Fermeture de deux usines Michelin en France: Une grève votée sur le site de Cholet
La CGT appelle par ailleurs à la grève sur l’ensemble des sites du pays
Provence-Alpes-Cote d Azur
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Les salariés du groupe Michelin de l’usine de Cholet, ont voté, mardi, une grève en réaction à l’annonce, par la direction du géant du pneu, de la fermeture de ses usines de Cholet et Vannes.
L’annonce a été faite à la mi-journée à l’antenne de BFMTV par le délégué syndical central CGT Michelin (Confédération générale du travail), Romain Baciak, qui précise que la durée n’est pas déterminée à ce stade.
« La CGT va appeler, sur tous les sites français, à ce que les salariés Michelin fassent grève pour montrer leur mécontentement et leur soutien aux salariés des deux sites » a déclaré le responsable syndical.
Et de poursuivre: « On en appelle au gouvernement. Comment on peut laisser partir des entreprises à l’étranger? Comment on peut laisser fermer des entreprises qui font des milliards de bénéfices chaque année? Aujourd’hui peut-être que l’Etat français devrait se pencher sur le sujet ».
Ces déclarations interviennent alors que le groupe Michelin a annoncé mardi matin, la fermeture de ses deux usines basées à Cholet et Vannes, en 2026 au plus tard.
Dans un communiqué de presse, Michelin évoque une décision « devenue inéluctable, en raison de la transformation structurelle des marchés des pneumatiques » et de « la dégradation de la compétitivité de l’Europe, notamment du fait de l’inflation et de la hausse des prix de l’énergie ».
Le choix des sites en proie à une fermeture est justifié par le groupe au regard de « grandes difficultés économiques ».
Au total, pas moins de 1 254 employés sont concernés par un licenciement mais Michelin promet de leur fournir un accompagnement.