Politique, Monde

Jérusalem-Ouest : Affrontements entre la police israélienne et des manifestants opposés à Netanyahu

- Les échauffourées ont éclaté lorsque les manifestants ont tenté de franchir les barrières de sécurité aux abords du Parlement

Rania R.a. Abushamala  | 01.04.2025 - Mıse À Jour : 01.04.2025
Jérusalem-Ouest : Affrontements entre la police israélienne et des manifestants opposés à Netanyahu

Palestinian Territory

AA / Jérusalem - Istanbul / Khaled Yousef et Rania Abu Shamala

Des affrontements ont éclaté, lundi soir, entre la police israélienne et des manifestants opposés à la politique du Premier ministre Benyamin Netanyahu, près de la Knesset (parlement) à Jérusalem-Ouest.

Le quotidien Israel Hayom a rapporté que les échauffourées ont éclaté lorsque les manifestants ont tenté de franchir les barrières de sécurité aux abords de la Knesset.

Le journal a publié des vidéos montrant d'intenses confrontations entre la police et les manifestants qui tentaient de franchir les barrières.

Le quotidien avait précédemment indiqué que les manifestations étaient organisées en réponse à la décision du gouvernement de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, et de retirer sa confiance à la procureure générale, Gali Baharav-Miara.

Le 23 mars, le gouvernement israélien a voté à l'unanimité le retrait de la confiance à la procureure générale, après avoir voté à l'unanimité, deux jours plus tôt, le limogeage du chef du Shin Bet.

Les activistes israéliens opposés à Netanyahu ont annoncé, lundi, leur intention d'intensifier leurs actions en passant des manifestations à la désobéissance civile pacifique.

Selon Israel Hayom, la manifestation devant la Knesset est « une nouvelle étape franchie par les leaders de la contestation contre les récentes décisions du gouvernement ».

Israël a connu jours des manifestations de masse ces derniers, pour protester contre le limogeage par Netanyahu du chef du Shin Bet et de la procureure générale, dans le cadre de ce que l'opposition considère comme des mesures visant à dominer toutes les branches du pouvoir et les institutions de l'État.

Les manifestants sont également indignés par le fait que Netanyahu mette en danger la vie des Israéliens retenus en captivité par le mouvement de résistance palestinien Hamas à Gaza, en reprenant la guerre génocidaire contre l'enclave, sous la pression des extrémistes de sa coalition gouvernementale.

L'armée israélienne a lancé une campagne aérienne surprise sur la Bande de Gaza le 18 mars, tuant à ce jour plus de 1,000 personnes, en blessant quelque 2,300 autres, et faisant voler en éclats l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers conclu en janvier entre Israël et le Hamas.

Les Nations unies estiment que plus de 142 000 Palestiniens ont de nouveau été déplacés depuis qu'Israël a repris ses attaques contre Gaza.

Depuis octobre 2023, 50 357 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et quelque 114 400 autres ont été blessés par les attaques meurtrières de l'armée israélienne contre la Bande de Gaza.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.

Israël est également poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ), en raison de la guerre qu'il conduit contre l'enclave palestinienne.


*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.