le bombardement israélien visant le centre de la Bande de Gaza".
Pour sa part, l’hôpital "Al-Awda" a indiqué dans un communiqué que le journaliste Ahmed al-Louh a été tué lors d’un bombardement israélien qui visait une antenne de la Défense civile dans la zone du marché du camp de Nuseirat.
Zaki Imad al-Dine, membre de la Défense civile, a, de son côté, déclaré dans une vidéo, que deux de ses coéquipiers "sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés lorsque l’armée israélienne a bombardé une de leurs antennes dans le camp de Nuseirat".
- Syrie
Le gouvernement Netanyahu décide de renforcer la colonisation dans le Golan
Le gouvernement israélien a approuvé dimanche à l’unanimité un plan présenté par son chef Benyamin Netanyahu, visant à renforcer la colonisation juive dans le Golan syrien occupé, pour un coût de plus de 40 millions de shekels, profitant de la nouvelle situation en Syrie.
Le bureau de Netanyahu a déclaré, dans un communiqué publié sur son compte officiel sur X, que le gouvernement avait approuvé à l’unanimité le plan du Premier ministre "visant à encourager la croissance démographique dans les colonies du Golan et du Qatzrin, pour un coût total de plus de 40 millions de shekels (11,13 millions de dollars)".
Le Golan est, en vertu du droit international et des résolutions des Nations unies, un territoire syrien occupé par Israël depuis 1967.
Qatzrin ou Qasrin, est l’un des villages occupés par Israël relevant de la province syrienne de Quneitra sur le plateau du Golan occupé (sud-ouest).
Le bureau de Netanyahu a expliqué que l’approbation du plan intervient "à la lumière de la guerre et du nouveau front auquel la Syrie est confrontée, et par désir de doubler la population du Golan".
- France / Algérie
Le chef de la diplomatie française réagit aux accusations d’Alger
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réagi aux accusations des autorités algériennes selon lesquelles la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure) serait impliquée dans des actes visant la déstabilisation de l’Algérie. Intervenant, ce dimanche sur France Inter, il a qualifié ces accusations d’« infondées ».
« Ce sont des accusations infondées et fantaisistes», a déclaré le chef de la diplomatie française, tout en confirmant la convocation de l'ambassadeur de France à Alger par le ministère algérien des Affaires étrangères.
« Je confirme cette convocation et je la regrette », a-t-il indiqué. Et d'ajouter: « J'ai appelé notre ambassadeur au téléphone pour lui assurer notre soutien ».
Jean-Noël Barrot a affirmé, cependant, que son pays souhaite que la relation bilatérale entre l’Algérie et la France se poursuive.
« S'agissant de notre relation avec l’Algérie, nous avons dit, nous avons même écrit, en 2022, le président Tebboune, le président Macron, une feuille de route qui projette la relation entre nos deux pays sur l'avenir et nous souhaitons que cette relation, c'est l’intérêt de la France et de l’Algérie, se poursuive », a-t-il dit.
Dimanche matin, plusieurs médias algériens, dont le journal gouvernemental “El Moudjahid”, ont annoncé que le ministère algérien des Affaires étrangères avait convoqué l’ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet pour « lui signifier la ferme réprobation des plus hautes autorités face aux nombreuses provocations et actes hostiles français en direction de l'Algérie ».
- Mayotte
Le cyclone Chido a fait "certainement plusieurs centaines" de morts, "peut-être" même "quelques milliers"
Le cyclone Chido a fait "certainement plusieurs centaines" de morts à Mayotte, "peut-être" même "quelques milliers", a déclaré ce dimanche le préfet du département français d'outre-mer, François-Xavier Bieuville.
"Je pense qu'il y aura certainement plusieurs centaines, peut-être approcherons-nous le millier, voire quelques milliers" de morts, a déclaré François-Xavier Bieuville sur la chaîne publique Mayotte la 1ère, estimant qu'il sera "très difficile d'avoir un bilan final".
Jusqu’ici, les autorités ont avancé un bilan provisoire d’au moins 14 morts dans le petit archipel de l’océan Indien après le passage de ce cyclone tropical d’une intensité exceptionnelle.
Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaila, avait décrit une situation dramatique : "Les routes sont coupées, le réseau électrique ne fonctionne pas, et les secours peinent à accéder aux zones périphériques comme Passamainty et Tsountsou".
Les habitations précaires ont été complètement dévastées selon "Mayotte la 1ère" qui reprend la description d'un habitant : "C'est comme si une bombe atomique avait frappé Mayotte".
- Géorgie
L'ancien footballeur Mikheil Kavelashvili élu sixième président du pays
L'ancien footballeur géorgien Mikheil Kavelashvili, qui a mis un terme à sa carrière sportive il y a quelques années, a été élu samedi sixième président du pays.
Il a été élu par la Commission électorale centrale, composée des membres du Conseil électoral parlementaire (300 membres).
Mikheil Kavelashvili, désigné par le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a obtenu 224 voix sur 300 du Conseil électoral parlementaire.
Soixante et un membres de l'opposition ont refusé de participer au vote en raison de leur rejet des résultats des élections législatives du 26 octobre.
La Géorgie, qui a accédé à l'indépendance en 1991, a introduit en 2017 des changements constitutionnels permettant d'élire le Président par un conseil de 300 membres.
Sur les 225 membres participants, 224 ont voté pour Mikheil Kavelashvili, un vote étant invalide.
- RDC-Rwanda-Angola
Le sommet tripartite entre les présidents Tshisekedi, Kagame et Lourenço annulé
Le sommet tripartite prévu dimanche 15 décembre à Luanda, en Angola, entre le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, son homologue rwandais, Paul Kagame, et le président angolais, João Lourenço (facilitateur), n’a finalement pas eu lieu, a annoncé la présidence de la RDC dans un communiqué.
Cette rencontre, qui devait se tenir sous l'égide du médiateur du conflit qui mine l'est de la RDC depuis trois ans, le président angolais João Lourenço, avait pour objectif de mettre un terme aux hostilités entre les forces armées congolaises et le mouvement rebelle M23, soutenu par Kigali selon Kinshasa et des rapports des Nations unies- des accusations que le Rwanda a toujours réfutées.
D'après le communiqué, « l’annulation de cette tripartite est causée par le refus de la délégation rwandaise de prendre part à ladite rencontre censée mettre fin aux hostilités dans l’Est de la RDC par le retrait des troupes du Rwanda des zones congolaises ».
À la veille de cette rencontre, lors d'une réunion préalable entre les ministres des Affaires étrangères des trois pays concernés, le Rwanda avait conditionné sa participation à la signature d'un accord à l'organisation d'un dialogue direct entre la RDC et les membres du M23. Cette offre a été catégoriquement rejetée par la partie congolaise, indique la même source.
- Corée du sud
Destitué, Yoon Suk Yeol, refuse de se présenter à la convocation des procureurs
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, destitué, a refusé dimanche de se présenter à la convocation de l'équipe de procureurs chargée de l'enquête sur sa tentative d'instauration de la loi martiale le 3 décembre.
Yoon Suk Yeol ne s'est pas présenté, bien que l'équipe spéciale du ministère public lui ait envoyé une convocation mercredi pour un interrogatoire dimanche.
Les procureurs ont l'intention d'envoyer prochainement une deuxième convocation à Yoon Suk Yeol, qui a été désigné comme suspect potentiellement passible de trahison à la suite de la déclaration avortée de la loi martiale.
La Corée du Sud, quatrième économie d'Asie, est en proie à une crise politique de plus en plus grave depuis que Yoon Suk Yeol a déclaré la loi martiale, mesure bloquée par le Parlement quelques heures plus tard.
Yoon Suk Yeol a été destitué samedi par le parlement, dirigée par l'opposition, après que plusieurs législateurs du parti au pouvoir ont soutenu la motion.
Il avait échappé à la première tentative de destitution au début du mois, après que les législateurs de son parti, Le Pouvoir au peuple, avaient boycotté le vote.
- Niger
39 civils tués dans une attaque près de la frontière du Burkina Faso
Au moins trente-neuf (39) civils nigériens ont été tués dans une attaque, menée par des hommes armés contre deux villages du département de Téra, dans l'ouest du Niger et près de la frontière du Burkina Faso, a annoncé l'armée nigérienne, samedi.
"Deux drames atroces se sont produits dans les localités de Libiri et de Kokorou. Des criminels, acculés par les opérations incessantes des Forces de défense et de sécurité, se sont lâchement attaqués à des populations civiles sans défense", a rapporté un communiqué des Forces armées nigériennes (FAN) diffusé samedi soir à la télévision publique.
"Le bilan humain est lourd et fait état de 39 personnes assassinées, dont 18 à Kokorou et 21 à Libiri", a déploré la même source, précisant que "parmi les victimes, figurent de nombreuses femmes et des enfants".
Aucune revendication n'a été enregistrée par rapport à cette attaque, dimanche à 09h GMT.
Jeudi 5 décembre courant, une autre attaque a visé un camion de transport public dans le même département de Téra.
Selon un bilan publié par l'armée, au moins 21 civils ont été tués.
- Tunisie
Ouverture de la 35ème édition des JCC
La 35ème session des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) s'est ouverte samedi soir à la Cité de la Culture de Tunis, la capitale, par un message d'adieu au défunt acteur tunisien Fethi Haddaoui.
Jeudi dernier, le ministère tunisien des Affaires culturelles a annoncé le décès de l'acteur Haddaoui à l'âge de 63 ans des suites d'une maladie.
Présentant la cérémonie d'ouverture de la 35ème session des JCC, l'actrice tunisienne Souhair Ben Amor a déclaré : "Il y a quelques heures, nous faisions nos adieux à notre ami, icône de l'art tunisien, Fethi Haddaoui".
"Dans cette session des Journées cinématographiques de Carthage, nous ne pouvons nous abstenir d'exprimer la douleur et la fierté du grand artiste Fethi Haddaoui. C'est une stature exceptionnelle qui a fait de l'écran et du théâtre un espace de créativité et d'excellence. Il était une voix sincère qui reflète l'identité et les enjeux de la Tunisie dans le monde", a-t-elle ajouté.
A l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la 35ème session des JCC, le public du 7ème Art de la Cité de la Culture à Tunis a eu droit à une prestation de l'orchestre symphonique avec le musicien tunisien Fadi Ben Othman.
Les activités de cette session se poursuivront jusqu'au 21 décembre et comprendront la projection de 217 films issus de 21 pays, dont 56 films en compétition officielle et 12 films en compétition locale.
Cette session rend hommage au cinéma palestinien, jordanien et sénégalais, outre les projections orientées vers les régions de l'intérieur et les villages tunisiens et les projections spéciales au sein des institutions pénitentiaires.