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Jean-Noël Barrot annonce "une nouvelle phase dans une relation d’égal à égal" entre la France et l’Algérie

- A l'issue d'un entretien, à Alger, avec le président Tebboune

Ekip  | 06.04.2025 - Mıse À Jour : 07.04.2025
Jean-Noël Barrot annonce "une nouvelle phase dans une relation d’égal à égal" entre la France et l’Algérie

Algeria

AA / Tunis / Fatma Ben Amor

Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé, ce dimanche depuis Alger, "une nouvelle phase dans une relation d’égal à égal" entre la France et l’Algérie.

A l'issue d'un entretien avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, Barrot a souligné la volonté des deux pays "d’entrer dans une nouvelle phase" et de "tourner la page" des tensions récentes.

"Avec le président Tebboune, nous avons exprimé la volonté partagée de lever le rideau" pour 'reconstruire un partenariat d’égal à égal, serein et apaisé", a encore déclaré le chef de la diplomatie française, relayé par Le Figaro.

Selon la même source, Jean-Noël Barrot a annoncé une reprise immédiate de la coopération dans tous les domaines entre les deux pays.

Barrot est arrivé ce dimanche 6 avril à Alger, dans le cadre d’une visite à l’invitation de son homologue algérien, Ahmed Attaf.

Ce déplacement du chef de la diplomatie française est le premier du genre depuis le début, à l'été 2024, de la crise diplomatique entre Alger et Paris.

Cette visite avait été décidée lors d'un appel téléphonique entre les présidents algérien Abdelmadjid Tebboune et français Emmanuel Macron lundi 31 mars, qui a mis fin à huit mois de brouille.

Pour rappel, l’Algérie et la France ont traversé une crise inédite qui a démarré à l’été 2024 quand le président français, Emmanuel Macron, avait apporté son soutien total à un plan d'autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental.

Le président Abdelmadjid Tebboune a immédiatement retiré l’ambassadeur d’Algérie à Paris.

La tension s’est exacerbée depuis l’automne dernier, avec l’arrestation de l’écrivain algéro-français, Boualem Sansal, condamné, le 27 mars dernier, à 5 ans de prison ferme, par le tribunal correctionnel d’Alger.

Elle s’est ensuite enflammée début 2025 lorsque Paris a réclamé l’expulsion d'influenceurs algériens, refoulés par Alger.

Le contentieux historique, non encore soldé entre les deux pays, constitue le principal facteur de désaccord entre Alger et Paris.




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