AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Le président français Emmanuel Macron a officiellement annoncé, jeudi soir, sa candidature à sa réélection, dans une lettre aux Français publiée dans la presse quotidienne régionale.

« Je sollicite votre confiance pour un nouveau mandat de Président de la République », a-t-il écrit à l’attention de ses compatriotes, mettant fin à un secret de Polichinelle.

Il estime que « l’enjeu est de bâtir la France de nos enfants, pas de ressasser la France de notre enfance » et que « l’élection présidentielle déterminera les directions que le pays se donne à lui-même pour les cinq années à venir et bien au-delà ».

« Bien sûr, je ne pourrai pas mener campagne comme je l’aurais souhaité en raison du contexte. Mais avec clarté et engagement j’expliquerai notre projet, notre volonté de continuer à faire avancer notre pays avec chacun d’entre vous », a-t-il, néanmoins, déploré en faisant allusion à la crise politique liée à la guerre en Ukraine.

Il reconnaît, par ailleurs, ne pas avoir « tout réussi » durant ce premier mandat, mais souhaite « faire de ces temps de crises le point de départ d’une nouvelle époque française et européenne ».

« Je suis candidat pour défendre nos valeurs que les dérèglements du monde menacent. Je suis candidat pour continuer de préparer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants.

Pour nous permettre, aujourd’hui, comme demain de décider pour nous-mêmes », écrit-il également aux électeurs français.

À noter que cette déclaration officielle de candidature, intervient alors que la date limite de dépôt était fixée à vendredi 4 mars.

Avant même de confirmer qu’il briguait un second mandat, Emmanuel Macron bénéficiait déjà de presque 2 mille parrainages d’élus selon un décompte publié ce jeudi matin par le Conseil constitutionnel.

Parmi les principaux candidats déclarés figurent la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, parrainée par la droite républicaine, la candidate socialiste et actuelle maire de Paris, Anne Hidalgo.

Le chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est également candidat, au même titre que les deux candidats d’extrême-droite, Marine Le Pen et Éric Zemmour.

Les sondages placent Emmanuel Macron en tête des intentions de vote avec environ un quart des potentielles voix, largement devant ses concurrents.

Le premier tour aura lieu le 10 avril.