AA / Rome / Ahmed Mennatallah

La Première ministre italienne Georgia Meloni a révélé, mardi, sa volonté d'enrayer le "flux" de migrants illégaux en provenance d'Afrique.

Lors de son premier discours prononcé devant le Parlement pour souligner les points les plus importants de sa politique générale, environ un mois après la victoire sans précédent de son parti d'extrême droite aux élections, Meloni a indiqué qu'elle "n'approuve aucune idée fasciste".

"Je n'ai jamais eu de sympathie ou de proximité vis-à-vis des régimes antidémocratiques. Pour aucun régime, fascisme compris", a-t-elle affirmé lors de son discours de politique générale devant la Chambre des députés.

Elle a noté que l'Italie, sous sa direction, resterait "un partenaire fiable de l'OTAN pour soutenir l'Ukraine".

Il est à noter que la Chambre des représentants italienne s'apprête à voter aujourd'hui mardi, pour accorder la confiance au gouvernement Meloni, tandis que le Sénat votera, demain, mercredi. Un vote acquis en raison de la majorité absolue dont sa coalition dispose.

Dimanche, Georgia Meloni a pris ses fonctions de Première ministre, devenant la première femme et la première personnalité d'extrême droite à occuper ce poste depuis la Seconde Guerre mondiale.

Meloni, 45 ans, a remporté les élections législatives italiennes le 25 septembre et a pu polir l'image de son parti et accéder au pouvoir un siècle après l'ascension du dictateur fasciste Benito Mussolini au sommet de l'Etat, pour qui Meloni avait auparavant exprimé son admiration.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi