AA/Gaza/ Rania Abushamala

À Deir al-Balah, au centre de Gaza, une frappe israélienne a visé un café, tuant quatre Palestiniens, a indiqué à Anadolu une source médicale .

Une autre frappe a visé un rassemblement de civils au nord-ouest du camp de réfugiés de Nusseirat, également dans le centre de la bande de Gaza, faisant un mort, selon un communiqué de l'hôpital Al-Awda.

D'après des sources médicales, dix Palestiniens ont été tués lorsqu'une frappe aérienne a touché une maison appartenant à la famille al-Khour dans le quartier de Sabra, au sud de Gaza-ville.

Des témoins ont précisé que la maison avait été bombardée alors que ses occupants s'y trouvaient.

La Défense civile a indiqué que de nombreuses personnes étaient encore ensevelies sous les décombres et que des opérations de recherche et de sauvetage étaient en cours.

Par ailleurs, trois Palestiniens ont été tués et d’autres blessés tôt samedi matin lorsque leur maison dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, à Gaza-ville, a été visée.

Dans le sud de la bande de Gaza, une frappe a ciblé un rassemblement de civils près de l'hôpital du Koweït dans la zone d'Al-Mawasi, à l'ouest de Khan Younes, tuant trois Palestiniens, selon des sources médicales.

Une autre frappe a touché la maison de la famille Abu Mazid à Al-Zawayda, dans le centre de Gaza, causant la mort de deux personnes.

Dans le nord de Gaza, une source médicale a confirmé la mort de deux Palestiniens lors d’une frappe près du rond-point de l’Éducation à Beit Lahia, ainsi que plusieurs blessés.

Deux autres Palestiniens ont été tués dans des frappes distinctes dans la zone d'Izbat Beit Hanoun, au nord, et un autre à Al-Shujaiya, à l’est de Gaza-ville.

Depuis l’attaque transfrontalière du Hamas en octobre 2023, Israël a tué près de 51 500 Palestiniens dans la bande de Gaza.

L’ONU a averti que l’ensemble de la population de Gaza, soit plus de deux millions de personnes, est au bord de la famine, les cuisines solidaires étant sur le point d’épuiser leurs stocks de nourriture dans les jours à venir.

Depuis le 2 mars, le blocus israélien empêche toute entrée de nourriture, de carburant et de médicaments à Gaza, aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique.

*Traduit de l'anglais par Sanaa Amir