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Jordanie : Le roi Abdallah II réitère son rejet de toute idée de déplacement des Palestiniens

- Le souverain jordanien a reçu une délégation du Congrès des États-Unis conduite par le député Darrell Issa

Ahmed Asmar  | 20.02.2025 - Mıse À Jour : 22.02.2025
Jordanie : Le roi Abdallah II réitère son rejet de toute idée de déplacement des Palestiniens

Jordan

AA / Ankara / Ahmed Asmar

Le roi Abdallah II de Jordanie a réaffirmé, jeudi, le rejet par son pays de toute initiative visant à déplacer les Palestiniens de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie.

Lors d'une rencontre à Amman avec une délégation du Congrès américain conduite par le représentant Darrell Issa, le monarque a mis en garde contre l'escalade militaire qu'Israël mène actuellement en Cisjordanie occupée, a indiqué la cour royale dans un communiqué.

Il a également « souligné la nécessité d'intensifier les efforts internationaux pour parvenir à une paix juste et globale fondée sur la solution à deux États », soulignant le rôle « central » des États-Unis dans l'avancement de ces efforts.

Le roi de Jordanie a également appelé à préserver l'accord de cessez-le-feu dans la Bande de Gaza et à augmenter le flux d'aide humanitaire aux Palestiniens dans ce territoire.

Le président américain Donald Trump a suscité l'indignation après avoir suggéré de prendre le contrôle de la Bande de Gaza et de déplacer les Palestiniens ailleurs, en vue de développer l'enclave et d'en faire ce qu'il a désigné comme « la Riviera du Moyen-Orient ».

Le plan de Trump pour le déplacement des Palestiniens a été rejeté par les Palestiniens, les pays arabes et les alliés occidentaux de Washington, qui estiment que ce plan équivaut à une épuration ethnique.

Son idée controversée intervient alors que l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers dans la Bande de Gaza est entré en vigueur le 19 janvier, suspendant la guerre génocidaire d'Israël, qui a tué au moins 48 300 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d'enfants, et réduit l'enclave à l'état de ruines.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.

Israël est également accusé de « crime de génocide » par la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre subie par l'enclave palestinienne.


*Traduit de l'Anglais par Mourad Belhaj

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