AA / Paris / Ümit Dönmez

Le Gouvernement français a exprimé sa préoccupation concernant les manœuvres militaires menées par la Chine autour de Taïwan.

Par voie d’un communiqué, le Quai d’Orsay a indiqué : « Nous avons suivi avec préoccupation les exercices militaires menés par la République Populaire de Chine autour de Taïwan ». La France a réaffirmé « son attachement à la préservation de la paix et de la stabilité dans le détroit, indispensables à la sécurité et à la prospérité globales ».

Les manœuvres chinoises, baptisées "Joint Sword-2024B", ont été lancées le 14 octobre. Pékin a déployé des avions de chasse, des bombardiers ainsi que plusieurs navires, dont des destroyers et frégates, dans les eaux entourant Taïwan. Le ministère chinois de la Défense a décrit ces opérations comme « un avertissement sévère contre les actes séparatistes des forces indépendantistes de Taïwan », soulignant que l'objectif de ces exercices est de « tester les capacités opérationnelles conjointes » des troupes.

Le communiqué français souligne également « son opposition à toute modification unilatérale du statu quo, par la force ou la coercition » et insiste sur l'importance « d’éviter toute escalade dans le détroit de Taïwan ».

Les autorités taïwanaises ont réagi en condamnant ces manœuvres, qu’elles ont qualifiées de « comportement irrationnel et provocateur », tandis que des forces taïwanaises ont été déployées pour répondre à cette menace.

La Chine considère Taïwan comme une partie intégrante de son territoire. Pékin justifie régulièrement ses manœuvres militaires comme étant des actions légitimes pour « sauvegarder la souveraineté et l'unité nationale ».