AA / Tunis / Fatma Ben Amor

*Syrie

- Nomination du ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire

Esaad Hassan Sheibani a été nommé ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire syrien.

Selon les informations obtenues de sources diplomatiques samedi, le commandement des opérations militaires, à l’origine du renversement du régime baasiste en Syrie, a annoncé la nomination du ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire.

Il s’agit de Esaad Hassan Sheibani, le chef des Affaires politiques de l'administration civile à Idlib et responsable des relations avec les représentants des gouvernements et institutions étrangers, ainsi que du travail des agences des Nations unies et des organisations d'aide internationale.

Né en 1987 à Hassaké, Sheibani est diplômé de la faculté des arts et des sciences de l'université de Damas, département de la langue et de la littérature anglaises.

Le nouveau chef de la diplomatie syrienne a participé aux mouvements populaires contre le régime en Syrie en 2011.

- Fidan : "Les développements en Syrie ne peuvent pas être caractérisé comme une 'prise de contrôle' de la Türkiye"

Le ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré que les développements en Syrie ne peuvent pas être "caractérisé comme une 'prise de contrôle' de la Türkiye"

Fidan a fait des déclarations à la chaine d'information française France 24 concernant les développements en Syrie, et l'avenir de ce pays voisin du sud de la Türkiye.

Interrogé sur l'importance de la rencontre entre la délégation américaine de haut niveau et la nouvelle administration à Damas, Fidan a déclaré : "Je pense que c'est très important. Avant les responsables américains, des représentants de certains pays européens et d'organisations internationales se sont également rendus à Damas. Nous constatons que des contacts sont établis avec la nouvelle administration de Damas. C'est un développement important".

"J'ai l'intention de rencontrer la nouvelle administration de Damas", a par ailleurs fait savoir le ministre turc.

*Gaza

Le bilan de l'agression israélienne passe à 45 227 morts

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé samedi que le bilan du génocide israélien s'est alourdi à 45 227 morts et 107 573 blessés dans les rangs des Palestiniens.

« Le bilan de l’agression israélienne s’est élevé à 45 227 martyrs et 107 573 blessés depuis le 7 octobre 2023 », précise le ministère dans son rapport statistique quotidien.

L'armée israélienne a, en outre, perpétré au cours des dernières 24 heures "trois massacres contre des familles dans la bande de Gaza, faisant 21 morts et 61 blessés", poursuit le ministère.

"Nombre de victimes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes", les ambulances et les équipes de la protection civile n'ayant pas pu les atteindre, relève la même source.

*Allemagne

Attaque sur un marché de Noël : Le suspect est "islamophobe", selon la ministre allemande de l'Intérieur

Le suspect dans l'attaque meurtrière à la voiture-bélier sur le marché de Noël de Magdebourg (Allemagne), vendredi 20 décembre, est "islamophobe", a déclaré samedi la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, au côté du chancelier allemand Olaf Scholz sur les lieux du drame, ont rapporté des médias français.

"La seule chose" que les autorités peuvent confirmer sur les motivations du suspect est "qu'il est islamophobe", a-t-elle déclaré, selon Franceinfo.

L'attaque a fait au moins cinq morts et plus de 200 blessés, a annoncé samedi à la mi-journée le ministre-président de la région de Saxe-Anhalt, Reiner Haseloff, lors d'une conférence de presse à Magdebourg, précise le même média.

*Guerre en Ukraine

L'Allemagne n'enverra aucun soldat en Ukraine

L’Allemagne n’enverra aucun soldat en Ukraine tant que la guerre russo-ukrainienne ne sera pas terminée.

Une annonce faite samedi par le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius.

Ce dernier a assuré, dans une déclaration faites aux journalistes que les troupes allemandes n'interviendraient pas sur le territoire ukrainien tant que la guerre russo-ukrainienne ne sera pas terminée.

« Je tiens à ce que les choses soient claires : il n'y aura pas de troupes allemandes sur le territoire ukrainien tant que la guerre ne sera pas terminée », a-t-il insisté, précisant que cette question pourrait faire l'objet d'une discussion en cas de cessez-le-feu ou de paix.

*France - Afrique

Emmanuel Macron annonce que la base française à Djibouti sera un "point de projection" pour des missions en Afrique

Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi 20 décembre que la base française installée à Djibouti allait se « réinventer » comme « point de projection » pour des « missions » en Afrique, après le retrait forcé des forces françaises du Sahel, ont rapporté des médias français.

« Vous avez toujours été une emprise particulière », a annoncé Emmanuel Macron au 1 500 soldats français présents sur la base aérienne 188, avant de partager un dîner de Noël avec eux, précise RFI.

Djibouti est effectivement une base à part, beaucoup plus tournée vers la mer Rouge, l'océan Indien et l'Indo-Pacifique qu'elle ne l'est vers l'Afrique. Mais ce choix stratégique est en cours d'évolution, a annoncé vendredi le président français, note encore le média français.

*Niger - Nigeria

Le Nigeria réfute les accusations du Niger de servir de "base arrière" pour sa "déstabilisation"

Le Nigeria a rejeté les accusations du Niger lui reprochant de servir de "base arrière" à sa "déstabilisation".

"Le gouvernement fédéral du Nigeria réfute, dans des termes très fermes, les allégations des autorités nigériennes selon lesquelles le groupe terroriste Lakurawa, avec l'aide des forces de sécurité étrangères, notamment nigérianes, serait responsable de l'attaque de l'oléoduc Niger-Benin le 13 décembre 2024 à Gaya, dans la région de Dosso au Niger", a indiqué le ministère fédéral nigérian des Affaires étrangères dans un communiqué publié samedi et consulté par Anadolu.

"Le gouvernement du Nigeria présente ses condoléances au gouvernement du Niger pour la malheureuse attaque contre l'oléoduc, mais informe que les auteurs de cet attentat n'ont été ni soutenus ni assistés par les autorités nigérianes", a poursuivi la même source.

Le ministère nigérian des Affaires étrangères a, d'autre part, déclaré "catégoriquement qu'il n'y a pas de militaires français dans le nord du pays qui se préparent à déstabiliser le gouvernement du Niger", ajoutant que les allégations des autorités nigériennes "sont infondées et doivent être totalement ignorées".

*Burkina Faso

Adoption d'une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015

Le gouvernement burkinabè a adopté un projet de loi portant conditions d’octroi de la grâce amnistiante aux auteurs – essentiellement des militaires - du coup d’Etat de septembre 2015, a-t-on appris de source officielle.

Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les Institutions, garde des Sceaux, Edasso Rodrigue Bayala, a expliqué vendredi lors d’une conférence de presse que la volonté du gouvernement est de permettre aux soldats impliqués dans les faits du coup d’État manqué des 15 et 16 septembre 2015, et qui font preuve d’"engagement" sur le théâtre de la lutte contre le terrorisme, de profiter de la faveur de la grâce amnistiante.

Bayala a soutenu que cette situation va augmenter l’"engagement et le sens du sacrifice" des auteurs du coup d’Etat dans cette lutte contre l’hydre terroriste où il est fait appel à toutes les forces et intelligences.

Les 15 et 16 septembre 2015, alors que le Burkina Faso s’apprêtait à organiser des élections devant mettre fin à la période de transition entamée après la chute de l’ancien président Blaise Compaoré, des militaires proches de ce dernier et conduits par le général Gilbert Diendéré tentent de renverser les autorités. Une quinzaine de morts et plus de 250 blessés ont été enregistrés lors de ces évènements.

Plus de 80 personnes, majoritairement des militaires et des hommes politiques, ont été poursuivies et condamnées en 2019 par le Tribunal militaire pour des faits relatifs à l’atteinte à la sûreté de l’Etat et autres infractions connexes.