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Frappes sur Rafah : Josep Borrell se dit "horrifié" et estime qu’aucun "endroit n’est sûr à Gaza"

- Le chef de la diplomatie européenne appelle Israël à « cesser immédiatement » ces attaques.

Feiza Ben Mohamed  | 27.05.2024 - Mıse À Jour : 27.05.2024
Frappes sur Rafah : Josep Borrell se dit "horrifié" et estime qu’aucun "endroit n’est sûr à Gaza"

Provence-Alpes-Cote d Azur

AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Josep Borrell s’est dit « horrifié » par les frappes menées dimanche soir par l’armée Israélienne à Rafah et estime que « ces attaques doivent cesser immédiatement », a-t-il déclaré lundi après-midi dans une publication sur le réseau social X.

Le chef de la diplomatie européenne s’est dit « horrifié par les informations parvenues de Rafah et selon lesquelles les frappes israéliennes ont tué des dizaines de personnes déplacées, dont de jeunes enfants ».

Josep Borrell, qui « condamne » les faits « dans les termes les plus fermes », estime qu’il « n’y a aucun endroit sûr à Gaza ».

« Ces attaques doivent cesser immédiatement. Les ordonnances de la CIJ (Cour Internationale de Justice) et le DIH (Droit International Humanitaire) doivent être respectés par toutes les parties » a-t-il conclu.

Pour rappel, des dizaines de Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, ont été tués et blessés, dimanche soir, dans un bombardement israélien visant les tentes de personnes déplacées dans la région de Tal al-Sultan, au nord-ouest de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza.

Le bombardement, mené sans préavis et sans demander l'évacuation des personnes déplacées, a visé une zone supposément sûre.

Il est intervenu deux jours après que la Cour internationale de Justice (CIJ) a émis un ordre d'arrêter immédiatement l'attaque terrestre israélienne sur Rafah.

Depuis le 6 mai, Israël a entamé une offensive terrestre contre Rafah s’emparant du côté palestinien du point de passage terrestre séparant Rafah de l'Égypte. L’opération israélienne a causé la fermeture du poste-frontière interdisant le passage des blessés pour recevoir des soins et l'entrée de l'aide humanitaire qui est déjà bien rare.

L'attaque israélienne a contraint au moins 810 000 Palestiniens à fuir Rafah, qui accueille environ 1,5 million de personnes, dont environ 1,4 million de déplacés qui avaient été contraints de quitter d'autres régions de la Bande de Gaza.


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