Tunisia
AA / Tunis / Salim Boussaïd
Un cas de fièvre de Lassa a été détecté dans le département Val-de-Marne, en région parisienne, a rapporté la chaine d'information en continue BFMTV, jeudi.
Selon la même source, l'homme contaminé a été hospitalisé "à l'hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé". Il se porte bien, mais une enquête a été ouverte pour recenser les cas de contacts, la maladie étant transmissible d'homme à homme "par contacts cutanéo-muqueux avec les fluides biologiques d'un patient (sang, salive, etc.)".
La fièvre hémorragique de Lassa est plutôt répandue en Afrique de l'ouest où 100 000 à 300 000 cas sont recensés chaque année, dont 5 000 à 6 000 décès, selon une présentation de l'Institut Pasteur français disponible sur son site "pasteur.fr". Elle est apparue pour la première fois en 1969 dans la ville de Lassa, au Nigeria.
"La maladie débute 6 à 21 jours après l’infection par des signes cliniques peu spécifiques : fièvre, vomissements, nausées, douleurs abdominales, céphalées, myalgies, arthralgies, asthénie", détaille l'Institut Pasteur.
Il n'existe aucun vaccin pour prévenir la propagation de cette maladie. Cependant, elle peut être traitée par "la ribavirine, un antiviral à large spectre contre les virus à ARN utilisé en particulier pour le traitement de l’hépatite C".
Des recherches sont actuellement menées afin de mettre au point un vaccin contre la fièvre de Lassa, conclut l'Institut Pasteur.