
İran
AA / Téhéran / Syed Zafar Mehdi
Lors d'une cérémonie organisée au Parlement, Masoud Pezeshkian a prêté serment en tant que nouveau président de l'Iran, en présence de hauts responsables politiques et de dignitaires étrangers.
La cérémonie de prestation de serment faisait suite à l'approbation officielle du nouveau président par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, dimanche, conformément à l'article 110 de la Constitution iranienne.
Le vétéran réformateur et chirurgien cardiovasculaire, âgé de 69 ans, a battu son rival conservateur et ancien chef de l'organe de sécurité, Saeed Jalili, lors du second tour de l'élection présidentielle, le 5 juillet.
Après avoir prêté serment devant le président du Parlement, Mohammad Baqer Qalibaf, Pezeshkian a prononcé un discours dans lequel il a exposé ses priorités en matière de politique interne et étrangère.
Il a déclaré que l'élection présidentielle et la formation d'un nouveau gouvernement avaient offert une « nouvelle opportunité » à l'Iran et au monde, décrivant son équipe gouvernementale comme un « gouvernement d'unité nationale ».
Le nouveau président iranien a affirmé que le monde devait profiter de cette « occasion unique » pour trouver des solutions aux problèmes régionaux et internationaux en collaboration avec un « Iran puissant, pacifique et digne ».
Pezeshkian a assuré que son gouvernement viserait « un progrès et un développement justes et durables » pour l'Iran et améliorerait la situation économique et la qualité de vie de la population du pays.
Il s'est également engagé à « défendre fermement les intérêts et les droits de l'Iran » sur la scène internationale, tout en donnant la priorité au renforcement des relations avec les pays voisins, dans la lignée du gouvernement précédent.
« Mon gouvernement aspire à une région forte où tous les pays voisins peuvent coopérer au développement économique, au progrès et à l'amélioration des conditions de vie des générations futures », a-t-il déclaré.
Pezeshkian a également critiqué Israël pour son offensive dévastatrice contre la Bande de Gaza, déclarant que le « chef d'un régime qui combat les femmes et les enfants de Gaza et largue des bombes sur eux » ne devrait pas être applaudi, faisant référence au récent discours du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu devant le Congrès américain.
« On ne peut pas se prétendre humain et rester silencieux face à tant d'atrocités », a-t-il déclaré, appelant de ses vœux un monde où le « peuple de Palestine serait libéré de l'occupation, de l'oppression et du génocide ».
Dans les prochains jours, le président réformateur soumettra son gouvernement à l'approbation du parlement, dominé par les conservateurs, ce qui, selon les experts, constituera son premier grand défi.
Il a déjà nommé Mohammad Reza Aref, un vétéran de la politique réformiste, comme premier vice-président.
*Traduit de I'Anglais par Mourad Belhaj
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