AA / Tunis / Majdi Ismail

Le président français, Emmanuel Macron a effectué, mardi 16 juillet, une série d’entretiens successifs par téléphone avec son homologue égyptien, Abdel Fatah al-Sissi, l’émir du Qatar cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, et le roi du Bahreïn Hamad Bin Issa al Khalifa, a rapporté l’Élysée par voie de communiqué.

Lors de ces entretiens téléphoniques, Emmanuel Macron, a ‘’condamné les frappes israéliennes des derniers jours qui ont visé des écoles de l’Onu ainsi que le camp de déplacés d’al-Maghazi dans la bande de Gaza’’ faisant un plusieurs victimes civiles.

Le chef de l’État français a ‘’rappelé avec la plus grande fermeté l’impératif de respect du droit international humanitaire qui s’impose à Israël.’’

Il a également souligné que Paris exige la libération sans délai des otages détenus par le mouvement de résistance islamique Hamas.

Pour ce faire et ‘’face à l’extrême urgence humanitaire à Gaza, le chef de l’Etat a redit que la mise en place d’un cessez-le-feu ne pouvait plus être retardée, qu’il fallait mettre fin aux souffrances des populations à Gaza et permettre l’acheminement massif et sans entrave par toutes les voies possibles de l’aide humanitaire dont les populations manquent cruellement’’, indique le communiqué de l’Élysée.

Le président français a aussi exprimé son ‘’extrême préoccupation’’ face à la dégradation de la situation en Cisjordanie, ‘’réitéré l'opposition de la France à toutes les nouvelles mesures de colonisation prises par Israël, qui sapent les perspectives de paix.’’

Lors de ses échanges avec ses homologues arabes, Emmanuel Macron a réitéré le soutien de la France aux efforts de paix menés par le groupe de contact de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique ainsi qu’au plan de cessez-le-feu proposé par le président américain Joe Biden et aux efforts de médiation menés par Le Caire et Doha.

Il a, en outre, réaffirmé l’engagement de la France à travailler avec les partenaires de la région et avec ses partenaires européens et internationaux pour parvenir à une paix basée sur la solution à deux Etat, ‘’seule à même de répondre aux aspirations des Israéliens et des Palestiniens et de garantir la stabilité de la région’’, souligne la Présidence française.

Les trois dirigeants arabes ont tous exprimé leur ‘’plus vive inquiétude’’ quant à ‘’l’intensification des tensions sur la Ligne bleue entre Israël et le Liban et ont appelé toutes les parties à la responsabilité et à la plus grande retenue afin de prévenir tout embrasement régional qui aurait des conséquences dévastatrices pour les pays de la région et pour la recherche d’une perspective de paix.’’