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Au terme d’un mini-sommet, tenu mercredi à Paris sur la Force du G5 Sahel, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’il y aura, dans le cadre de la lutte anti-terroriste, des victoires au début de l’année 2018.

« Nous avons comme objectif des victoires dans le début d'année 2018. Nous allons, je l'espère vers une victoire sur la zone irako-syrienne dans les prochains mois », a-t-il lancé à la suite d'une réunion avec une vingtaine de dirigeants liés à la sécurité au Sahel.

S'exprimant au sujet de la bande sahélo-sahélienne où de nombreux groupes terroristes pullulent, Macron a déclaré : « Ce qui nous manque concrètement c'est l'arrivée de matériels et de financements pour la lutte contre le terrorisme au Sahel ».

Macron a également insisté sur l’importance de la sécurité en Libye, permettant de couper et démanteler les réseaux de toute sorte de trafic.

« Il faut démanteler les réseaux trafiquants entre la Libye et le Sahel. La coopération est renforcée entre les services militaires pour arriver au démantèlement des trafics », a-t-il indiqué à cette occasion.

Macron a invité une vingtaine de dirigeants à ce sommet, dont notamment les présidents des cinq pays concernés : Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Mahamadou Issoufou (Niger) et Idriss Déby Itno (Tchad).

Macron a également invité Angela Merkel, chancelière de la République d’Allemagne, Charles Michel, premier ministre de Belgique et Moussa Faki, Président de la Commission de l’Union Africaine.

Le sommet de Paris a pour objectif d’accélérer le déploiement de la force du G5 Sahel qui se chargera de lutter contre le terrorisme et le crime organisé dans la région du Sahel.

Cette force, dont le nombre prévu de soldats s’élève à 5000 hommes, n’est pas encore totalement opérationnelle, faute de financement. En effet, depuis le démarrage des opérations sur le terrain, en octobre dernier, seuls 200 à 350 soldats ont été déployés dans chacun des pays concernés : la Mauritanie, Mali, Burkina, Niger, Tchad.

Il est à rappeler, par ailleurs, que le budget nécessaire à cette force s’élève à 400 millions d’euros. Et jusqu’à présent même la moitié n’a pas encore été mobilisée, malgré les différents engagements (50 millions d’euros de l’UE, 60 millions des Etats-Unis, 8 millions de la France, 10 millions par chacun des cinq pays concernés et, aujourd’hui, 100 millions de dollars de l’Arabie Saoudite (85 millions d’euros)).