AA / Tunis / Fatma Ben Amor

Renaissance, le parti présidentiel en France, a atteint son niveau le plus bas en termes de nombre d'adhérents à jour de cotisation, selon une information révélée par Le Figaro.

"Fort de quelque 35 000 adhérents revendiqués auprès du Figaro à l’été 2023, le parti ne compte désormais, selon nos informations, plus que 8500 militants à jour de cotisation. Loin, très loin, de l’âge d’or de 2017, année où pas moins de 450 000 sympathisants s’étaient inscrits - gratuitement et en ligne - pour soutenir à l’époque la campagne victorieuse du leader d’En marche!", avance le quotidien ce mardi.

Selon Le Figaro, cet effondrement qui "tombe au pire moment pour les soutiens du chef de l’État", survient au moment d'une " guerre de succession" au sein de Renaissance, même si officiellement, l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne est seule candidate en lice au poste de secrétaire général, après avoir annoncé sa candidature à la mi-août dernier dans un entretien au Parisien. Son successeur à Matignon, Gabriel Attal, n'a pas encore fait acte de candidature.

Le congrès de Renaissance se tiendra, d'après BFMTV, les 23 et 24 novembre. Les adhérents éliront à cette occasion les membres du Conseil national qui se réunira ensuite le 7 décembre pour élire à son tour le remplaçant de Stéphane Séjourné à la tête du parti.

Pour rappel, le parti d'Emmanuel Macron, La République en marche (LREM), avait changé de nom en mai 2022, pour devenir "Renaissance", un "parti populaire qui a vocation à être ouvert" aux citoyens et élus "d’où qu’ils viennent", selon les mots de son délégué général de l'époque, Stanislas Guerini.

"Nous lançons un mouvement de refondation de La République en marche, pour pouvoir continuer à élargir ce mouvement politique qu’a créé le président Emmanuel Macron il y a un peu plus de six ans, dans un parti politique qui portera le nom de Renaissance", avait déclaré Guerini.