Kremlin: La nomination de Rutte ne changera pas la ligne générale de l'Otan à l’égard de Moscou
- Selon les déclarations du porte-parole du Kremlin, commentant la décision de nommer le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, au poste de secrétaire général de l'OTAN
Istanbul
AA / Moscou / Muhammed Kilic
Le porte-parole de la présidence russe au Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la ligne générale de l'OTAN à l’égard de la Russie ne changera pas avec la nomination du Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, au poste de secrétaire général de l'Alliance atlantique.
Lors d'une conférence de presse tenue ce mercredi dans la capitale Moscou, Peskov a accusé les pays de l'OTAN, avec les États-Unis à leur tête, de tenter d’infliger une “défaite stratégique“ à la Fédération de Russie.
Mark Rutte (57 ans) assumera le poste de secrétaire général de l'Alliance dès le 1ᵉʳ octobre, succédant à Lens Stoltenberg, qui a été aux commandes de l’Alliance durant 10 ans, après le prolongement de son mandat à plusieurs reprises pour plusieurs raisons, dont notamment la nécessité d'assurer une certaine continuité, après le déclenchement de la guerre en Ukraine en 2022.
Peskov a souligné que le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale contre le secrétaire du Conseil de sécurité russe (et ancien ministre de la Défense), Sergueï Choïgou et le chef d'état-major général Valeri Guerassimov était "absurde."
"Nous ne reconnaissons pas la compétence de ce tribunal et nous ne sommes pas membres du statut correspondant", a déclaré le porte-parole du Kremlin
Évoquant la possibilité d'échange du correspondant du Wall Street Journal, Ivan Gershkovich, accusé d'"espionnage" et détenu en Russie, avec Washington, Peskov a déclaré qu'il n'y avait aucun "signal" des États-Unis à ce propos.
Le porte-parole du Kremlin a déclaré qu’aucune décision n’a été prise par le président russe, Vladimir Poutine, de téléphoner au président américain, Joe Biden, après l'entretien téléphonique qui avait eu lieu la veille (mardi), entre le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, et le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin.
"À présent, et comme avant, on ne peut parler d'aucun signal. On peut seulement répéter que cette question nécessite de la discrétion", a affirmé Peskov.
* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
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