AA / Moscou / Elena Teslova

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré, mardi, qu'aucun nouveau cycle de pourparlers entre la Russie et les États-Unis n'était prévu à court terme.

« Pas aujourd'hui. Et pas demain », a déclaré Peskov lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiya 1, ajoutant que des discussions sur l'organisation de futurs pourparlers étaient en cours par le biais de canaux diplomatiques.

En ce qui concerne le dossier nucléaire iranien, Peskov a réaffirmé la position de la Russie en tant qu'alliée de Téhéran et son engagement en faveur d'une résolution pacifique.

« Le président russe Vladimir Poutine a souligné à plusieurs reprises que le dossier nucléaire iranien devait être réglé par des moyens exclusivement pacifiques. En tant qu'allié et partenaire de l'Iran, la Russie est prête à faire tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter ce processus », a-t-il déclaré.

À la question de savoir si Vladimir Poutine envisageait de rencontrer le nouveau dirigeant syrien, Ahmed al-Charaa, Peskov a répondu : « Non, pas encore ».

L'accord sur le nucléaire iranien, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC), est un accord conclu en 2015 entre l'Iran et les puissances mondiales - les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Russie, la Chine et l'Union européenne.

Son objectif était de limiter le programme nucléaire iranien en échange d'un allègement des sanctions économiques.

En 2018, les États-Unis se sont retirés de l'accord et ont réimposé des sanctions à l'Iran. Téhéran a progressivement cessé de se conformer à l'accord et a intensifié ses activités nucléaires. Des pourparlers visant à relancer l'accord sont en cours depuis lors, mais leur issue demeure incertaine.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj