Indignation de la France après les frappes israéliennes contre une école de l’Unrwa et le camp Al-Maghazi à Gaza
Le Quai d’Orsay rappelle à cet effet "l’impératif de respect du droit international humanitaire qui s’impose à Israël"
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Provence-Alpes-Cote d Azur
AA / Nice / Feïza Ben Mohamed
La France « exprime son indignation à la suite des frappes israéliennes qui ont visé, les 14 juillet et 15 juillet, une école de l’UNRWA et le camp d’Al-Maghazi, abritant des déplacés », dans un communiqué de presse reçu mardi après-midi par Anadolu.
« Les frappes de ces derniers jours, qui ont fait près d’une centaine de morts, alourdissent le bilan humain catastrophique parmi la population civile palestinienne de Gaza », déplore la diplomatie qui « rappelle l’impératif de respect du droit international humanitaire qui s’impose à Israël ».
Et de conclure : « Face à l’urgence humanitaire qui prévaut à Gaza, la France réitère son appel à un cessez-le-feu immédiat et à la libération sans délai de tous les otages ».
Faisant fi d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël a été condamné par la communauté internationale dans le cadre de son offensive brutale continue sur Gaza depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre.
Depuis, près de 38 600 Palestiniens ont été tués, pour la plupart des femmes et des enfants, et près de 89 000 personnes ont été blessées, selon les chiffres communiqués par les autorités locales.
Plus de neuf mois après le début de l’attaque israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d’un blocus paralysant l’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux médicaments.
Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice, dont le dernier arrêt lui a ordonné de suspendre immédiatement ses opérations militaires dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant la guerre avant son invasion le 6 mai.