INFOGRAPHIE - Les caractéristiques du système de défense aérienne S-400
- Le système que la Turquie va acquérir de la Russie est capable de repérer une menace qui se trouve à 600 km de distance et d’envoyer une fusée à la vitesse de 4,8 km/s

Moskova
AA - Moscou
Le système de défense aérienne antimissile S-400, de fabrication russe, se distingue par ses caractéristiques très performantes.
Le système S-400 fait l’objet de toutes les curiosités depuis que la Turquie et la Russie ont annoncé avoir signés un accord pour l’acquisition de ce système par la Turquie.
L’Agence Anadolu a relevé les caractéristiques principales de ce système de défense aérienne.
Le S-400 est la nouvelle génération du système S-300 alors développé par l’Union Soviétique.
Il fait partie de l’inventaire militaire de la Russie depuis 2007.
Le S-400 est qualifié de "système de haute protection" des éventuelles cibles politiques, économiques et militaires.
Il est reconnu comme étant l’un des systèmes de défense aérienne les plus performants.
Il a la capacité d’intervenir contre un nombre important de menaces comme les avions de chasse, les avions radars et de contrôles, les avions de surveillance, plusieurs types de fusées dont les fusées balistiques, et même contre des cibles hypersoniques.
Le système S-400 comporte au moins un centre de commande mobile, huit lanceurs et 32 fusées.
Il est capable d’employer en même temps des fusées de portées courte, moyenne ou longue.
Il est capable de repérer une menace qui se trouve à 600 km de distance et d’envoyer une fusée à la vitesse de 4,8 km/s. Il peut intervenir en moins de dix secondes.
Le système S-400 utilise des fusées de type 40N6, de très longue portée de 400 km, des fusées 48N6 de portée longue de 250 km, des fusées 9M96E2 de moyenne portée de 120 km ou encore des fusées 9M96E de courte portée de 40 km.
Parmi les menaces contre lesquelles le S-400 peut intervenir, il y a : les avions fantômes B-2 et F-117, B-1, les avions de bombardement stratégique F-111 et B-52H, les avions de guerre électronique EF-111A et EA-6, l’avion de surveillance TR-1, les avions radars E-3A et E-2C (AWACS), les chasseurs F-15, F-16, F-35 et F-22, les fusées Tomahawk et les fusées balistiques.
Selon la presse russe, le pays compte 5 systèmes de défense S-400 sur son sol : dans la région de Moscou, dans la région militaire Sud, et sur les flottes Pacifique et Baltique.
Chacun de ces systèmes compte 8 lanceurs et 2 bataillons. Moscou prévoit de porter à 56 le nombre de bataillons S-400 sur son territoire d'ici 2020.
La Turquie est le deuxième pays après la Chine à avoir signé un accord avec la Russie sur le système S-400. Les autorités russes avaient déclaré que la production du système pour la Chine a débuté en février 2017 mais les premières livraisons ne se feront pas avant 2018.
L’Inde et l’Iran font partie des pays qui ont frappé à la porte de la Russie pour acquérir le S-400.
Vladimir Kojin, conseiller du Président Poutine sur les coopérations militaires, avait déclaré que de nombreux pays dans le monde, membres de l’Accord pour la Sécurité Collective, mais aussi des pays de l’Asie du Sud-est et de Moyen-Orient, sont intéressés par le système S-400.
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