AA / Ankara / Ikram Kouachi

Israël a annoncé, vendredi, que le retrait de ses forces du Sud-Liban pourrait durer au-delà de la période de 60 jours prévue par l'accord de cessez-le-feu.

Le bureau du Premier ministre israélien a déclaré, dans un communiqué, que le processus de retrait de l'armée « est conditionné par le déploiement de l'armée libanaise dans le sud du Liban et par l'application complète et effective de l'accord, tandis que le Hezbollah se retire au-delà du (fleuve) Litani ».

Selon Netanyahu, dans la mesure où le Liban « ne s'est pas encore pleinement acquitté » de ses obligations en vertu de l'accord de cessez-le-feu, « le processus de retrait progressif se poursuivra, en pleine coordination avec les États-Unis ».

Il a ajouté que les termes de l'accord prévoyaient que « le processus de retrait pourrait se poursuivre au-delà de 60 jours ».

Plus tôt dans la journée de vendredi, l'armée israélienne a pénétré dans les villages d'Aitaroun et d'Al-Qantara, dans le sud du Liban, où elle a détruit des propriétés et une mosquée locale, selon l'agence libanaise de l'information (ANI).

Les 11 dernières violations israéliennes de l'accord de cessez-le-feu du 27 novembre 2024 ont porté à 633 le nombre total de violations depuis l'entrée en vigueur de la trêve.

En vertu dudit accord, l'armée israélienne doit achever son retrait du Sud-Liban dans un délai de 60 jours ; un délai qui expire ce dimanche.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj