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France : Une attaque au couteau fait un mort et trois blessés dans un lycée de la ville de Nantes

- L’agresseur présumé, un élève de l’établissement, a été rapidement maîtrisé par des membres du corps enseignant avant d’être interpellé par les forces de l’ordre

Sanaa Ou Amir Ahamada  | 24.04.2025 - Mıse À Jour : 24.04.2025
France : Une attaque au couteau fait un mort et trois blessés dans un lycée de la ville de Nantes

Ankara

AA/Istanbul/Sanaa Amir

Le lycée privé Notre-Dame-de-Toutes-Aides, dans la ville française de Nantes, a été le théâtre d'une attaque au couteau ce jeudi en début d’après-midi.

Un élève a poignardé quatre personnes dans l’établissement, faisant un mort et trois blessés.

L’agresseur présumé, un élève de l’établissement, a été rapidement maîtrisé par des membres du corps enseignant avant d’être interpellé par les forces de l’ordre.

Selon un témoignage recueilli par la chaine publique, France 3, l’attaque aurait été préméditée, l’élève aurait fait irruption dans deux salles de classe où il a poignardé plusieurs personnes.

L’attaque a fait un mort et trois blessés.

L’auteur présumé des faits, âgé de 15 ans et domicilié chez sa mère à Saint-Herblain, serait inconnu des services de police et sans antécédents judiciaires.

Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait prémédité son acte, visant une ancienne camarade avec laquelle il avait eu une relation, avant de blesser d’autres élèves.

Décrit comme fragile psychologiquement et potentiellement dépressif, l’adolescent a été maîtrisé par le corps enseignant, et son geste ne semble pas avoir de motivation politique à ce stade.

Peu avant l’attaque, il aurait envoyé un document de 13 pages à l’ensemble du groupe scolaire. Un camarade de classe l’a décrit au Figaro comme étant « réservé » et partageant parfois des « idées bizarres, voire nazies ».

La ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, a annoncé sur X qu’elle se rendait sur les lieux en compagnie de Bruno Retailleau, ministre de l’intérieur.

Elle a déclaré vouloir exprimer « toute sa solidarité aux victimes et son soutien à la communauté éducative ».

Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les circonstances et les motivations de cet acte.

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