AA / Istanbul

Les prix du pétrole brut ont augmenté au début des échanges hebdomadaires, lundi, dépassant les 130 dollars le baril de Brent, atteignant ainsi leur plus haut niveau depuis 2008.

Cette hausse est provoquée par les craintes que l'Occident impose des sanctions sur les ventes de pétrole russe, ainsi que par le retard dans la recherche d'une solution sur l'accord nucléaire iranien.

À 06h43 GMT, le prix des contrats à terme sur le Brent pour livraison en mai a augmenté de 12,1%, soit 11,3 dollars, pour atteindre 130,16 dollars le baril.

Les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate pour livraison en avril ont également augmenté de 10,33%, ou 8,9 dollars, pour atteindre 125,85 dollars le baril.

A noter que la Russie est le deuxième producteur de pétrole brut au monde, avec une moyenne quotidienne de 10,2 millions de barils par jour, tandis que l'Iran est le troisième producteur de pétrole de l'OPEP, dans des conditions normales, avec une moyenne quotidienne de 3,86 millions de barils.

Les tensions persistantes en Europe de l'Est continuent d'affecter les marchés mondiaux, étant donné que les prix des principaux produits de base, pétrole, gaz et blé en tête, enregistrent des hausses successives, à un moment où l'économie mondiale se dirige vers une vague d'inflation à partir de ce mois de mars.

Samedi, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a annoncé avoir conclu un accord avec l'Agence internationale de l'énergie atomique pour résoudre les problèmes liés au programme nucléaire, dans le cadre des efforts visant à relancer l'accord de 2015.

Cependant, l'accord n'a été suivi d'aucune annonce concernant le rétablissement de l'accord nucléaire gelé depuis mai 2018, lorsque les États-Unis se sont retirés unilatéralement et ont réimposé des sanctions à Téhéran.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi