France : Plusieurs dépôts pétroliers bloqués pour protester contre la flambée des prix des carburants
- Dans l'ouest du pays
France
AA/Paris/Fatih KARAKAYA
Plusieurs professionnels concernés par la hausse des prix des carburants bloquent depuis ce matin les dépôts pétroliers de Brest et de Lorient, dans l’ouest de la France, selon les médias locaux.
En effet, les routiers, agriculteurs, pêcheurs et professionnels du bâtiment se sont rassemblés devant ces dépôts pour protester contre la flambée des prix des carburants.
Selon les informations rapportées par les médias, des dizaines de personnes ont bloqué les raffineries dès 7 heures du matin. En plus des ouvriers du secteur, les médias relèvent aussi la présence de chefs d’entreprises et de chauffeurs de taxi.
Les manifestants réclament notamment le blocage des prix des carburants. D’après des images diffusées sur les réseaux sociaux, on voit les protestataires allumer des feux avec des palettes, affirmant refuser de travailler « à perte ».
Blocage du dépôt pétrolier de #Brest par des routiers, agriculteurs, pêcheurs et professionnels du BTP contre la flambée des prix des #carburants. Le dépôt pétrolier de Lorient est lui aussi bloqué depuis ce matin. (Maorix Sorare) #essence #Bretagne pic.twitter.com/A2IBMDsYNL
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) March 15, 2022
Les médias français révèlent également que cette mobilisation soudaine coïncide avec l’arrivée du Premier ministre français, Jean Castex, dans la ville de Rennes.
Pour remédier à la hausse du prix du pétrole, le gouvernement avait annoncé « une remise de 15 centimes par litre directement en caisse ». Mais cela n’a pas suffi à calmer la colère des citoyens.
Pourtant, après avoir atteint le record de 139 dollars, le Brent est redescendu ce lundi sous les 110 dollars. Alors que la hausse s'est, immédiatement, répercutée sur les tarifs à la pompe, les manifestants constatent que la baisse n’est pas « à la hauteur ».
Le marché du pétrole subit des variations importantes depuis deux ans avec d’abord la crise sanitaire puis l'intervention militaire russe en Ukraine. Le Brent avait même chuté jusqu’à 20 dollars il y’a un an avant de repartir à la hausse avec la reprise des activités économiques.
