AA / Tunis / Salim Boussaïd

Le leader français des pneumatiques a annoncé, mardi, la fermeture de deux usines basées à Cholet (Maine-et-Loire, centre-ouest) et de Vannes (Morbihan, nord-ouest) et la suppression de 1254 emplois, début 2026 au plus tard.

C'est ce qui ressort d'un communiqué émis par le groupe, mardi, et consulté par Anadolu.

Michelin évoque une décision "devenue inéluctable, en raison de la transformation structurelle des marchés des pneumatiques" et "la dégradation de la compétitivité de l'Europe, notamment du fait de l'inflation et de la hausse des prix de l'énergie".

Selon la même source, les deux usines concernées par cette décision de fermeture sont confrontées à de "grandes difficultés économiques" depuis plusieurs années.

Expliquant sa décision, le groupe a pointé du doigt une orientation accrue vers les pneus "à bas prix issus d'Asie" (+9 à 11 points en dix ans), au détriment de "segments prémium" ( - 8 à 11 points sur la même période), ce qui a entraîné une "surcapacité structurelle" de production dans certaines usines...

Le groupe a annoncé enfin l'accompagnement de l'ensemble des 1254 employés concernés par le licenciement ainsi que les régions qui seront impactées par la fermeture.