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Keir Starmer exhorte les États-Unis à mettre en place un "bouclier" de sécurité pour dissuader la Russie

- À quelques jours de sa rencontre avec le président américain Donald Trump

Aysu Biçer  | 17.02.2025 - Mıse À Jour : 18.02.2025
Keir Starmer exhorte les États-Unis à mettre en place un "bouclier" de sécurité pour dissuader la Russie

Greater London

AA / Londres / Aysu Bicer

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a appelé lundi les États-Unis à assurer un "bouclier" de sécurité pour dissuader toute nouvelle agression russe contre l'Ukraine, à quelques jours de sa rencontre avec le président américain, Donald Trump, qui s'annonce décisive.

S'exprimant à Paris à la suite de discussions d'urgence avec les dirigeants européens, Keir Starmer a souligné qu'une garantie de sécurité américaine était le seul moyen d'assurer une "paix durable" et d'empêcher de futures attaques de la part de Moscou.

Ses remarques interviennent alors que Donald Trump fait pression pour une résolution rapide de la guerre, engageant apparemment des négociations avec le président russe Vladimir Poutine, tout en excluant l'Ukraine et les alliés européens des discussions.

Keir Starmer a confirmé qu'il s'entretiendrait avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky "dans les prochains jours" pour réaffirmer l'engagement du Royaume Uni envers l'Ukraine. Il prévoit également de nouvelles discussions avec les alliés européens après sa visite à Washington.

"Il s'agit d'un moment existentiel qui n'arrive qu'une fois par génération en matière de sécurité", a prévenu le Premier ministre britannique, soulignant l'urgence d'une action coordonnée de l'Occident.


** Le Royaume-Uni ouvert au déploiement de troupes

Keir Starmer a réaffirmé sa position quant au déploiement potentiel de troupes britanniques en Ukraine, dans le cadre d'une future mission de maintien de la paix, précisant que toute initiative de ce type serait subordonnée à la conclusion d'un accord de paix officiel.

Ses déclarations reflètent un consensus croissant parmi les dirigeants européens selon lequel leurs pays doivent "passer à la vitesse supérieure" en termes de dépenses de défense et de capacités militaires.

"Les discussions d'aujourd'hui en France ont constitué une première étape essentielle pour relever ce défi", a-t-il déclaré, indiquant un changement dans l'approche de l'Europe à l'égard de sa propre sécurité.

Les pressions exercées par Donald Trump en faveur d'un accord de paix rapide avec la Russie ont suscité l'inquiétude des dirigeants européens, qui craignent qu'un accord conclu sans la participation de l'Ukraine ne soit instable, voire préjudiciable à la souveraineté de ce pays.

Lors de sa rencontre avec le président américain la semaine prochaine à Washington, Keir Starmer devrait plaider en faveur d'un soutien occidental à long terme pour l'Ukraine, tout en exhortant les États-Unis à jouer un rôle de premier plan dans la dissuasion d'une future agression russe.

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