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France: l'ancien patron du Louvre, Jean-Luc Martinez, mis « en retrait » d’une partie de ses fonctions d’ambassadeur

- Mis en examen dans une enquête sur un trafic d’antiquités, Martinez, a été mis en retrait d'une partie de ses fonctions d'ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine

Majdi Ismail  | 04.06.2022 - Mıse À Jour : 04.06.2022
France: l'ancien patron du Louvre, Jean-Luc Martinez, mis « en retrait » d’une partie de ses fonctions d’ambassadeur

France

AA / Paris / Ümit Dönmez

L’ancien président-directeur du Louvre, Jean-Luc Martinez, soupçonné de trafic d’antiquités, a été mis en retrait d’une partie de ses fonctions d’ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine, a annoncé, vendredi, le ministère français de la Culture.

Par voie de communiqué, le ministère de la Culture a expliqué, que suite à la mise en examen de Jean-Luc Martinez, le 25 mai dernier, pour « blanchiment » et « complicité d’escroquerie en bande organisée », et « dans l’attente d’une clarification de sa situation judiciaire, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le ministère de la Culture, ont décidé de la mise en retrait, à titre conservatoire » de Martinez « du volet relatif à la lutte contre le trafic illicite des biens culturels ».

Le ministère de la Culture a également annoncé, vendredi, la mise en place d’une « mission d’évaluation des procédures d’acquisition des biens culturels », dont les conclusions sont attendues cet été.

L’archéologue et ancien président-directeur du Louvre de 2013 à 2021, qui conteste les accusations portées à son encontre « avec la plus grande fermeté », est soupçonné d’être lié à un trafic d’antiquités provenant du Proche et du Moyen-Orient.

Des antiquités égyptiennes ont été vendues au « Metropolitan Museum of Art de New York » et au « Louvre Abu Dhabi », pour plusieurs dizaines de millions d'euros.

Une enquête avait été initiée en 2020, pour déterminer si ces antiquités avaient été pillées et sorties frauduleusement pour être, par la suite, « blanchies grâce à de faux certificats ».

Le journal « Libération » rapporte que Louvre Abu Dhabi et le musée du Louvre ont annoncé, lundi, se constituer partie civile dans cette affaire, le Louvre Abu Dhabi se déclarant être « victime d’un trafic d’antiquités égyptiennes ».

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