AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Plusieurs installations du groupe SFR ont été vandalisées, dans la nuit de dimanche à lundi en France, selon une information révélée par BFMTV et le journal Le Parisien.

Les sabotages ont eu lieu dans six départements différents dont les Bouches-du-Rhône, la Drôme, l’Oise, l’Hérault, la Meuse et l’Aude.

Pour l’heure, le nombre de clients qui pourraient être impactés n’a pas été communiqué mais les perturbations pourraient également concerner des clients Bouygues Telecom et Free en raison de tronçons mutualisés.

À noter que ce vandalisme coordonné intervient quelques jours après le sabotage d’une antenne-relai en Haute-Garonne, privant 2000 foyers d’électricité.

Ce dernier a été revendiqué par le collectif d’ultragauche « NO JO », opposé à la tenue des Jeux Olympiques.

« Il semblerait qu'un groupe toulousain d'ultragauche ait relayé une revendication d'un groupuscule national, sans qu'il y ait de certitude (...) puisque leurs revendications sont parfois fallacieuses: ils s'attribuent des actions qui ne sont pas les leurs », a réagi le parquet de Toulouse dans un communiqué de presse cité par BFMTV.

S’agissant du vandalisme des antennes du réseau SFR, une enquête a été ouverte pour en déterminer l’origine.

Pour rappel, des actes de vandalisme semblables ont affecté, vendredi dernier, les réseaux de communication de trains à grande vitesse, paralysant la circulation sur trois lignes pendant au moins trois jours, avant qu'ils ne soient réparés, dimanche, permettant un retour à la normale, lundi.

La France accueille les Jeux olympiques du 26 juillet au 11 août, dans un contexte difficile, marqué notamment par une instabilité politique et une grogne sociale touchant plusieurs secteurs.