AA / Tunis / Salim Boussaïd

• Moyen-Orient

Santé à Gaza : le bilan s'alourdit à 52 243 morts

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé, dimanche, que le bilan de la campagne génocidaire d'Israël contre les Palestiniens s'élevait à 52 243 morts et 117 639 blessés depuis le 7 octobre 2023.

Le ministère a fait savoir dans son bulletin statistique quotidien que "51 martyrs (dont 11 martyrs extraits des décombres) et 115 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures".

La même source a souligné que "le bilan des morts et le nombre de blessés depuis le 18 mars ont atteint 2 151 martyrs et 5 598 blessés".

"Le bilan de l'agression israélienne s'élève à 52 243 morts et 117 639 blessés depuis le 7 octobre 2023", a annoncé le ministère.

Et de poursuivre : "697 martyrs ont été ajoutés aux statistiques cumulatives des martyrs, après que leurs données ont été complétées et approuvées par la commission judiciaire chargée du suivi des rapports et du fichier des personnes disparues".

• Türkiye

Fidan : "En Syrie, le PKK sera écarté comme Daech, pacifiquement ou par la force"

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré dimanche que « tout comme Daech a été éliminé du système en Syrie, le PKK en sera également écarté, soit volontairement dans la paix, soit par d’autres moyens ».

Fidan s’est exprimé lors d'une conférence de presse conjointe à Doha avec le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani.

Il a rappelé que la Türkiye rejette toute initiative susceptible de porter atteinte à l'intégrité territoriale ou à la souveraineté de la Syrie, précisant qu'Ankara n'acceptera pas non plus d’initiative permettant à des groupes armés de porter des armes en dehors de l'autorité centrale syrienne.

Le chef de la diplomatie turque a souligné qu'Ankara souhaite voir émerger en Syrie une constitution et une gouvernance garantissant des opportunités égales à tous les groupes du pays, ajoutant que des avancées positives ont été enregistrées en ce sens.

Évoquant la situation difficile en Syrie, Fidan a indiqué que des discussions ont été engagées avec le Qatar et d'autres pays de la région sur les moyens d'agir dans les domaines du développement, de l'économie et des sanctions.

• Iran

L'ayatollah Ali Khamenei appelle à une enquête sur l'explosion du port de Shahid Rajaee

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a appelé à une enquête sur l'explosion du port de Shahid Rajaee dans la ville de Bandar Abbas, dans le sud de l'Iran.

Dans une déclaration faite dimanche, il a qualifié l'incident de « tragique » et a déclaré qu'il avait causé « un profond chagrin et une grande inquiétude », exhortant les autorités sécuritaires et judiciaires à mener une enquête approfondie afin de « découvrir toute négligence ou tout acte répréhensible délibéré, et de poursuivre l'affaire conformément à la loi ».

« Tous les officiels doivent se considérer comme responsables de la prévention d'incidents aussi tragiques et préjudiciables », peut-on lire dans la déclaration.

Le bilan de la violente explosion qui a secoué samedi cette ville côtière du sud de l'Iran fait état de 40 morts et d'au moins 900 blessés, selon les autorités.

Mohammad Ashouri, gouverneur de la province d’Hormozgan, a déclaré dans un communiqué publié dimanche par les médias d'État, qu'au moins 40 personnes avaient succombé à leurs blessures et que 900 autres étaient blessées.

• Guerre en Ukraine

Rubio : la semaine à venir est « cruciale » pour l'accord entre la Russie et l'Ukraine

Le Secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a déclaré, dimanche, que la semaine à venir serait « cruciale » pour les négociations entre la Russie et l'Ukraine et que les parties ne sont pas encore « assez proches » pour parvenir à un accord.

« Il faut que les choses commencent à bouger (...) Je pense que la semaine à venir sera cruciale », a déclaré Rubio lors d'une interview accordée à l'émission Meet the Press de la chaîne NBC.

Rubio a déclaré que l'administration Trump avait fait de « réels progrès » dans ses efforts pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis plus de trois ans, mais a averti que les « quelques dernières étapes » restaient les plus difficiles à franchir.

« Il faut que cela se produise rapidement. Nous ne pouvons pas continuer à consacrer du temps et des ressources à cet effort s'il ne porte pas ses fruits », a-t-il ajouté.

Selon Rubio, l'administration doit bientôt décider si elle reste activement impliquée dans les négociations ou si elle se recentre sur d'autres priorités.

• France

Rassemblement contre l'islamophobie à Paris après le meurtre dans une mosquée du Gard

Plusieurs centaines de personnes ont pris part dimanche soir à un rassemblement contre l'islamophobie, place de la République à Paris, après le meurtre d’un jeune fidèle vendredi dans une mosquée du Gard.

La foule a rendu hommage à Aboubakar, jeune fidèle âgé d’une vingtaine d'années, atrocement tué de plusieurs coups de couteau dans la mosquée de La Grand-Combe, a rapporté la presse locale. Une minute de silence a été observée en sa mémoire.

Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Justice pour Aboubakar. L'islamophobie tue", ou encore "Islamophobie, musulmans en dangers".

L’appel à la manifestation a été relayé notamment par des partis de gauche sur les réseaux sociaux.

Plusieurs personnalités politiques, comme le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, les insoumis Mathilde Panot. et Rima Hassan, ou encore la patronne des Verts Marine Tondelier, ont participé à ce rassemblement.

Plus tôt dans la journée, des centaines de personnes ont participé à une marche blanche à La Grand-Combe, pour rendre hommage à la victime, unanimement appréciée dans la commune. Partie vers 14h30 (locales) de la mosquée où s’est produit le drame, la marche a pris la direction de la mairie.

Attaque dans une mosquée : "La piste d'un acte antimusulman n'est pas négligée", déclare Retailleau depuis le Gard

Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré ce dimanche après-midi, depuis le Gard, que la piste d'un "acte antimusulman n'est pas négligée" dans l'enquête sur le meurtre vendredi d'un jeune fidèle à la mosquée de La Grand-Combe. Retailleau s'est rendu dans le Gard, 48 heures après le drame.

"On ne connaît pas encore les mobiles (...) La piste d'un acte antimusulman n'est pas négligée, bien au contraire", a indiqué le ministre de l'Intérieur depuis la sous-préfecture d'Alès.

"Perdre un proche, perdre un ami, perdre quelqu'un de sa famille, c'est quelque chose qui est terrible", a estimé Retailleau, faisant part de sa "compassion" et "toute [sa] sympathie".

"Je veux aussi dire un message de solidarité que j'ai pu dire ici dans le Gard à la communauté de nos compatriotes français musulmans. Je voudrais leur dire -parce qu'ils ont été profondément choqués- que je suis français, que je suis très attaché à la République française et c'est la République qui nous unit tous", a-t-il dit.

Et d'insister : "Nous sommes tous des enfants de la République. Être français, être membre de la communauté nationale, ce n'est pas une question de couleur de peau, ce n'est pas une question de religion, ce n'est pas une question de condition sociale. On est français, un point c'est tout".

• Royaume-Uni

Des manifestants perturbent le marathon de Londres pour réclamer un embargo total contre Israël

Des manifestants ont perturbé, dimanche, la course élite masculine du marathon de Londres, appelant le gouvernement britannique à imposer un embargo commercial total contre Israël et attirant l’attention sur la crise humanitaire à Gaza.

Deux membres du groupe Youth Demand, un mouvement de résistance civile dirigé par des jeunes au Royaume-Uni, ont franchi les barrières près de Tower Bridge et ont projeté de la poudre rouge devant les coureurs.

Les manifestants, vêtus de t-shirts sur lesquels était inscrit le slogan "Stop Arming Israel" (Arrêtez d'armer Israël), ont été interpellés par la police.

Dans un communiqué publié sur X, Youth Demand a alerté que Gaza "manque de nourriture" et que "fournir des armes pour un génocide dépasse les limites".

De son côté, la police métropolitaine de Londres a indiqué sur X que le personnel du marathon était intervenu pour retirer les manifestants de la piste, permettant à la course de se poursuivre. Les protestataires ont été placés en garde à vue pour trouble à l’ordre public.

• Canada

11 morts suite à une attaque à la voiture bélier contre des festivaliers à Vancouver

Le bilan de l'attentat perpétré lors d'un festival de rue philippin à Vancouver, au Canada, s'est alourdi à 11 morts, a confirmé la police dimanche, qualifiant cet événement de « jour le plus sombre » de l'histoire de la ville.

Les festivaliers célébraient le Lapu-Lapu Day, un événement annuel en l'honneur du premier héros national des Philippines, lorsqu'un véhicule a foncé dans la foule.

« Hier soir, alors que des milliers de personnes se rassemblaient pour une importante célébration culturelle, les actions d'une seule personne ont brisé notre sentiment collectif de sécurité », a déclaré Steve Rai, chef intérimaire de la police de Vancouver, lors d'une conférence de presse.

Outre les morts, Rai a indiqué que des dizaines d'autres personnes ont été blessées, dont certaines grièvement, et a prévenu que le bilan des victimes pourrait s'alourdir.

Rai a indiqué que le conducteur, un homme de Vancouver âgé de 30 ans, a été arrêté sur place après l'intervention de passants.

• Algérie

Un glissement de terrain fait 4 morts et 13 blessées à Oran, à l’ouest du pays

Quatre (4) personnes ont trouvé la mort et treize (13) autres ont été blessées dans un glissement de terrain, survenu dans la nuit du samedi à dimanche à Oran (400 km à l’ouest d’Alger).

Selon les services de la protection civile algérienne, le glissement de terrain s’est produit au lieu-dit « Terrain Chabat » dans le quartier de Haï Sanaouber (ex-Planteurs), dans la commune d’Oran.

Il a, a ajouté la même source, entraîné l’effondrement de cinq habitations précaires, faisant, selon un bilan définitif, quatre morts, dont deux femmes transportées par des particuliers.

« Les personnes décédées étaient âgées entre 5 et 43 ans », a précisé la protection algérienne dans un communiqué rendu public, dimanche matin.

Le bilan fait état également de 13 personnes blessées, dont 7 prises en charge par les services de la Protection civile.

Les victimes, âgées entre 12 et 75 ans, ont été également évacuées vers les hôpitaux de la région.

• Soudan

Au moins 31 civils exécutés par le groupe paramilitaire FSR à Omdurman

Au moins 31 civils soudanais, dont des enfants, ont été exécutés par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) dans la ville jumelle de Khartoum, Omdurman, ont déclaré des médecins locaux, dimanche.

Des mineurs figuraient parmi les victimes dans le quartier Al-Salha de la ville, a indiqué le Réseau des médecins soudanais, qualifiant ces exécutions de « plus grand massacre recensé dans la région ».

L'association a précisé que les victimes étaient accusées par le groupe paramilitaire d'être affiliées à l'armée soudanaise.

Des militants ont diffusé sur les médias sociaux des vidéos montrant des individus portant des uniformes des FSR ouvrant le feu sur un groupe de personnes dans le quartier d'Al-Salha.

Le réseau a qualifié ce carnage perpétré par les militants des FSR de « crime de guerre et de crime contre l'humanité ».

• Nigeria

Une nouvelle attaque de Boko Haram fait 12 morts dans le nord-est du pays

Au moins 12 personnes de la communauté Bokko Ghide du Nigeria, dont deux vigiles, ont été tuées par des terroristes de Boko Haram, samedi, dans la zone de gouvernement local de Gwoza, dans l'État de Borno, dans le nord-est du pays, a confirmé un dirigeant local à Anadolu, dimanche.

Mohammed Timta, l'Émir de Gwoza, chef traditionnel et islamique de la région, a confirmé l'incident à Anadolu dimanche matin.

Alors que deux vigiles locaux ont été pris en embuscade et tués le long de la route de Kirawa, dans le district de Pulka, 10 autres victimes étaient des civils qui s'étaient aventurés dans la brousse à la recherche de bois de chauffage.

« Nous avons enterré les victimes, tandis que d'autres, blessées à des degrés divers, reçoivent un traitement médical à Maiduguri », a déclaré Timta, ajoutant : « Les gens ont maintenant peur de se rendre sur leurs terres agricoles, et il est temps de préparer les terres avant la saison des pluies ».