France / Dépollution de la Seine : la première épreuve de triathlon a enfin eu lieu
- 1,4 millard d'euro ont été investis par l'Etat pour y parvenir

France
AA / Tunis
Après de nombreux reports dus à la pollution de l'eau par le déversement des eaux pluviales et des années d'accumulation de multiples déchets, la première épreuve de triathlon a finalement pu avoir lieu dans la Seine, mercredi matin, dans le cadre des JO Paris 2024.
Si l'événement a pu plaire aux autorités, dont notamment le président Macron qui s'est félicité d'avoir "réussi en 4 ans l’impossible depuis 100 ans", soit de rendre "la Seine baignable", le coût de 1,4 milliard d'euros, débloqué pour cette dépollution, n'a pas cessé de défrayer la chronique à travers l'Hexagone.
"1,4 milliard d’€ dépensé pour que l’eau de la Seine à #Paris2024 soit baignable. Pendant ce temps-là, nos concitoyens de Mayotte, de la Guadeloupe ou de la Martinique n’ont toujours pas d’accès à l’eau potable. Ce ne sont pas des citoyens de seconde de zone!", s'est par exemple exclamé Matthieu Valet, député européen français du Rassemblement national sur le réseau "X".
"Aveu d’un échec cuisant: 1,4 milliard d’euros gaspillés (et payés avec l’argent du contribuable français) pour une dépollution de la Seine… totalement inefficace !!!", a pour sa part réagi Serge Rosso, Coordinateur Actions Militantes RN64 « Côte Basque » des Pyrénées-Atlantiques, après le report à plusieurs reprises de compétitions olympiques prévues dans la Seine.
Plus modéré, Amaury Brelet, journaliste, a poussé un "ouf de soulagement" en apprenant la confirmation de la première épreuve de triathlon, mercredi matin.
"On a frôlé le fiasco sportif : après un report embarrassant, le triathlon se déroulera bien dans la Seine", a-t-il posté sur son compte "X".
Il s'est demandé par ailleurs : "Mais à quel prix ? 1,4 milliard d'euros. Une paille. Le "plan baignade" a pris l'eau. Après tout, c'est le contribuable qui paiera", a-t-il relevé.
Pour rappel, le fleuve parisien, réputé impropre à la baignade depuis des décennies, a fait l'objet d'importants travaux de dépollution depuis 2015 dans le cadre d'un plan "baignade" d'un budget de 1,4 milliard d'euros, des travaux qui se sont accélérés avec la perspective des JO Paris 2024, l'objectif étant d'ouvrir le fleuve à la baignade pour le grand public à partir de l'été 2025.
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